Les Mots et les Choses

l’Antiquité, comme chez Horace ( “ut pictura poesis” ). Platon dénonce la poésie comme activité vaine et dangereuse qu’il veut chasser de la cité idéale (République). Il lui reproche de créer des fantômes et non des réalités, de “ne voir les choses que d’après les mots”. La figure du poète sera au cours des siècles très souvent dépréciée. Elle est à l fois humiliée et sacralisée. Dans Chatterton, De Vigny évoque le conflit entre créateur incompris et société matérialiste. On pense aussi à l’autodérision

Le parti pris des choses, le cageot de Francis Ponge Introduction : Francis Ponge est un poète français du XXe siècle. Son indépendance à l'égard de tout mouvement littéraire et sa liberté vis-à-vis des codes de la poésie lui valurent souvent d'être incompris en son temps, mais il est aujourd'hui reconnu comme l'un des poètes majeurs du siècle dernier. Son ouvrage majeur, "Le Parti pris des choses", est publié en 1942. Ce sont des définitions d'objets du quotidien, sous forme de courts textes

FIN DU COURS SUR LE LANGAGE. III) Le pouvoir des mots. 1) Le langage comme accès à la vérité. Texte de Nietzsche p 216. Nietzsche nous met en garde contre une confiance aveugle dans les mots. Ils désignent arbitrairement les choses et leur énonciation ne peut encore dire quelque chose de ce qui est réellement. Le mot émerge de façon : -subjective. Par exemple dire qu' »une pierre est dure » : on a choisi ce mot pour désigner cette perception de la pierre que Nietzsche renvoie à une « excitation

seulement une histoire au sujet de laquelle on ne peut douter car Eros, Gaïa et Ouranos n’ont pas de réalité matérielle pouvant générer une appréciation rationnelle. Par contre lorsque, un peu plus tard, Thalès affirme que l’eau est l’origine des choses, il émet un avis susceptible d’être remis en cause par le doute d’un autre penseur. En effet, définir un principe générateur de tout ce qui existe revient à affirmer l’existence d’une cause matérielle qui, elle-même, est sans cause dans le sens ou

représentation sociale. La représentation en sociologie est composée de la praxis (fait objectif) et du logos (fait subjectif > discours). Si l’on veut changer les pratiques il faut agir sur les images puisque c’est en fonction des images des choses que l’on agit et vice versa. Ce rapport entre praxis et logos s’appelle la relation dialectique (l’un est dans l’autre). Ex : comment comprendre la santé sans comprendre la maladie ou comment comprendre la maladie sans comprendre la santé ? « La santé

enfin je montrerai en quoi l’auteur est un poète interprète de la vie et des sentiments des hommes. I. Les notions de devoir et de vérité en poésie Intro : 1. Le devoir. L’origine du mot vient du latin debere qu’on peut traduire par choses dues. Au niveau historique, la notion de devoir a donc été utilisée par les puissants pour amener les autres à consacrer leur vie aux intérêts de ses derniers plutôt qu’à leurs propres intérêts. En poésie, il y a deux sortes de devoir : •

tout est basé sur des mots. Nous commençons tous (à l'exception des enfants élevés par des loups ou des psychopathes) à parler avec des mots au sens propre. D'abord avec le fameux « Maman », puis avec les mots qu'on nous fait associer à certains objets, choses ou êtres vivants. Chaque plante, chaque objet à un nom. Lorsqu'on crée un objet, on lui associe indéniablement un mot qui le représente. C'est notre façon de nous prouver que la chose existe. Après avoir associé les choses à leur nom ainsi que

qui ont un problème. Elle trouve inconcevable de ne pas respecter ses règles ; si on ne fait pas fonctionner une machine comme il faut, elle ne marche pas (elle a besoin de tous ses boulons, …). Les choses sont puissantes : il faut les respecter. Elle arrive à diriger ses enfants à travers les choses. Ils ont l’air naturel et doux. Ils sont polis, humains et n’ont pas besoin que l’on réchauffe le café pour eux. Elle s’inquiète pour le café, mais pas pour les gens (qui ne respectent pas ses règles)

acheté le journal. Là, il voit un vieil homme tout juste dans un pub. Il décide de suivre l'homme, et de lui poser des questions sur le temps avant la révolution, mais le vieil homme a déjà oublié presque tout sur cette période, sauf pour certaines choses inutiles personnels. Winston quitte le pub et va à la boutique, où il trouve un morceau de verre rose avec un morceau de corail à l'intérieur de laquelle il achète. M. Carrington, le propriétaire de la boutique lui mène à l'étage pour lui montrer

occidentale, car elle s'opposait à toutes les autres théories établies auparavant. En effet, Platon propose une théorie sur laquelle on devrait seulement se baser sur des choses intelligibles et non sensibles. En d'autres mots, il est insensé de se fier à des choses dont la réalité peut changer, c'est-à-dire les choses sensibles. Selon Platon , il est plutôt préférable d'adopter des théories selon les formes, car celles-ci ne changent jamais de réalité, elles sont immatérielles, immuables