Les Nuées Aristophane

vie, part en macédoine, peut-être en exil, où il mourra. Il aurait écrit en 92 et 95 pièces. - Médée . (résumé page 28). Aristophane (450-385 ACN) : comédie grecque.Auteur de plus de 40 comédies, il nous en reste 11. Considéré comme fondateur de la comédie. - Les Nuées (-423) : pièce conservatrice de sa morale « anti-intellectuelle », contre Socrate, les sophistes, les rhéteurs, les physiciens, les métaphysiciens, la

chiffre de cinq cents magistrats (Socrate aurait donc été condamné par deux cent quatre-vingt voix contre deux cent vingt). Qui sont ces juges ? De simples citoyens volontaires, âgés d'au moins trente ans. Leur rémunération s'établit, nous apprend Aristophane dans les Cavaliers, à trois oboles par journée d'audience, soit le salaire d'une demi-journée de travail d'un ouvrier. Cette faible somme ne pouvait convenir qu'à des citoyens âgés, pour qui elle correspondait à une pension de retraite, ou à des

concours tragique, mais il lui fallut attendre 442av.J.-C. pour remporter le premier prix, distinction qui lui sera attribuée à quatre autres reprises. Dans la seconde moitié de sa vie, il quitta Athènes pour s'installer en Macédoine. Discrédité par Aristophane dans les Grenouilles au profit d'Eschyle, Euripide fut longtemps incompris de ses contemporains, que déroutaient l'originalité, l'esprit « révolutionnaire » de ses tragédies, irrespectueuses des dieux, des valeurs morales traditionnelles, et des

revint à Athènes, vraisemblablement en 388. Il avait quarante ans. La guerre durait encore ; mais elle allait se terminer l’année suivante par la paix d’Antalkidas. À ce moment, Euripide était mort et n’avait pas eu de successeur digne de lui. Aristophane venait de faire jouer son dernier drame, remanié, le Ploutos, et le théâtre comique ne devait retrouver son éclat qu’avec Ménandre. Mais si les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers

revint à Athènes, vraisemblablement en 388. Il avait quarante ans. La guerre durait encore ; mais elle allait se terminer l’année suivante par la paix d’Antalkidas. À ce moment, Euripide était mort et n’avait pas eu de successeur digne de lui. Aristophane venait de faire jouer son dernier drame, remanié, le Ploutos, et le théâtre comique ne devait retrouver son éclat qu’avec Ménandre. Mais si les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers

revint à Athènes, vraisemblablement en 388. Il avait quarante ans. La guerre durait encore ; mais elle allait se terminer l’année suivante par la paix d’Antalkidas. À ce moment, Euripide était mort et n’avait pas eu de successeur digne de lui. Aristophane venait de faire jouer son dernier drame, remanié, le Ploutos, et le théâtre comique ne devait retrouver son éclat qu’avec Ménandre. Mais si les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers

double serment s'appelait ντωµοσία. On appelait aussi ντωµοσία la formule de l'accusation avec serment. C'est dans ce sens que Platon dit ici : ντωµοσίαν ναγν ναι, lire l'accusation rédigée en forme, et le serment prêté par l'accusateur. [4] ARISTOPH. Nuées, v. 221, seqq. Cette pièce avait été jouée vingt-quatre ans avant le procès de Socrate. [5] Gorgias de Léontium, ville de Sicile, disciple d'Empédocle. Il est le père des sophistes et de la rhétorique. Il s'enrichit par ses cours publics auxquels il

En 446, Eubée, l'allié de toujours d'Athènes, ioniens, se révolte contre la ligue. Mégare aussi commence à regarder du coté de Sparte, elle ne joue plus son role de verrou. Périclès va réprimer les Eubéens très violemment. Aristophane, poète Athénien, décrit dans Les nuées (pièce de théâtre) l'image d'Eubée allongée sur la table de torture. Après ça, toujours en 446, une nouvelle paix est signée entre Sparte et Athènes : la paix de trente ans. Mais elle en durera la moitié : en 431 débute la

spectacle un drame satyrique : les héros tragiques sont confrontés à des monstres ou à des bouffons. Ces scènes provoquent l’hilarité des spectateurs. Un concours de comédie est institué à Athènes en 486 avant JC. Aristophane est le grand auteur comique de cette époque. Dans ses pièces (Les Nuées, la plus ancienne qui nous soit parvenue), se mêlent grossièreté et poésie. Il critique très vivement la société de son temps, célébrant la paix et la sagesse. Au IVe siècle avant JC, la comédie devient moins

vérité. De plus, nous constatons que ses accusateurs sont tous ( si l'ont excepte Aristophane) anonymes : la lâcheté est donc bien présente. Toujours conscient de la difficulté qu'il aura à se défendre, Socrate continue tout de même sa plaidoirie et commence par rappeler les deux premières accusations: celle de penseur de la nature et celle de sophiste. Socrate s-fait donc référence à l’œuvre d'Aristophane, les Nuées et s'en moque légèrement. Puis il s’en remet aux Athéniens, et leur demandent de