Les Quarante Huitards Agulhon

Les Quarante-huitards Résumé du livre de Maurice Agulhon L’année 1848, est marquée par la révolution du 22 au 24 février, elle entraine la chute de la monarchie et l’avènement de la Seconde République. Cette révolution française est aussi un phénomène qui influence l’Europe avec le printemps des peuples. A ce titre, Maurice Agulhon montre que la génération des 48ards est particulière en ce qu’elle est baignée d’idéaux révolutionnaires et romantiques. L’esprit 48ards est emprunt de libéralisme

L’œuvre de Maurice Agulhon, bien que mal connue du grand public, a eu, pour les contemporanéistes, un retentissement comparable à ce que Marc Bloch puis Georges Duby ont apporté aux médiévistes. Il a contribué à renouveler tout à la fois l’histoire politique, l’histoire sociale et l’histoire culturelle des XIXe et XXe siècles, en posant des questions d’une grande nouveauté, puisées pour certaines dans l’ethnologie1. Maurice Agulhon, né à Uzès en 1926, a grandi dans une famille d’instituteurs, « solidement

comme en témoigne une bibliographie qui ne comporte pas moins de 267 titres, dont près de la moitié concernent directement Courbet. Il avait déjà fait connaître le résultat de ses recherches dans La France démocratique. Mélanges offerts à Maurice Agulhon 1, sous le titre « Une allégorie républicaine : L'Enterrement à Ornans ». Le livre dont il s'agit ici propose une synthèse plus complète sur une question passionnante et difficile. Exposé au salon de 1851 après l'avoir été successivement à Ornans

désastreuse. La question sociale reste donc en suspend, le rêve de république sociale s’évanouit, et la nouvelle république s’immobilise finalement dans le conservatisme. Bibliographie : - 1848, Jean Sigman, Calmann-Lévy, 1970 - Les Quarante-huitards, Maurice Agulhon, Folio Histoire, 1975 - La France de 1815 à 1848, Jean-Claude Caron, Cursus, Armand Colin, 2000. - Les révolutions, Jean Tulard, Tome 4, Fayard, 1992

les différentes forces politiques, quant aux élections, outre la concurrence même face aux électeurs, tient dans l'idée que ces élections viennent trop tôt dans une France qui souffre encore d'analphabétisme politique, selon l'expression de Maurice Agulhon, et qui ne serait donc que peu représentative de l'avis d'une population facilement manipulable et peu informée. Après des manifestations de la gauche radicale, le Gouvernement Provisoire consent à un report minime des élections mais les partisans

couronne impériale. B. Quels héritages ? Les débuts du socialisme en France En France, le mouvement populaire insiste sur le caractère social de la nouvelle révolution : « Vive la République démocratique et sociale ». La République des quarante-huitards débouche naturellement sur le socialisme. Elle est l'ancêtre de l'idéologie de gauche. Il faut noter que la plupart des membres du gouvernement provisoire ne concevaient pas les besoin réels du peuple. D'ailleurs, la classe ouvrière n'y est représentée

absolue en 1789, la question qui divise les Français est celle du régime politique à donner au pays. Durant une longue période la République demeure plus une aspiration qu’une réalisation concrète (c’est le temps de « Marianne au combat », Maurice Agulhon). Et l’échec de la IIe République et l’avènement d’un nouvel Empire semblent donner au pays une autre orientation. Il faut attendre 1879 pour voir la République durablement installée Problématique : Comment expliquer l’instabilité politique

productions idéologiques. L’enseignement de l’Histoire des Idées Politiques est en crise et ce à cause des débats à l’intérieur de ce sous-champ. Manuels conseillés : - Olivier NAY, Histoire des idées politiques, Armand Colin - Maurice Agulhon, Histoire de France, Hachette, Poche Pluriel INTRODUCTION : DE L’HISTOIRE DES IDEES POLITIQUES A L’HISTOIRE SOCIALE DES IDEOLOGIES POLITIQUES  a) Les cours d’histoire des idées politiques : une tradition d’enseignement (la disposition scholastique

Aubert & Cie, ; Barton, 1850, p. 2 - 3. [ 44 ]. Guide des promenades…, op. cit., p. 120. [ 45 ]. Mathilde LARRERE, “ Les fêtes politiques de Juillet ”, Les Grands Boulevards…, op. cit., p. 193 à 196. [ 46 ]. Nous suivons ici Maurice AGULHON, Les Quarante-Huitards, Paris, Gallimard, “ Archives ”, 1992, p. 39 à 45. [ 47 ]. Le Palais-Royal, le boulevard du Temple et le jardin des Tuileries jouent déjà un rôle important sous la Révolution. Voir la journée du 12 juillet 1789 (Palais - Royal et Boulevard

avec Reinach, Spüller, Allain-Targé, Antoine Proust, Paul Bert, Ranc) qui s’étendra à l’ensemble du parti républicain (mais certaines le prennent toujours pour un dictateur patriote) dont il est le stratège. Composé de : extrême gauche des quarante-huitards (Louis Blanc, Schoelcher, Hugo, Quinet) + radicaux (Clemenceau, Camille Pelletan avec le programme de Belleville) + Centre-gauche (Ferry, Grévy, Simon, Favre + anciens orléanistes Léon Say, Dufaure, Casimir-Perrier). Soutiens forts : Rhône, Côte-d’Azur