Les Naufragés De Patrick Declerck

personnes. Le lecteur ne peut que se saisir des éléments apporter pour comprendre le processus de la grande exclusion et ses conséquences. Quelques éléments importants de l'ouvrage à retenir: A lire également sur le même thème, "Les naufragés", de Patrick Declerck. Dans cet ouvrage l'auteur souhaite apprendre au lecteur à porter un regard nouveau sur les personnes sans domicile fixe, un regard qui s'est forgé pour lui, en quinze ans d'expérience, en suivant les clochards de Paris dans leur vie quotidienne

les thèmes du spectacle : « Femmes qui courent avec les loups » de Clarissa Pinkola Estès / Ed Grasset « La psychanalyse du feu » de Gaston Bachelard / Ed Folio essais « Les Naufragés - Avec les clochards de Paris » de Patrick Declerck / Ed Plon-Terre Humaine « Le Sang nouveau est arrivé - L’horreur SDF » de Patrick Declerck / Ed Folio Hans Christian Andersen  Hans Christian Andersen (1805-1875) est un écrivain danois, qui, grâce à ses Contes pour enfants, incarne le génie populaire nordique

j’ai pu me rendre compte que plusieurs facteurs sont à l’origine de leur situation et qui entraine les personnes à se retrouver dans la rue. Pour argumenter mes idées je me suis inspiré des témoignages de personnes SDF dans l’ouvrage de Patrick DECLERCK « les naufragés ». 1. Enfance difficile Certains n’ont pas eu la chance de vivre dans un cercle familial stable (maltraitance, viole, décès d’un parent, pauvreté…). Cela les a entrainés vers un échec total. C'est-à-dire

spéciale : l’Equipe de Ramassage des Vagabonds (ERV) qui deviendra, dès 1968, la Brigade d’Assistance aux Personnes Sans Abri (BAPSA). Cette unité avait pour vocation de les amener au Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers (CASH) de Nanterre. Patrick DECLERCK, psychanalyste et anthropologue, s’est intéressé à cette population et ira jusqu’à en faire une expérience de vie. 11 Législation de France, Article 11 du Préambule de 1946. [Page consultée le 3 décembre 2010]. Disponible et accès http://www

psychopathologique de l’exclusion sociale. »2 Patrick Declerck illustre cette idée de la désertification à soi-même par la récurrence d’un fait observable chez ces populations : la perte des papiers d’identité. En effet, dans le bureau d’entretien de La Claire Fontaine, l’éducateur conserve, avec leur accord, quelques papiers d’identité des grands désocialisés, car il a dû à de nombreuses reprises les accompagner, encore et encore, refaire leurs papiers. Selon Patrick Declerck, cet acte manqué signerait pour l’individu

entre les deux restait cependant obscure, et les différents travaux sociologiques consultés, essentiellement descriptifs, ne permettaient guère de mieux la comprendre. Une première piste vint de la lecture du livre de l'anthropologue et psychanalyste Patrick Declerk, Les naufragés3, dans lequel la grande précarité est définit comme une « pathologie du lien ». Cela ne faisait néanmoins que repousser l'interrogation, puisqu'il n'est pas a priori évident que la fragilité des liens sociaux dans une vie quotidienne

dans les discours électoraux. Ils apitoient souvent, effraient parfois, et, régulièrement, défraient la chronique sociale. Cette population est, depuis quelques années, l’objet d’un intérêt renouvelé. De nombreux ouvrages récents (Les naufragés de Patrick Declerck ou encore J’habite en bas de chez vous de Brigitte) sont dédiés aux sans-logis et leurs publications rencontrent régulièrement un accueil favorable auprès du grand public. Au-delà d’une simple curiosité, cette question est devenue un véritable

politique doit le placer en position de force mais chaque membre de la société ne doit-il pas se sentir plus étroitement concerné et impliqué dans l’aide aux exclus de la société dans laquelle il vit ? BIBLIOGRAPHIE Patrick Declerck, « Les naufragés- Avec les clochards de Paris », Plon – Terre humaine, 2001. Julie Joly « La descente aux enfers » L’Express du 22/03/2004. UNESCO « Qui sont les exclus et pourquoi ? » Archives 2004. André GUESCLIN, « Les gens de rien, une

de mouvements, qui viennent marquer l’errance, une forme de recherche de soi prise dans un perpétuel mouvement. Ils l’habitent également en s’isolant, en refusant et rejetant tout dispositif ou toute aide. Ceux là ce sont les clochards, les « naufragés », ceux pour qui les Samu Sociaux dans leur mission initiale ont été créés. Dans le quotidien de ce qui est appelé l’urgence sociale, les équipes du Samu Social tentent en effet de venir en aide aux personnes en situation de grande exclusion, problématique

raisonner en terme de stock, mais la compréhension du phénomène doit plutôt se réfléchir en terme de flux, tant la qualité de SDF correspond plus à un moment donné de l’existence, qu’à une caractéristique inhérente à certains individus. A l’opposé, Patrick Declerck[29] voit lui dans la population qu’il a été amené à rencontrer, un public souffrant d’une pathologie d’angoisse de la relation à la société qui nécessite un étayage constant pour réussir à vivre. Cet étayage jadis proposé par différents types