Les Précieuses Ridicules Satire

costume, de sorte qu’ils sont automatiquement reconnus par le spectateur. Les textes du corpus en offrent quelques exemples parmi les plus courants. Harpagon, « premier rôle » et « barbon de comédie » dans L’Avare est un homme d’âge mûr ignoble et ridicule entièrement sous l’emprise de l’argent. Valère dans cette même pièce ou Cléante dans Tartuffe sont des jeunes premiers amoureux. On rencontre également d’autres types dans ces deux pièces comme l’intrigante Frosine dans L’Avare, ou la duègne Madame

Molière, jouée pour la première fois sur scène le 6 juin 1666 au Théâtre du Palais-Royal à Paris. Cette comédie met en scène un des jeux favoris de la noblesse sous le règne de Louis XIV, l'art du portrait. La scène se déroule dans le salon de la précieuse et hypocrite Célimène. Elle met en avant les défauts de ses « amis » avec les encouragements de ses auditeurs. C'est avec humour et ironie qu'elle argumente ses propos, dans le but de faire rire son « public ». Dans la scène sont présents, les

exemple, sont un genre théâtral où sont dénoncés, avec plus ou moins de virulence, les travers d'une époque, d'un groupe ou d'une classe sociale, ou les institutions et les valeurs en vigueur à une époque donnée. L'on pensera par exemple aux Précieuses Ridicules de Molière qui se moquent ouvertement des manières affectées et théâtrales de Magdelon et Cathos. Le théâtre cherche à susciter un effet réel pour que le spectateur prenne la fiction pour la mise en scène d'un monde possible et les personnages

loger en province et, de retour à Paris en 1659, elle triomphera avec "Les Précieuses ridicules". Protégé de Louis XIV, Molière donnera de nombreuses comédies pour la Cour et du public parisien. En 1658, il joue le Docteur Amoureux devant le roi Louis XIV et gagne sa protection. Le roi installe la troupe au Théâtre du Petit-Bourbon. Molière écrit les Précieuses ridicules en 1659. Cette satire burlesque est le premier de ses grands succès. Même si Molière crée des pièces

titre nous suggère, dans le registre comique. Ce dernier joue sur nombreux procédés pour nous faire rire. D´abord, sur le caractère de la situation elle-même. Pourtant est-ce que le pesronnages de Harpagon dans L´Avare de Molière nous semblerait si ridicule sans la scène avec quiproquo, où Harpagon prend sa fille Élise (dont parle Valère) pour la cassette d´argent dérobée? Est-ce que Les Fourberies de Scapin du même auteur deviendraient une comédie inoubliable s´il manquait une scène avec sous-entendu

l’urine pour déterminer de quoi Lucinde est malade. Mais au théâtre, il n’est pas que les gestes qui peuvent divertir, souvent les auteurs pour faire rire et divertir le spectateur ont recours au comique de caractère et c’est souvent à travers la satire d’un personnage caricatural que l’on rit. Par exemple dans le vaudeville d’Eugène Labiche, Le voyage de M. Perrichon on rit beaucoup de l’orgueil de Perrichon qui se prend pour un poète et inscrit dans le livre des voyageurs une phrase qu’il croit

conventions, la nécessité de paraître. Molière veut « corriger les vices des hommes » en les exposant « à la risée de tout le monde ». Son but est de présenter les défauts et les ridicules des hommes de son temps, même s’il cherche plus à distraire qu’à informer son public comme le ferait un véritable historien. Satire sociale et peintures de caractères, plaidoyer pour l’indépendance des femmes, charge cocasse contre la pédanterie et la préciosité, contre l’attitude intéressée d’une noblesse ruinée :

l’inégalité qui règne entre homme et femme. Mais au-delà des simples individus, cette scène dresse le portrait de toute une société. II. une satire de la société 1. un comique satirique Le registre satirique « s’en prend à son objet pour le condamner » E. Souriau, Vocabulaire de l’esthétique. Ici Molière à travers le personnage d’Arnolphe fait la satire d’une partie de la société qu’il juge obsolète. Cet extrait se caractérise par sa fonction argumentative : elle véhicule un message aux spectateurs

hausser au rang de la tragédie : Il fonde les bases de la grande comédie en cinq actes et en cinq vers. Il a écris de nombreuses pièces, comme Les précieuses ridicules en 1659, ou il aborde la comédie des mœurs qui fait la satire des travers de la société. Il est aussi l’auteur des Fourberies de Scapin (1671), de L’Avare (1668), où il dénonce les ridicules et les vices de ses contemporains ; ici l’avarice, l’érudition sotte et tyrannique dans les Femmes savantes (1672), la maladie imaginaire dans Le

Grâce à cette représentation réussi ils ont conquis le public donc le Roi. La salle du Bourbon est alors mise à leur disposition. C’est le début d’une longue série de pièce à succès qui vont y être jouées. Après que Molière est écrit « les précieuse ridicules » leurs renommée est tel que les gens venaient à Paris pour les voir. Plus tard il écrira d’autre pièce qui seront mal reçus par certains, elles créeront la polémique ou elles seront même censurées comme par exemple « Tartuffe » ou bien « l’école