Les Sapins Apollinaire Alcools

Baudelaire 14 « L’horloge », Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire 15 « Salut à Versailles », La Cité des eaux, Henri de Régnier 16 « Chanson d’Automne », Paul Verlaine 18 « Le pont Mirabeau », Guillaume Apollinaire 19 « Automne malade et adoré », Alcools, Guillaume Apollinaire 20 « Je crains pas ça tellment… », L’instant fatal, Raymond Queneau 21 Les Antiquités de Rome, Joachim du Bellay Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Et rien de Rome en Rome n’aperçois, Ces vieux palais

qu'il est intéressant de voir à travers les œuvres de plusieurs auteurs la perception commune d'une même société. (Horace (-65 à -8), Odes ; Lamartine, Les Méditations poétiques ; Victor Hugo, Les Contemplations ; Alfred de Musset, Les Nuits ; Apollinaire, Alcools ;…) La poésie engagée à elle aussi de tous temps exister mais elle s'est plus concrètement manifester lors de l'apparition de guerres civile, militaires, philosophique et surtout politique dans la fin des années 1800, le but de cette dernière

Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux ! Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés !

que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux. Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés

nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semainesNi temps passé Ni les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeure. Guillaume Apollinaire, Alcools. Soleils Couchants. Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées; Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit ! Tous

et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit. La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom. Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse. Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant

amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d'ahan Ton cours vers d'autres nébuleuses Je me souviens d'une autre année C'était l'aube d'un jour d'avril J'ai chanté ma joie bien-aimée Chanté l'amour à voix virile Au moment d'amour de l'année Apollinaire, Alcools 1913 Le lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et

d'époques différentes ce qui me permet de vous prouver que le thème du temps qui passe est un thème qui a traversé les siècle , les époques et les styles. Mon anthologie s'ouvrira donc sur le poème “Le pont Mirabeau” de Guillaume Appolinaire extrait de Alcools paru en 1913 où il parle de sa peine à la suite d'une rupture, cette peine qui demeure face au temps, nous y assossirons une citation de Properce ainsi qu'une citation de Virgile. Pour ce poème j'ai choisis de prendre un tableau d'une femme triste

Page 5: Comme on voit sur la branche de Pierre Ronsard Page 6 : Marquise, si mon visage… de Pierre Corneille Page 7: Le lac d’Alphonse de Lamartine: Page 9:L’horloge de Charles Baudelaire : Page 10: Automne malade de Guillaume Apollinaire : Page 11: Un homme passe sous la fenêtre et chante de Louis Aragon Page 12: Le front couvert de Paul Eluard : Page 13: Précisions (sermon) de Jean Tardieu : 10) Comme les journées sont longues de Tryo: Les Antiquités de Rome de

trop doux. Je crains toujours, — ce qu’est d’attendre! — Quelque fuite atroce de vous. Du houx à la feuille vernie Et du luisant buis je suis las, Et de la campagne infinie Et de tout, fors de vous, hélas! Apollinaire (1880-1918) : Sous le pont Mirabeau, Alcools (1913) Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine           Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans