Les Riche Sont Ils Plus Heureux Que Les Pauvres

(Correspondance, à M. de Malesherbes) Un homme vraiment heureux ne parle guère et ne rit guère ; il resserre pour ainsi dire son bonheur autour de lui. (Emile ou De l'éducation) La feinte charité du riche n'est en lui qu'un luxe de plus ; il nourrit les pauvres comme des chiens et des chevaux. (Correspondance, à M. Moulton) Ces deux mots patrie et citoyen doivent être effacés des langues modernes. (Emile ou De l'éducation) Il y a souvent plus de stupidité que de courage dans une constance apparente

PRESENTATION Preface Je hay plus que la mort un jeune casanier, Qui ne sort jamais hors, sinon aux jours de feste, Et craignant plus le jour qu’une sauvage beste, Se fait en sa maison luy mesmes prisonnier. Mais je ne puis aymer un vieillard voyager, Qui court deça dela, et jamais ne s’arreste Ains des pieds moins léger que léger de la teste, Ne séjourne jamais non plus qu’un messager. L’un sans se travailler en seureté demeure, L’autre, qui n’a repos jusques à tant qu’il meure

sage ». « Amour, gloire et beauté » : un slogan qui en fait rêver plus d’un. Nombreux sont ceux qui pensent que ces critères permettent d’atteindre le bonheur. Autrefois, les hédonistes pensaient déjà qu’une grande quantité de plaisirs menait au bonheur. Cependant, le bonheur vient à qui sait être attentif à la vie et à qui sait profiter des mille occasions que chaque journée offre, pour être pleinement et consciemment heureux. En effet, il suffit de petites attentions, de rencontres, de regards

d’esprit et très savant ; de plus, il était riche, et, partant, il en était plus sage encore : car, ne manquant de rien, il n’avait besoin de tromper personne. Sa famille était très bien gouvernée par trois belles femmes qui s’étudiaient à lui plaire ; et, quand il ne s’amusait pas avec ses femmes, il s’occupait à philosopher. Près de sa maison, qui était belle, ornée et accompagnée de jardins charmants, demeurait une vieille Indienne, bigote, imbécile, et assez pauvre. Le bramin me dit un jour :

le monde extraordinaire de l'Eldorado qui est un lieu utopique, situé quelque part en Amérique du sud,(on ne sait pas exactement où ) sur l’ancienne patrie des Incas , dont les habitants parlent le péruvien. Ce pays idéal est un monde extrêmement riche, beau, et grand, brodé de montagnes et où la population est accueillante, polie et heureuse de se trouver dans ce pays. Le sage raconte que l'innocence et la félicité des habitants de cette terre s'explique par le fait qu'un prince Espagnol a ordonné

nouvelles entraves au faible et de nouvelles force au riche, détruisant sans retour la liberté naturelle fixèrent pour jamais la loi de propriété et de l'inégalité, d'une adroite usurpation firent un droit irrévocable et pour le profit de quelques ambitieux assujettirent désormais tout le genre humain au travail, à la servitude et à la misère ». L'accroissement des richesses s'est accompagné d'une corruption de la société qui a vu naître des inégalités. Plus encore, le progrès matérielle de la société s'est

puis, qui sont trop heureux dans l'occasion de nous trouver cent fois plus honnêtes gens qu'eux. Fi ! que cela est vilain, de n'avoir eu pour tout mérite que de l'or, de l'argent et des dignités : c'était bien la peine de faire tant les glorieux ! Où en seriez-vous aujourd'hui, si nous n'avions pas d'autre mérite que cela pour vous ? Voyons, ne seriez-vous pas bien attrapés ? Il s'agit de vous pardonner ; et pour avoir cette bonté-là, que faut-il être, s'il vous plaît ? Riche ? non ; noble ? non

Deux famille pauvres, les Tuvache et les Vallin, vivaient misérablement mais paisiblement dans les champs. Dans chaque maison il y avait quatre enfants. Un jour M. et Mme d’Hubières vinrent voir les Tuvache. Ce riche couple, qui n’avait pas d’enfants, proposa aux deux paysans d’adopter leurs fils cadet Charlot, en contrepartie d’une pension qui leur sera versée chaque mois. Scandalisée par cette proposition, la mère Tuvache, soutenue par son mari, rejeta vivement l’offre du couple, arguant qu’ils

et publié en 1761. Ce texte presente un bramin, sage, savant, plein d'esprit, riche et malheureux car il est conscient de son ignorance sur la nature de l'âme, de la pensée, du temp. Sa voisine, quant a elle,. Le bramin se rend alors compte qu'il serait heureux s'il était sot, mais ne voudrait pas d'un tel bonheur. Tout le monde convient alors que la raison contribue au mal-être et qu'il faut être sot pour être heureux, tout en constatant qu'ils ne souhaitent pas d'un tel bonheur. Dans Le mondain

moyens de production, aboutissant à un gain d’efficacité. Le progrès technique est il la condition du bonheur ? Se demander si le progrès technique est la condition du bonheur revient à s'interroger sur le fait de savoir si l'homme peut être heureux sans progrès technique. Pour cela nous verrons tout d’abord que le progres tech est la condition du bonheur. Ensuite nous verrons que le Progrès technique n’est pas la condition du bonheur. Enfin nous verrons comment rendre le progrès technique