Les Munitionnettes

econvertissent pour produire du matériel de guerre (ex : les usines Renault qui produisaient des véhicules automobiles fabriquent désormais des chars, des obus…) Les femmes remplacent les hommes à l’usine et dans les champs. On a même surnommées » munitionnettes » les femmes qui travaillaient dans les usines d’armement. Attention, il restait quand même des hommes à l’arrière : ceux qui, trop jeunes, trop vieux ou inaptes n’étaient pas partis sur le front Pour financer la guerre, les États font des emprunts

Président du Conseil René Viviani (Doc n °1). Ainsi, les femmes se mettent à travailler dans les usines, laissant de côté le travail dans lequel elles étaient employées (Doc n° 2) . On assiste alors à une féminisation du secteur tertiaire. Les « munitionnettes », qui s’occupent des industries d’armement et de la création d’obus et de munitions, sont les mieux payées. En effet, en 1917 leur écart moyen de salaire avec les ouvriers masculin n’est plus que de 20% contre 50% en 1913. Les femmes remplacent

personnel féminin dans l’industrie et le commerce est supérieur de 20% à son niveau d’avant guerre. Avec la fin de la guerre et le retour des hommes à l’arrière, la plupart de ces femmes sont rappelées à leur rôle traditionnel de femme au foyer. Munitionnettes durant la guerre de 14-18. 3) L’entre-deux guerres ou les débuts de l’émancipation : Les années 1920 voient le secteur tertiaire se développer, générant des emplois nouveaux dont une partie est majoritairement occupée par des femmes (infirmière

guerre mondiale : - main d’œuvre : Nombreux ouvriers qualifiés sont rappelés à l’arrière 1915 pour la métallurgie, chimie, mécanique… Les femmes accèdent à de nouveaux secteurs (métallurgie, industrie mécanique) Le nom qui leur a été donne : Munitionnette Et l’appel aux étrangers, aux ressortissants des colonies pour faire tourner l’économie. - Financement des opérations militaires : accroissement des dépenses de guerre => Emprunt intérieur : appel a l’or épargné de la population ; état : création

est totale car elle mobilise à la fois les esprits et les ressources matérielles et financières du pays. Une économie de guerre est mise en place : toutes les activités économiques sont orientées vers les besoins de la guerre (travail féminin (munitionnettes), productions industrielles de type militaire (Renault par exemple... ). L'effort financier est important : les gouvernements doivent recourir à l'emprunt auprès des populations civiles pour financer la guerre. L'arrière est touché par les pénuries

* Mobilisation financière, on a recours aux emprunts auprès des particuliers ou à l’extérieur. (USA) * Mobilisation de l’arrière : les femmes et les enfants. Les femmes qui sont employées dans le domaine de l’agriculture, les usines « Munitionnettes » et dans les hôpitaux « dames blanches ». * Mobilisation des esprits : censure et bourrage de crâne. c- Une guerre fondatrice de la violence. Par l’horreur des combats et la souffrance des hommes : * Sauvagerie des combats dans

chaussures, des munitions... et la production n'y répond pas. Ainsi le 7 août 1914, les femmes sont appelées à travailler par le chef du gouvernement Viviani. Dans les villes, celles qui fabriquent des armes dans les usines sont surnommées les munitionnettes. Les femmes ont fabriqué en quatre ans 300 millions d' obus et plus de 6 milliards de cartouches. Dé plus, elles distribuent le courrier, s’occupent de tâches administratives et conduisent les véhicules de transport. Dans les campagnes, elles

les « munitionnettes »* menaçant dangereusement le ravitaillement de l’armée en munition. Sous l’impulsion d’Albert Thomas (*explication en bas de page, plus une partie en annexe) l’école des Surintendantes d’usine est créée en 1917, afin de former des personnes pour veiller au bien-être physique et moral des salariés sur les lieux de travail et promouvoir une profession féminine dans un secteur où prime le bénévolat des femmes. L’école des surintendantes Face aux menaces des munitionnettes, une

sentiment défaitiste. D’un autre côté l’économie des pays en guerre se tourne vers une production essentiellement militaire, les usines d’armement tournent à plein régime grâce aux femmes qui remplacent les hommes partis au combat: ce sont les "munitionnettes". La population est sollicitée pour des emprunts qui servent à financer l’effort de guerre et une propagande d'affichage est lancée, voir ci-joint.

ne concerne pas que les soldats, elle touche toute la société de différentes façons : La mobilisation de la main d’œuvre : il faut remplacer les hommes partis au front, ce qui pousse des femmes à travailler dans l'industrie, notamment les « munitionnettes » qui travaillent pour l'industrie d'armement (fabrication d'obus, de balles, de gaz, de masques à gaz..) mais aussi les « midinettes » qui travaillent pour l'industrie textile/couture ( fabrication des uniformes, confection des chaussons de repos