Les Rêveries D Emma

 L'éducation d'Emma Connaître les lectures et les goûts d'Emma permet d'entrer dans la conscience d'Emma = raison pour laquelle Flaubert les détaille. Emma n'est presque pas un personnage particulier mais un type de personnage, de jeune fille, du milieu du XIX° siècle. le point de vue d'Emma qui commence à s'exprimer dans les chap 2 p 33 (434), 4 (le mariage), 5 p 50 (1030-1040) est celui de la déception. l'explication* est donnée par le retour en arrière du chp 6 p 56 (1206-7), et cela est

& pensées les plus refoulés, enfin exprimés ? Les romanciers chercheraient-ils donc à permettre aux Hommes d'enfin pouvoir se révéler à travers ces personnages ? Par "clandestins" on peut comprendre qu'ils ne sont que de passage, pour une ou deux rêveries, ils s'imprègnent de nos pensées. S'il est vrai que l'on puisse avoir la même conception du personnage que Sylvie Germain, il est aussi vrai que certains romanciers utilisent leurs personnages afin d'émettre une vision plus réaliste de la société

enlèvements, les retrouvailles, les amours impossibles traités sous cette forme entrent dans la définition du romanesque. Toutefois, on parlera aussi d'esprit romanesque pour désigner, chez un sujet, une tendance à la rêverie et un désir d'aventures amoureuses extraordinaires. Emma Bovary est l'incarnation même de l'esprit romanesque. désir : Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel

principal est Emma, épouse de Charles Bovary un officier de santé établit à Tostes. Madame Bovary, des éléments romantiques insuffisants pour en faire une oeuvre véritablement romantique Il est vrai qu’à la lecture de cette oeuvre à travers laquelle, l’auteur Flaubert a voulu montrer sa particularité par rapport à courant littéraire précis, on peut recenser quelques éléments caractéristiques du romantisme tels que la révolte, les émois de la passion, le goût de la rêverie ou encore le moi

le voit notamment grâce à l'agonie d’Emma et à l’opération du pied. C’est avant tout une satire du Romantisme. En effet, Flaubert se moque du Romantisme et s’applique à prendre tous les thèmes de celui-ci pour les réduire à néant, comme la nature où Emma commet l’adultère). • Flaubert écrit ce roman de 1851 à 1856. À partir d’octobre, le texte est publié dans la Revue de Paris. En 1857, le gérant de la revue, l’imprimeur et Gustave Flaubert sont jugés pour « outrage à la morale publique et religieuse

paraissent, et leurs entours se présentent à nos yeux en même temps qu’ils s’y présentent eux-mêmes. Dès la première entrevue de Bovary et d’Emma, la ferme, Emma, le Père Rouault, tout se lève devant nos yeux en une seule page. Quand Flaubert nous mène à Rouen avec Emma, il ne commence pas par nous décrire Rouen par le menu. Nous habiterons Rouen avec Emma et Léon et nous le verrons successivement, comme ils le voient, autour d’eux, se levant autour de nous comme autour d’eux, et mêlé à la vue que nous aurons

capitaliste, au monde moderne qui se met en place. II/ La scène de séduction 1/ Mme de Rênal : Ce personnage féminin incarne parfaite la femme bourgeoise de cette époque dont nous avons maints échos dans la littérature, à commencer par la fameuse Emma Bovary de Flaubert, et certaines femmes de Maupassant. Mariée trop tôt, estimant sont mari mais ne l’aimant pas, ce personnage découvre la passion amoureuse tardivement, elles se sent coupable et est une proie facile pour les jeunes ambitieux de la

la famille Delamare (modèles des personnages)7 ; Charles est le « bouvard de Ry » ou le « bouvard d’y – d’ici », le « y » étant la première lettre du nom de village Yonville. Enfant, « il suivait les laboureurs » (66) ; chez les Rouault, rencontrant Emma, il l’effleure, « elle se redress[e] toute rouge et le regard[e][…] en lui tendant son nerf de bœuf » (sa cravache, 75); Charles « porte un couteau dans sa poche, comme un paysan » (167). Après son mariage, et même s’il part à cheval sur les routes

moins large que les romans, et les intrigues sont réduites par rapport à celles de ces derniers. Beaucoup d’auteurs ont essayé le conte et la nouvelle, par exemple Flaubert, Zola et Balzac. Leurs contes et leurs nouvelles véhiculent généralement la rêverie, l’étrange, le fantastique et le morbide : il s’agit en fait d’un genre refuge dans lequel la réalité du monde est oubliée. 2) Découverte du réalisme Après 1848, les lecteurs de romans découvrent le réalisme, terme utilisé à l’origine utilisé par

faiblesses du courant romantique - comme l’expression du beau, l’intimité, la spiritualité, les couleurs, l’aspiration vers l’infini - dont il ne peut nier l'influence sur son écriture. Il se pose des questions, peut-être ne valons-nous pas mieux ? La rêverie est sans doute nécessaire pour survivre. Extrait n°1 Nous commençons avec un premier extrait de Madame Bovary, l’oeuvre majeur de Flaubert qui raconte l’histoire d’une jeune femme, épouse d'un médiocre officier de santé, rêvant de luxe et d'amours