Les Phéaciens

rencontre depuis qu’il a quitté Troie et ensuite parce qu’il redevient humain lui-même en les côtoyant et en leur racontant son histoire. Ainsi Ulysse est assurément apte à revenir chez lui car il est redevenu l’homme qu’il était. Son escale chez les Phéaciens est d’ailleurs la dernière jusqu’à Ithaque. L’oubli est ainsi un motif structurant des chants V à XIII de l’Odyssée. Ces chants se constituent autour de ce thème par le glissement d’Ulysse vers l’oubli qui introduit logiquement sa retrouvaille

l’unique œil. Poséidon se montre rancunier et haineux vis-à-vis d’Ulysse. * Il brise le radeau qu’Ulysse confectionne sur l’île de Calypso, le livrant durant dix jours aux courants qui le portèrent finalement jusqu’en Phéacie. * Les phéaciens qui aident Ulysse sont eux aussi punis, bien qu’ils vénèrent le dieu. En effet, une fois que ceux-ci ont déposé Ulysse en Ithaque, Poséidon transforme leur bateau en pierre, et le coule, et érige une montagne autour de la ville. La démesure de Poséidon

toutes ces figures féminines, elle est la seule à ne pas chanter. Elle a donc pour but de réconcilier Ulysse avec les femmes, et est une image de bonheur. En effet, le héros pourrait très bien épouser cette jeune princesse et vivre heureux parmi les Phéaciens : « Serait-ce un mari pour elle ? ». Cette réconciliation avec le genre féminin est nécessaire pour Ulysse, car celui-ci va bientôt retrouver sa femme fidèle Pénélope, qui attend son retour. En conclusion, Nausicaa, cette belle jeune princesse

ensuite confronté aux Pierres Planktes, puis à Charybde et Skylla. Mais, arrivés dans une île isolée, ses compagnons mangent les boeufs du Soleil. Ils partent, mais le navire est détruit, Ulysse, seul rescapé, arrive chez Calypso. Chant 13 : Les Phéaciens ramènent Ulysse dans son île natale avec de splendides présents. Poséidon, pour se venger, transforme leur navire en rocher. Athéna dissimule les cadeaux reçus et donne à Ulysse l'apparence d'un vieillard.

ordonna à son fils Hermès de se rendre chez la nymphe, afin de lui faire part de la décision des dieux : libérer Ulysse. [...] [...] Le dixième, il arriva sur l’île de Calypso. Ulysse finit son récit, de peur de se répéter. Chant XIII Tous les Phéaciens étaient sous le charme. Alcinoos décida alors d’offrir au héros d’autres présents. Chacun alla dormir. Le lendemain matin, Alcinoos lui-même alla ranger les présents sous les bancs du navire. Après cela, tout le monde revint au palais pour le repas

critiques, et à des monstres "gigantesques" dans des endroits inconnus qui lui permettent de se découvrir lui-même. Au contraire, sa rencontre avec le Peuple de Phéacie va lui permettre de s'instruire, de se former à la civilisation. En effet, les Phéaciens ont tout un rituel autour de l'acceuille de leur invités. Ulysse, qui n'est pourtant qu'un étranger va être lavé, habillé, nourrit. En plus de cela, une fête est organisée en son honneur avec comme divertissements, la venue de Demodocos, "divin aède"

Au chant VI Ulysse reste dans les bois sacré et implore sa protectrice Nausicaa , il s'agit de la plus longue étape d'Ulysse , avant de rentrer en Ithaque où il raconte ses aventures depuis son départ de Troie comme le montre les v. 120-124 aux Phéaciens qui sont un peuple marin , généreux et croyants. Son récit reprend au chant IX lorsque Ulysse se nomme et commence le récit de son retour de Troie : au v.29 son escale commence chez la merveilleuse Calypso puis au v.31 chez Circé , au v.39 il raconte

maîtres dans l’art d’accueillir les étrangers; ils s’adonnent aux pratiques religieuse telles que le sacrifice; et de la même façon que dans la société des mortels, ils possèdent des aèdes. Mais ils sont une société repliée sur elle-même: les Phéaciens n’apprécient pas les étrangers, et ne font point de commerce avec d’autres peuples. Elle représente une utopie par son absence de violence et par le fait qu’elle se suffit à elle-même. Ils sont de très bons marins, mais en aucun cas ne pratique le

héros se reprend toujours et lutte pour survivre. La comparaison avec un poulpe qu'« on arrache à sa retraite » et qui « emporte des cailloux accrochés à ses tentacules » (V, v.431-432), quand il lutte au milieu des flots pour aborder le rivage des Phéaciens, montre bien l'instinct animal qui l'habite. Ulysse est « l'endurant », une force de la nature qui résiste à toutes les agressions physiques que son voyage lui fait endurer. b) L'héroïsme de la vie L'héroïsme d'Ulysse est motivé par l'amour de

et d'aborder aux rivages de l'île d'Ogygie où habite la nymphe Calypso. Elle l'y retient pendant sept ans, puis, sur l'ordre de Zeus, le renvoie sur un radeau la huitième année. Ayant fait naufrage une nouvelle fois, il nage jusqu'au rivage des Phéaciens où il est découvert par Nausicaa, la fille du roi. Alcinoos l'accueille, le restaure, écoute son récit et le fait raccompagner à Ithaque, où, après de nouvelles épreuves, il retrouvera les siens.