Les Personnages De Lorenzo Et Du Duc

Scène 5 Lorenzaccio, A. De Musset Lorenzaccio, pièce écrite en 1834 par Alfred de Musset, est un drame romantique qui relate l’histoire de Lorenzo, un héros romantique et tragique, qui devient Lorenzaccio afin de tuer le duc tyrannique de Florence. En quoi cette scène est-elle tragique ? Nous étudierons tout d’abord le désenchantement de Lorenzo, que suit le dévoilement de Lorenzaccio. En premier lieu, on remarque la prédominance du passé composé: « j’ai commencé » (l.4), et la répétition

La Nuit Vénitienne. Or une quarantaine d’année plus tard la pièce fût adaptée pour la scène, elle a été réécrite, modifiée, et simplifiée. Lors de ses premières représentations, le rôle principal du personnage de Lorenzo a été interprété par des femmes travesties. L'interprétation du rôle de Lorenzo par une femme traduit-elle le dessein et le projet de Musset ? Nous pouvons donc nous demander si plus précisément cette interprétation par des femmes apporte-t-elle des changements notoires à l’œuvre

La première mise en scène en 1896 avec Sarah Bernhardt dans le rôle de Lorenzo créa une tradition selon laquelle seule une actrice pouvait rendre l'équivoque et la fragilité du personnage. Une tradition qui va perdurer jusqu’en 1952 avec l’arrivée triomphale de Gérard Philipe : 56 ans de rôle travesti pour le personnage de Lorenzo… Mais en créant le rôle au féminin, elle lance une mode qui durera pendant cinquante ans. En 1918, c’est Marie-Thérèse Piérat qui joue le rôle à la Comédie-Fran-

En quoi la ville de Florence est-elle un personnage à part entière ? La pièce d’Alfred de Musset Lorenzaccio est une œuvre qui n’est classifiée ni dans le genre théâtral du drame romantique, ni dans celui du drame politique, sa très grande complexité en faisant une « pièce » – c’est le terme qu’utilisait Musset pour la désigner – hybride. La ville de Florence, où se déroule l’intrigue, a une place cruciale dans l’œuvre, aussi bien sur le plan romantique et poétique que politique et actanciel

pièces mettent en scène des personnages qui ont commis des crimes. Comment les dramaturges rendent-ils compte de la violence de ces crimes ? Tout d’abord, les meurtriers, qui sont Horace (Corneille), Lorenzo (Musset) et Clytemnestre et Egisthe (Giraudoux), ne commettent pas leur crime pour les mêmes raisons. Chez Corneille, Horace a tué Curiace, un guerrier d’Albe par patriotisme pour Rome : « Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! ». Le meurtre de Lorenzo (Musset) n’a pas encore eu lieu

points communs. Tout d'abord, il y a beaucoup de points communs pour ces trois oeuvres. Dans les trois oeuvres, il y a un duc ou un roi et son bouffon en quelque sorte. Dans LE ROI S'AMUSE, nous avons le roi François Ier et son bouffon Triboulet. Dans RIGOLETTO, nous avons le Duc de Mantoue et son bouffon Rigoletto. Et enfin, dans LORENZACCIO, nous avons le Duc Alexandre et Lorenzo dit Lorenzaccio, son bouffon et son cousin.

images de Florence dans Lorenzaccio. La métaphore est m’expression de tous les personnages. On s’aperçoit que se dvt ds l’ensemble des discours tout un imaginaire de Florence qui va accéder au rang de personnage a part entière. I. La personnification de la ville en figure féminine ambiguë : un personnage à part entière. Procédé filé qui fonctionne sur un jeu d’antithèse qui renvoi au rapport contrasté des personnages a la ville de Florence. Ce procédé nous indique l’importance dramatique essentiel

mort pour ses sujets (Fils de Philippe Strozzi face au conseil des Huit) , de bannir ses opposants (Maffio et les bannis dans la scène 6 de l’acte 1) ou encore de réprimer dans le sang les émeutes qui oseraient se lever contre lui comme l’affirme Lorenzo « Florence était, comme aujourd’hui, noyée de vin et de sang » (III, 3). Ainsi, comme le dit Tebaldeo « Je sais qu’un citoyen peut être assassiné en plein jour et en pleine rue, selon le caprice de ceux qui la gouvernent ; c’est pourquoi je porte

ce fut pour lui un moyen de dénoncer la situation politique de son siècle (19e siècle) qui commanda la révolution de 1830. On s'aperçoit donc dans cette œuvre la présence remarquable de Florence en tant que ville mais aussi peut-être en tant que personnage. Question à laquelle nous tenterons de répondre dans notre développement d'idées qui va suivre en rapport avec la citation qui fait office de départ à notre réflexion : « Bien loin du décor de convention, Florence est un lieu vivant et bigarré

étages. Le parterre est à ciel ouvert et c’est là que sont les spectateurs ordinaires. Le public aisé se tient dans des galeries superposées tout autour. Cf. dessins du « Globe ». Ø La scène est donc vaste, propice à un grand nombre de personnages, et aux actions même de groupe et violentes. C’est un théâtre spectaculaire. Voir l’opposition entre le théâtre français qui est un théâtre de la parole et un théâtre anglais de l’action (cf. les Monthy Python et Caamelot). Ø Ce théâtre