Les Règles Classiques Dans Hernani

• « Arts modernes » : Opposition au classicisme. Romantiques sont politiquement engagés contre la littérature classique. ( Adjectif « moderne » a une valeur polémique. « Moderne » = mot déictique comme « ici », « demain » : « moderne » varie selon les situations d’énonciation. • « Intimité » : Art romantique subjectif, mise sur l’expression individuelle. Art classique s’emploi à imiter ce qui diffère de l’art romantique = cherche l’expression individuelle d’où l’ « intimité ».

Musardises, • 1890 : Ode à la musique, • 1890 : Les Deux Pierrots, • 1894 : Les Romanesques, • 1895 : La Princesse lointaine, • 1897 : Pour la Grèce, • 1897 : La Samaritaine, • 1897 : Cyrano de Bergerac, • 1900 : L’Aiglon, • 1902 : Un Soir à Hernani, • 1903 : Discours de Réception à l’Académie française le 4 juin 1903, • 1904 : Chantecler, • 1908 : Les bois sacré, • 1911 : La Dernière Nuit de Don Juan, • 1915 : Vol de la Marseillaise, • 1922 : Cantique de l’aile. 1) Situation du passage

du théâtre classique du XVIIème siècle. Aussi bien pour les comédies comme les "grandes" comédies de Molière telles que Le Misanthrope jouée pour la première fois le 4 juin 1666 au Théâtre du Palais-Royal, Tartuffe de 1664 ou L'école des Femmes de 1663, que pour les tragédies comme celles des grands tragédiens Racine et Corneille, respectivement Andromaque représentée dès 1667 et Le Cid de Janvier 1637. Enfin, le drame romantique du XIXème siècle n'échappe pas non plus à l'écriture en vers : Hernani de Victor

de l’individu est plus important que les droits de la société. L’amour est l’espace plus individuel parce que chaqu’un peut avoir son propre idée de l’amour. CLASSIQUE // ROMANTIQUE Goethe : Il devient une figure très importante pour les romantiques. Sain→ classique Malade → (psychologiquement) romantique. De plus en plus, le rêve est séparé de la réalité. Les romantiques ne pensent pas aux choses matérielles. Ils veulent changer les choses mais

Romances sans paroles) Il existe aussi des vers de 2 et de 4 syllabes, des vers impairs : 3, 5, 7, …syllabes (rarement utilisés), des vers libres : suite de vers de longueur inégale et dont les rimes sont combinées de façon variée ; dans la poésie classique, on les trouve chez La Fontaine, par exemple. Dans la poésie contemporaine, ils désignent des vers non rimés et irréguliers. 2. La rime Elle est le point central de la versification. Elle implique qu’au moins le dernier son d’un vers trouve son

défiance et d'examen, ont reconnu que ce que font leurs fils est une conséquence de ce qu'ils ont fait eux-mêmes, et que la liberté littéraire est fille de la liberté politique. Ce principe est celui du siècle, et prévaudra. Ces ultras de tout genre, classiques ou monarchiques, auront beau se prêter secours pour refaire l'ancien régime de toutes pièces, société et littérature ; chaque progrès du pays, chaque développement des intelligences, chaque pas de la liberté fera crouler tout ce qu'ils auront échafaudé

est apparu en Europe au XVIII° siècle notamment en Grande-Bretagne et en Allemagne, puis au XIX° siècle en France, en Italie et en Espagne. Il se développe en France sous la restauration et la monarchie de Juillet, en opposition avec le mouvement classique jugée trop rigide et le rationalisme des philosophes des lumières. Il est né en Angleterre et en Allemagne autour de 1795, mais déjà quelque temps avant on pouvait retrouver ce genre dans des œuvres comme Les Confessions (1775-1780) dans lesquelles

et a pris toute son ampleur au cours du XIXème siècle. Il se développe parallèlement au néo-classicisme jusqu’aux environs de 1830. Le romantisme se caractérise par une volonté des artistes de s’opposer au classicisme dont il en rejette les règles et les codes contraignants, et au rationalisme du siècle des Lumières. Ainsi, les œuvres romantiques exaltent les sentiments de l’auteur et ses sensations. Ils revendiquent l’individualité. Ils veulent faire connaître leurs expériences personnelles

plaisir qu’elle procure au spectateur ainsi que sa validation car c’est elle qui fait persister le théâtre. Mais il ne peut pas uniquement reposer sur son triomphe et sa popularité, ce serait oublier ses autres fonctions, énoncées par les règles de théâtre classique. Or, il est aussi nécéssaire de prendre en compte l’aspect littéraire du théâtre, ainsi que le lecteur du texte théâtral face à son livre, qui demeure aussi important qu’un spectateur lors d’une représentation. Comme l’affirme Louis

signe premier de l'énonciation : « je n'imitais personne, je m'exprimais moi-même pour moi-même », Lamartine. Ainsi, le romantique est une « force qui va », Hernani, Hugo. Un Moi absolu qui s'autopose comme une force qui va. L'usage du verbe aller intransitif, nécessitant obligatoirement un complément, est une impossibilité linguistique. Hernani se définit donc comme une « force qui va » sans finalité exprimée. Ce qui compte, c'est le mouvement. Ce qui permet de vivre et de créer, c'est l'autoposition