Les Métamorphoses Du Vampire

condamnés respectivement à des amendes de 300 francs et 100 francs. On donne l’ordre à Baudelaire de supprimer 6 poèmes jugés scandaleux : « Les bijoux », « Le Léthé », « A celle qui est trop gaie », « Lesbos », « Femmes damnées », « Les métamorphoses du Vampire ». Le deuxième édition paraît en février 1861 avec les 6 poèmes en moins et 32 pièces nouvelles. Il y également l’apparition d’une nouvelle section : « Les tableaux parisiens. » L’édition posthume paraît en 1868, avec la restitution de

chronologique : J'aime le souvenir de ces époques nues ; La Géante ; Duellum ; À une Madone ; Le Cygne ; L'Avertisseur ; - de simples allusions : Le Flacon ; Franciscæ meæ laudes ; Un voyage à Cythère ; Le Léthé ; Le Vampire ; Mœsta et errabunda ; Spleen II et III ; Le Revenant ; Les Métamorphoses du Vampire ; La Mort des amants ; Le Rêve d'un curieux ; Le Voyage ; L'Albatros. Puis le thème de la femme aimée ( qui par ailleurs ponctue tout le recueil)  : L’invitation au voyage ; Les petites vielles ; A une passante ;

création du monde, la condition mortelle de l’homme et certains phénomènes cosmiques. Ils se transmettent oralement, mais on les retrouve dans les tragédies grecques (Antigone de Sophocle, Électre d’Euripide), dans les mythes gréco-romains (Les Métamorphoses d’ Ovide). Même la Bible contient des récits à caractère mythique.  II. Le mythe et ses fonctions dans notre societé Ce sont les mythe les plus courant, les plus raconté, et ceux qui sont a l'heure actuel toujours present

devront payer une lourde amende. Contraint, il publiera, en 1861, une nouvelle édition de son œuvre dont six de ses poèmes seront retirés, conformément au jugement : Les Bijoux, Le Léthé, A celle qui est trop gaie, Lesbos, Femmes damnées, Les métamorphose du Vampire. Cette échec affectera grandement Charles Baudelaire. Le poids des dettes s’ajoutant à ses souffrances morales, il part le 24 avril 1864 pour la Belgique afin d'y donner des conférences mais sera rapidement déçu par cette expérience. Il retournera

francs[->37] d’amende, ainsi qu'à la suppression[->38] de six pièces (sur les cent que compte le recueil), pour délit d’outrage à la morale publique. Il s'agit des poèmes Les Bijoux, Le Léthé, À celle qui est trop gaie, Lesbos, Femmes damnées et Les Métamorphoses du vampire. Comparé à la puritaine Angleterre victorienne, Paris, sous le Second Empire[->39], est un havre de tolérance où la grivoiserie des pièces de Jacques Offenbach[->40], qui fait l'apologie de l'adultère, du ménage à trois ou des bacchanales

Beaumarchais, le Barbier de Séville ; la Mère coupable. Molière, Dom Juan ; Eluard, Capitale de la douleur (« les Gertrude Hoffmann girls ») ; Corps mémorable (« Je t’ai imaginée ») Baudelaire, les Fleurs du mal, « le Serpent qui danse », « les Métamorphoses du vampire », « Bohémiens en voyage », « Sed non satiata ». Beckett, En attendant Godot. Marivaux, la Dispute ; la Seconde surprise de l’amour ; le Jeu de l’amour et du hasard ; la Vie de Marianne ; la Fausse suivante. Perrault, la Belle au bois

D’UNE NUIT. LE RETOUR DE L’ENFANT ------------------------------- LA BELLE ET LA BÊTE ET AUTRES CONTES ------------------------------- (La Belle et la Bête. Courbasset, petit corbeau. L’Homme-poulain. Le Loup blanc) Quatre contes de métamorphose parmi lesquels la célèbre histoire – racontée par Mme Leprince de Beaumont – de la jeune fille offerte à un monstre qui se transforme en prince charmant. Édition d’Anne Bervas-Leroux. Texte intégral / Collège 9782081266360 2,70 € • 126 pages

(XLVIII) Noble étranger (XLVIII) Pour tous, il est une figure énigmatique. Personne ne sait d’où il vient. Villefort tente d’en savoir plus (LXIX), mais en vain. Vampire (XXXV) Héros de Byron (XXXVI) Lord Ruthwen (XXXIV) Manfred (LIX) Sa physionomie est en tout point pareille à celle d’un vampire ou d’un revenant. La comtesse de G. souligne son teint cadavérique et sa beauté toute byronienne (XXXIV). Hercule (XXXIX) Persée (XXXIX) Ces deux figures mythiques

magiques. Des animaux ayant une mauvaise réputation comme le chat noir, le corbeau, le crapaud, l’araignée, le rat, le hibou (un animal nocturne, avec de grands yeux pour espionner, et un cri parfois effrayant) et le lièvre. Elles pouvaient aussi se métamorphoser en ces animaux, ce qui leur permettait de commettre leurs méfaits sans être reconnues. (Exemple : elles se réunissaient en congrès sous forme de lièvres. La rapidité que leur offrait cette forme leur permettait d'échapper à leurs poursuivants.

cygne qui s’évade d’un zoo, mais il est comme l’Albatros, inadapté au monde qui l’entoure (oxymore « ridicule et sublime »). Le poème est le tableau d’une ville qui change profondément « Paris change ! » Le poète est dans la rue et les métamorphoses de Paris suscitent ses regrets et sa « mélancolie », sa mémoire et ses souvenirs qui sont une source de douleur. Il est dans un monde hostile qui n’est pas le sien, un monde qui ne correspond pas à ses aspirations. Il est comme le Cygne ou l'Albatros