Les Nuits De Valognes

catégorie et gravir des échelons dans la hiérarchie des sumos. Une association de mes supporters venait de se créer. Avec mes camarades et mon idole Ashoryu, qui venait de se retirer du métier en coupant ses cheveux, je fêtai ce progrès toutes les nuits pendant une semaine. Le dimanche suivant, au matin, je me réveillai comblé, pliai mes affaires, nettoyai ma chambre et me présentai devant mon mentor. Le chant de la bouilloire m’accueillit dans la pièce vide où trônait un bouquet de fleurs. ŕ

que les cerveaux d'enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les fots Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'œil niais des falots ! Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné

comme si elle eût voulu justifier la peur que le Père Riculf inspirait à la jeune fille. – Jamais on n'a tant prêché sur l'Enfer. Il nous damnait toutes… J'ai connu un prêtre dans mon pays, il y a bien des années, qu'on appelait aux Augustines de Valognes : le Père l'Amour, parce qu'il ne prêchait que l'amour de Dieu et le Paradis. - 30 - Mais, sainte Agathe ! ce n'est pas le Père Riculf qu'on appellera jamais de ce nom-là ! – Allons ! taisez-vous ! – fit Mme de Ferjol, qui voulait que l'entretien

vêtements, chaussé de ses bottines de marche, bref, habillé comme on l’est en plein jour. Or, le crime a été commis à quatre heures du matin. Ŕ J’ai relevé cette bizarrerie, fit le juge. M. de Gesvres m’a répondu que Daval passait une partie de ses nuits à travailler. Ŕ Les domestiques disent au contraire qu’il se couchait régulièrement de très bonne heure. Mais admettons qu’il fût debout : pourquoi a-t-il défait son lit, de manière à faire croire qu’il était couché ? Et s’il était couché, pourquoi

On ne badine pas avec l’amour (extrait scène 3 acte I) |Commentaire : Musset, On ne badine pas avec l’amour (extrait scène 3 acte I) | |- Schmitt, La Nuit de Valognes (extrait scène 2 acte II) |Dissertation : Quels sont, à votre avis, l’intérêt et les inconvénients possibles de l’insertion des portraits de personnages dans une pièce | |NATHAN Annales STG 2010

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en valeur au théâtre. Page 10 sur 37 Sonia LE PAPE – 2009-2010 Le portrait (STG – juin 2007) - Molière, Les Fourberies de Scapin (extrait de scène 2 acte I) - Musset, On ne badine pas avec l’amour (extrait scène 3 acte I) - Schmitt, La Nuit de Valognes (extrait scène 2 acte II) NATHAN Annales STG 2010 NATHAN Annales STG 2009 Le coup de théâtre - La représentation (STG – sept 2007) - Molière, Le Malade imaginaire, acte III, scènes 11,12,13,14 NATHAN Annales STG 2010 NATHAN Annales STG 2009 HATIER

6 - Rostand, Cyrano de Bergerac, V,5 NATHAN Annales STG 2009 Le portrait (STG – juin 2007) - Molière, Les Fourberies de Scapin (extrait de scène 2 acte I) - Musset, On ne badine pas avec l’amour (extrait scène 3 acte I) - Schmitt, La Nuit de Valognes (extrait scène 2 acte II) NATHAN Annales STG 2010 NATHAN Annales STG 2009 Le coup de théâtre - La représentation (STG – sept 2007) - Molière, Le Malade imaginaire, acte III, scènes 11,12,13,14 NATHAN Annales STG 2010 NATHAN Annales STG 2009 HATIER

Gallimard Adrien (Philippe) La Baye Gallimard Amette (Jacques-Pierre) La Waldstein et Après nous Le Mal du pays et Singe Appassionata et Passions secrètes Gallimard Anne (Catherine) Une Année sans été Tita-Lou Agnès et Ah! Anabelle Combien de nuits faudra-t-il marcher dans la ville? Le Temps turbulent Éclats Titou-Lou Actes Sud – Papiers 81 Anouilh (Jean) La Foire d’empoigne et Cécile ou l’École des pères L’Invitation au château et La Sauvage Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes Le Rendez-Vous

trois vivaient à Valognes, avec leurs parents, lorsque ceux-ci sont morts, emportés par la même fièvre. Le père avait mangé jusqu'au dernier sou dans sa teinturerie. A dix-neuf ans, Denise est restée ainsi le seul soutien, la mère des deux enfants, mais son gain chez Cornaille ne suffit point à les nourrir tous trois. Au bout d'un an, Jean trouve du travail à Paris et comme Denise, dans sa terreur maternelle, ne veut pas laisser ce grand garçon venir seul à Paris, elle quitte Valognes en un coup de