Les Mots et les Choses

vision qu’ils me donnent des choses et de moi-même, les différences inutiles à l’homme sont effacées, les ressemblances utiles à l’homme sont accentuées, des routes me sont tracées à l’avance où mon action s’engagera. Ces routes sont celle où l’humanité entière a passé avant moi. Les choses ont été classées en vue du parti que j’en pourrai tirer. Et c’est cette classification que j’aperçois beaucoup plus que le contour et la forme des choses [...] L’individualité des choses et des êtres nous échappe

nouveau que se qui a était oublié. La prudence scientifique passe par la rigueur, les tests et la vérification. LIGERE : c’est ce qu’on trouve dans l’étymologie de « religion » : RE/LIGION La capacité dans les sciences humaines à relier les choses est importante. Le rôle des sciences humaines est de penser ce qui se dit, comprendre ce qui semble évident et les reformuler. La démarche du sociologue est de sortir de la brume les idées toutes faites que l’on appelle les « représentations » du

Elle lâche les choses, abandonne. C’est Oenone qui va prendre de l’ampleur dans cette scène. II) Machination d’Oenone Oenone va ici au-delà de son rôle de nourrice et confidente. Ses tirades sont beaucoup plus longues, montrant qu’elle domine cet échange. Elle manœuvre, oriente les choses. On a un texte ou le discours dominant est argumentatif. En effet Oenone cherche à persuader Phèdre d’agir. Elle ne se contente pas de recevoir ce que Phèdre lui dit, mais analyse des choses et propose des

poétique singulier : tente de décrire les objets et les choses du quotidien d'une apparence banale et les investies de connotations diverses. Il tente ainsi d'offrir une autre vision des choses en leur conférant une fonction et une beauté nouvelles. Son recueil le plus connu est Le parti pris des choses. Les fonctions sont déplacées et la poétisation des objets à son paroxysme. Les objets sortent ainsi de leur banalité quotidienne grâce aux mots dotés de qualités linguistiques nouvelles. Ce poète est

fraise… de ne pas mettre mon grain de sel…. Ah ça allait être long 2 ans !Jusqu’à ce moment où j’ai entendu pour la 1ere fois mes sœurs parler. A l’ordre, calmes, concises, précises jonglant avec les mots avec dextérité, éloquence.. Et je me rappelle m’être dit : mais maîtrise de soi et des mots. Quelle maîtrise des idées venues se compléter au fil des commentaires sans se superposer, expliquées avec autant de concentration. Je me rappelle de cette 1ere tenue comme si c’était hier. Et finalement

ça, les enfants : Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille... Ou ceci : Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre ! C'est en ces mots que le lion Parlait un jour au moucheron. L'autre lui déclara la guerre. Laurencin, en récitant, rougissait, pâlissait : c'était une véritable amoureuse. — Vous vous rendez compte ? En si peu de lignes, dessiner si bien l'histoire... Vous la voyez

préciosité, Prose + art/technique, parole plus belle, plus socialisée * Parole : pensée installée par le hasard des mots aventure, rencontre d’un signe et d’une intention ≠ Poésie : FABRICATION * Poésie moderne s’oppose à art classique par la structure du langage totalement différente !!! Langage classique | Poésie moderne | • Chaîne superficielle de mots : Les mots se suivent, leur liaison est visible grâce à cette succession qui permet au sens d’être toujours projeté• Densité

de jeux de mots comme "faut pas déconner /dès qu'on est né pour des cons...". On retrouve ici le style de Souchon. Elle se compose également de trois strophes et du refrain x3 répété. Dans les strophes de la chanson, la critique et la condamnation de la société de consommation qui pousse à posséder à outrance et sans aucun but précis sont omniprésentes. Le champ lexical et le vocabulaire spécifique de la société de consommation sont aussi très présents: « avoir des quantité de choses » « qu’on nous

PARTI PRIS DES CHOSES (1942) - « LA VALISE » Poète, connu par le recueil « Le parti pris des choses » qui l'a très vite fait reconnaître comme un écrivain. Il a fait de grandes études. En 1915, il reçoit la meilleure note de l'académie à une dissertation de philosophie sur « l'art de penser par soi même ». F.P dit qu'il y a un drame de l'expression, on ne peut pas tout exprimer par la parole, le langage de tous les jours ne lui convient pas. Il choisit de décrire des objets, des choses, comme si les

montre la passion qui anime le poète et son rapport au monde: « il admire ; il adore » « C'est lui ! C'est le rêveur ! ».La poésie, dans le rapport précieux qu'elle établit avec le monde qui entoure le poète, permet de mettre en valeur les moindres choses. Il énumère tout les végétaux avec minutie.Il met en scène un poète et prend de la distance en utilisant la trosième personne.4Son rôle est de déchiffrer le monde qui l'entoure, et en particulier la nature. C'est comme si il entendait quelque chose