Les Précieuses Ridicules Scène 11

fines moustaches se relevèrent en découvrant une rangée de dents qui lancèrent des éclairs de plusieurs couleurs dans le soleil. Je m’approchai. Des pierres précieuses étaient serties dans l’émail des canines et des incisives. Lorsque j’arrivai à deux mètres de lui, comme s’il craignait que je les vole, il cessa de sourire. Je m’arrêtai. La scène perdait son sens. Je ne savais plus pourquoi je m’étais interrompu, je n’avais même pas saisi le sens des mots, on m’avait dérangé. Je le lui dis avec brutalité

structurée des perceptions des acteurs et des observateurs, nous pouvons mettre en évidence des comportements à développer lors de conflits, et aussi ceux à éviter. L’enseignant doit toujours être extérieur à la scène pour être le garant de la procédure. Il peut interrompre la scène pour recentrer le problème. Au fur et à mesure de l’installation de la confiance au sein du groupe, le scénario sera de plus en plus laissé à la créativité de l’apprenant et des interactions du groupe acteurs. Importance

d’une complexion de l’âme liée à la condition et à l’éducation. En outre, elles sont le signe de la conversion morale, quand bien même le cœur se serait égaré, puisque tout 9 Ibid., p. 75. Des Grieux parle en ces termes de Tiberge. 10 Ibid., p. 89. 11 Ibid., p. 62. 12 Ibid., p. 109. © A rm an d C ol in | T él éc ha rg é le 1 6/ 10 /2 02 2 su r w w w .c ai rn .in fo ( IP : 9 3. 19 .1 06 .1 48 )© A rm and C olin | T éléchargé le 16/10/2022 sur w w w .cairn.info (IP : 93.19.106.148)Fon ction

CHAPITRE II : AUX FRONTIÈRES DE L’ « ART » SAVANT ET DE L’ « ART » POPULAIRE.......................................................................................................... ..........11 A. LA FAUSSE PISTE DU FOLKORE.....................................................................................11 B. DES RELATIONS INTERTEXTUELLES ?.........................................................................13 C. DES CONTES DE « VIEILLES »..................................................

Oh ! Que j’aime Kate ! Romances sans paroles, P. Verlaine (1874) c) Hélas ! Il y a plus de péril pour moi dans ton regard que dans vingt de leurs épées : que ton œil me soit doux, et je suis à l’épreuve de leur inimitié. Roméo et Juliette, Acte II, scène 2, W. Shakespeare (1594) Exercice 2 Indique quelle figure de style est utilisée dans les vers suivants : a) Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté. (Ronsard) b) La forêt a voilé ses colonnes profondes. (A. de Vigny) c) Ô temps

prend ("Les Indolents ") mais sait-on pourquoi ("En sourdine "). Cette poésie symboliste avant la lettre, et sortie toute armée du cerveau du poète, suggère en de véritables tableaux décoratifs, les splendeurs et les illusions d'une société faite de précieuses, de figures sentimentales et de faunes railleurs s'ébattant dans un parc. Les habitudes d'un milieu galant et frivole sont observées avec une ironie attendrie ("Sur l'herbe " - "A la promenade ") et décrites d'une touche légère : le poète unit ls

musicienne qui jouait du violon dans un orchestre itinérant et était professeuse de piano. Comme l’orchestre se produisait sur des scènes de casinos en province (en particulier, celui d’Arcachon) il fut, dès sa plus tendre enfance, sensibilisé à la scène et au phénomène du spectacle. Mais, comme, au premier entracte, on l’envoyait se coucher, il terminait mentalement les pièces avant de s’endormir. Plus tard, lorsqu’il vit les vrais dénouements, il fut souvent fort déçu. Très tôt pris de passion pour

musicienne qui jouait du violon dans un orchestre itinérant et était professeuse de piano. Comme l’orchestre se produisait sur des scènes de casinos en province (en particulier, celui d’Arcachon) il fut, dès sa plus tendre enfance, sensibilisé à la scène et au phénomène du spectacle. Mais, comme, au premier entracte, on l’envoyait se coucher, il terminait mentalement les pièces avant de s’endormir. Plus tard, lorsqu’il vit les vrais dénouements, il fut souvent fort déçu. Très tôt pris de passion pour

5 ACTE PREMIER - SCÈNE I..............................................................6 SCÈNE II...........................................................................................13 ACTE DEUXIÈME - SCÈNE I .........................................................17 SCÈNE II...........................................................................................19 SCÈNE III ..........................................................................................23 SCÈNE IV..............

Reconnaissez, mes filles, l'adorable bonté de Dieu, et priez pour moi.» Il y a dans ces minces ouvrages de théologie enfantine mille contes de cette sorte qui donnent trop de prix à la puret pour ne pas rendre en même temps la volupté infiniment précieuse. Le Jardin d'Épicure 2 Le Jardin d'Epicure En considération de leur beauté, l'Église fit d'Aspasie, de Laïs et de Cléopâtre des démons, des dames de l'enfer. Quelle gloire! Une sainte même n'y serait pas insensible. La femme la plus modeste et