Les Sapins Apollinaire Alcools

Ensuite Paul Verlaine dans sa célèbre "Chansons d'automne", se laisse emporté par le temps à travers une comparaison avec la chute d'une feuille à l'automne, illustré par "l'automne" de Arcimboldo. Alors que la Seine emporte la vie et l'amour, Apollinaire, lui, reste sur "le pont Mirabeau" à méditer sur la fatalité de la mort lié au temps. Enfin, le dernier poème choisi est "La fuite du Temps" selon Zhu Ziqing, poème en prose traduit du chinois, qui souscrit l'idée que les jours s'échappent mais

fluide s’allie chez elle aux efforts du vivant. Goitreuse, elle halète… Et ce cœur qui bat gros, ces paupières ridées, cette bouche hagarde m’apitoient à la lâcher. Françis Ponge (27 mars 1899-6 août 1988) Texte 2 : Le pont Mirabeau-Appolinaire-Alcools-1913 Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis

un poème du Xxème siècle , il fait parti du receuilAlcool parut en 1913. Dans ce texte , on a une absence de la ponctuation donc pas d'arrêt , cela peut se comprendre comme un temps qui ne s'arrête jamais. Ce poème a un sens unique qui est pour Apollinaire la volonté de ne pas oublier surtout l'amour. On trouve une comparaison de l'amour « l'amour s'en va comme la vie est lente et comme l'espérance est violente ». On a une modernité de ce poème qui est montré par une mise en page. Cette mise en page

grande folie La nuit descend On y pressent Un long destin de sang Guillaume Apollinaire, 30 janvier 1915, Nîmes Biographie : Né en 1880 à Rome, Guillaume Apollinaire fait de nombreux voyages en compagnie de son frère et de sa mère. A partir de 1907, il vit de sa plume en publiant des poèmes,en particulier le célèbre recueil Alcools. En 1914 il s'engage dans le but d'obtenir la nationalité française. Apollinaire poursuit à Nîmes son instruction militaire lorsque Lou (Louise de Coligny-Châtillon)

B - Textes complémentaires : autour du poème en prose 1 - Rimbaud - "Les ponts" 2 - Rimbaud - "Aube" 3 - Ponge - "Le pain" 4 - Bertrand - "La ronde sous la cloche" V - Lecture cursive - Apollinaire - "Alcools" (sauf le bestiaire) VI - Travail personnel - Constitution d'un corpus personnel de textes poétiques choisis dans les œuvres proposées par le manuel. - Les élèves ont appris et récité un certain nombre de textes poétiques : "Le

Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux. Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés. Que

"Le Pont Mirabeau" Apollinaire, Alcools (1912 Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante

forme la plus réussie: l'homme. Ou mieux encore, la femme. Dessin: Robert Petit-Lorraine Jean-Pierre Rosnay 2 TABLES DES MATIÈRES AUTEURS A. de Lamartine G. de Nerval A. de Musset V. Hugo Ch. Baudelaire P. Verlaine A. Rimbaud G. Apollinaire P. Éluard L. Aragon R. Char H. Michaux R. Desnos P. Fort F. Ponge J. Prévert L. Sédar Senghor Notes …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………

Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux. Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés. Que le

Alcools Guillaume ApollinaireOeuvre du domaine public.En lecture libre sur Atramenta.netZoneÀ la fin tu es las de ce monde ancienBergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matinTu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaineIci même les automobiles ont l’air d’être anciennesLa religion seule est restée toute neuve la religionEst restée simple comme les hangars de Port-AviationSeul en Europe tu n’es pas antique ô ChristianismeL’Européen le plus moderne c’est