Les Personnages Dans Les Bonnes De Genet

Annales zéro Objet d’étude : le théâtre : texte et représentation Séries générales (L, ES, S) Corpus de textes : 1. – J. Genet, Les Bonnes, extrait de l’Acte IV, scène 3 (1647) 2. – S. Beckett, Oh ! les beaux jours, début de l’acte premier (1963) 3. – N. Sarraute, Pour un oui ou pour un non, (1982) 4. V. Novarina, L’Atelier volant (1989) Question (4 points) 1- Quelles particularités présente l’écriture théâtrale de chaque texte ? Vous relèverez au moins une particularité pour chacun des textes

Les deux bonnes sont Claire (la petite sœur, qui semble plus révoltée, excitée à l'idée de dominer son aînée dans le rôle d'assassine) et Solange (l'aînée, qui paraît plus réservée, inquiète sur le comportement révolté de sa sœur, bien qu'elle y participe activement). Elles travaillent pour une riche femme avec qui elles entretiennent une relation assez floue. Les deux bonnes s’habillent même avec les robes de leur maîtresse nommée Madame, lors de scènes (ne pas entendre des scènes dans le sens classique

angoisses existentielles personnelles et tenter de percer leur propre mystère : cf. Genet pour qui le théâtre est le moyen d'une quête ontologique : Je vais au théâtre afin de me voir, sur la scène ( restitué en un seul personnage ou à l'aide d'un personnage multiple et sous forme de conte), tel que je ne saurais - ou n'oserais - me voir ou me rêver, et tel pourtant que je me sais être. ( « Comment jouer Les Bonnes ») 2) La catharsis Le spectateur peut, au théâtre, rechercher une catharsis

déformée : Les personnages sont imaginés afin de faire la caricature d’un trait de caractère moral ou d’une des passions de l’être humain. Une distance se crée donc avec le spectateur, qui ne s’identifie pas à eux et cette distance permet l’expression du rire chez les spectateurs qui ne se sentent pas concernés par les « malheurs » des personnages. Cette distance permet tout de même à l’illusion théâtrale de s’installer par le rire, en créant une relation entre spectateur et personnage (autre que l’identification)

livre et se propose comme tel à ses lecteurs, et plus généralement au public. Plus que d’une limite ou d’une frontière, il s’agit ici d’un seuil ou […] d’un « vestibule » qui offre à tout un chacun la possibilité d’entrer ou de rebrousser chemin ». GENETTE, Gérard. Seuils. Edition Seuil, Paris, 1987, p.7. Chapitre II : Le paratexte : escorte et signifiance Introduction Le roman de Yasmina Khadra «À quoi rêvent les loups» est accompagné d’un certain nombre d’éléments paratextuels qui le révèlent au

: Ionesco, Genet, Beckett. Comment écrire après eux ? Lagarce posait la question. Il va commencer par mettre ses pas dans ceux de Ionesco en écrivant quelques pièces marquées par le théâtre de l’absurde (dont Erreur de construction, Carthage, encore), revendiquant ouvertement l’héritage en faisant référence à La Cantatrice chauve, pièce que le metteur en scène Lagarce montera beaucoup plus tard avec un grand succès. Sa pièce Les Serviteurs fait des clins d’œil aux Bonnes de Jean Genet. Quant à Beckett

la condition humaine. Eugène Ionesco dit qu’il met en scène : « l’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rupture totale vis-à-vis de toutes les traditions théâtrales. Refus du réalisme des personnages et de l’intrigue . Combattre les illusions, littéraires et philosophiques, qui donnent une image idéalisée de l’homme. Montrer les limites du langage dans la communication : souligner l’absurdité de la vie et du monde par des discours absurdes

Aristote dans la poétique codifie le genre théâtral à partir des tragédies antiques. Il définit la tragédie comme « l’imitation d’une action sérieuse et complète, elle a une juste grandeur, son langage est agréable… les évènements y sont joués par des personnages et non racontés dans un récit ; enfin, elle provoque la pitié et la crainte, par-là, elle effectue une véritable purgation de ces deux sortes de sentiments ». le genre théâtral est donc fondé sur deux règles, dès l’Antiquité : la mimesis et la catharsis

Théâtrales " Une vie ne vaut rien, rien ne vaut une vie " ( désolé, je ne sais plus de qui c'est ....) * TRAGEDIE :- Les personnages présents sont des nobles, victimes de la fatalité. - la fin est un dénouement malheureux, qui suscite la crainte, la pitié, et force l'administration. exemple: "Phèdre" de Racine * COMEDIE : - Les personnages sont roturiers qui surmontent des obstacles liés à leur conditions sociales ou à leur caractères

le bonheur. En effet, il permet de se forger une opinion sur le bonheur, par exemple dans Antigone d’Anouilh, le personnage donne sa vision du bonheur et interpelle le lecteur. De plus, il fait réfléchir sur les sentiments humains, l’amour, le désir. Effectivement, les sentiments des personnages peuvent être ressentis par le spectateur ; par exemple, dans Les bonnes de Jean Genet, la haine dont éprouvent les deux sœurs, est ainsi ressenti par le lecteur. Enfin, le théâtre permet de révéler