Les Munitionnettes

 Le bilan humain de la guerre est très lourd. Neuf millions de soldats sont morts au combat, auxquels s’ajoutent les victimes de la grippe espagnole (1918) et les 30 millions d’invalides. La France a perdu 1,4 million d’hommes. On appelait « munitionnettes » les femmes qui travaillaient dans les industries de guerre pour y produire des obus et autres projectiles. > 10. Le rôle des femmes dans la Grande Guerre est essentiel. Outre les tâches traditionnelles auxquelles elles restent astreintes, elles

Histoire des Arts : Les Femmes pendant la Guerre Les Femmes Française et la 1ère Guerre Mondiale L'appel aux Françaises de Viviani........................................p.3 Les «Munitionnettes»...........................................................p.4-5 L'emploi des femmes dans les usines Renault de Billancourt.........................................................................................p.6 La Pénibilité du Travail dans les Usines..................

personnes issues de colonies. Les femmes accèdent à des métiers jusque là réservés aux hommes : la métallurgie et l'industrie mécanique. En France, elles représentent un quart de la main d’œuvre industrielle. Ces dernières ont alors un surnom : «Munitionnette». Les travailleurs étrangers sont nombreux et d'origines variées. On compte en France 250 000 Européens, 132 000 Maghrébins, 49 000 indochinois, 55 000 Malgaches, 40 000 chinois, et autres... Les dépenses de guerre augmentent, les pays sont donc

facteur ou encore comme tambours de ville. De plus, si certaines s'engageaient comme infirmière,"les anges-blancs", afin d'aider les médecins dans les hôpitaux de campagne, submergés par les milliers de blessés; certaines femmes travaillaient comme "munitionnettes" n'hésitant pas à braver un travail pénible ou dangereux pour leur santé. Elles étaient alors 430 000 à travailler dans les usines d'armement afin de fabriquer des obus et des cartouches. Les entreprises ont dû s'adapter à cette nouvelle main-d'oeuvre

soldats, elle touche toute la société de différentes façons : il y a ● ● ● ● la mobilisation de la main d'oeuvre (il faut remplacer les hommes partis au front, ce qui pousse des femmes à travailler dans l'industrie, notamment les « munitionnettes » qui travaillent pour l'industrie d'armement.). La mobilisation industrielle : beaucoup d'entreprises se mettent au service de la guerre et changent leur production pour répondre aux besoins des armées. Renault, par exemple, va construire des

les civils dans les campagnes (production agricole), dans les villes (production industrielle) - un soutien financier important des populations - un véritable "front de l'arrière" au sein duquel les femmes jouent un rôle essentiel (ex : les munitionnettes) - des civils victimes du conflit : une proportion importante des morts et des blessés - des civils victimes du conflit : des enjeux pour les belligérants (la "politique des otages") - des civils qui voient leurs conditions de vie se dégrader

Le traumatisme est grand chez ces soldats, anciennement paysans, instituteurs ou ouvriers. A l'arrière, les usines d'armement tournent à plein régime, il faut donc de la main d'œuvre or les hommes sont au front. On fait appel aux femmes (les « munitionnettes ») et à la main d'œuvre étrangère. Les pénuries rendent encore plus pénible le quotidien des civils. D'autres évènements sont survenus pendant cette période: le génocide arménien (1915-1916), la Révolution russe (1917) et la grippe de 1918, et

participent à l’effort de guerre. D’abord, l’arrière, est mobilisé pour le travail: l’État fait appel aux femmes, aux jeunes, aux hommes non mobilisés, aux travailleurs venus des colonies…(les femmes qui travaillent dans les usines sont appelées “les munitionnettes” et les ouvrières de la couture “les midinettes”) b) La mobilisation économique et financière, l’État intervient dans l’économie du pays Les usines sont reconverties pour produire les armements et les munitions en masse (en France, les

soutenir l'effort de guerre • • • Mise en place d'une économie de guerre : reconversion des usines civiles en armement (Renault) Les civils soutiennent l'effort de guerre => Chez Renault : les femmes sont mobilisées dans l'armement, les « MUNITIONNETTES » Développement de la propagande pour le moral des civils : ◦ ◦ La presse est censurée, on ne publie que de bonnes ou fausses nouvelles Des affiches caricaturent l'ennemi et le décridibilisent IV) Le bilan catastrophique de ce nouveau type

l’armement strictement dits, on a 660 000 étrangers qui travaillent dans l’industrie française a la fin de la guerre. L’appel à une main d’œuvre féminine leur fait quitter le textile pour aller dans l’armement et son industrie par exemple, les munitionnettes. Elles sont 100 000 en région parisienne et 420 000 à l’échelle nationale. Pour les coloniaux, la guerre est une parenthèse, sitôt la guerre terminée les autorités organisent le rapatriement immédiat. Dès le 13 novembre 1918, le ministre de l’Industrie