Les Sentiments Des Poilus Dans Les Tranchées

 La Chanson de Craonne Paroles Quand au bout d'huit jours, le r'pos terminé,
On va r'prendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile.
Mais c'est bien fini, on en a assez,
Personn' ne veut plus marcher,
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots.
Même sans tambour, même sans trompette,
On s'en va là haut en baissant la tête. Refrain Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes.
C'est bien fini, c'est pour toujours,
De

les raisons d’une communauté d’intérêts issue de la « culture de guerre ». I. L’enfer des tranchées : le sacrifice des combattants ← Mobilisation massive de la population masculine pour le front : +8M d’hommes (90% des classes 1914-1917 sont mobilisées, appel aux réservistes, appel aux volontaires, aux populations des colonies) ? La découverte de la barbarie ← Violence des combats ( Tranchées, bombardements, offensives meurtrières ( brutalisation des comportements (ex corps à corps à

Sarajevo. Partout, la résignation ou le patriotisme prévalent, tous sont persuadés de l'emporter en quelques semaines. Ces espoirs sont déçus et dès l'automne 1914 et ce jusqu'à l'automne 1917, le front s'enlise dans une ligne de front composée de tranchées parallèles de la Suisse à la mer du Nord. B. L'entrée dans une guerre totale Les belligérants mobilisent toutes leurs ressources pour une guerre totale : les empires coloniaux sont mis à contribution pour les vivres, les matières premières

plusieurs titres avant d’être appelée comme cela : - Chanson de lurette, - Une chanson sur Verdun, - Chanson de Craonne. B- L’auteur L’auteur de cette chanson est anonyme même si on suppose que ceux sont les poilus qui l’ont écrite. Les paroles ont finalement été recueillies par Raymond Lefèvre et Paul Vaillant-Couturier. 2) Situer l’œuvre dans son contexte historique et artistique A- Son contexte historique Le texte définitif suit une offensive meurtrière

première guerre mondiale, il s’engage comme volontaire dans l’artillerie afin de voir par lui-même, pour avoir confirmation que cela se passe comme cela. Puis il reçoit une formation de mitrailleur et participe à de nombreuses campagnes dans les tranchées entre novembre 1915 à décembre 1916 où il y réalisa des croquis de paysages désolés et ravagés. Il combat en Russie et en France (Artois, Champagne, puis dans deux grandes batailles sur les bords de la Somme). À sa demande, et à plusieurs reprises

couleurs les plus employées sont le gris, le marron et le rouge. Elles symbolisent la pluie, la boue et le sang dont parlent tous les témoignages de poilus. Dans cette œuvre Otto Dix utilise principalement des nuances de rouge et de brun. La couleur dominante est le brun, brun de la terre des tranchées, environnement quotidien et unique horizon des poilus. - La touche : elle est très lisse, on ne peut distinguer les coups de pinceaux. Cet effet est dû à la technique utilisée (tempera et glacis).

où on peut la voir : Ce tableau est conservé au Stadmuseum à Dresde en Allemagne. DESCRIPTION et ANALYSE : Panneau de gauche : Des soldats en armes portant sac au dos (il est possible d'identifier là les armes et l'uniforme portés par les poilus) tournent le dos au spectateur et marchent dans la brume, ainsi ils forment une armée humaine sans visage et sans identité, masse aveugle avançant d'un même pas vers le front et ses atrocités. Panneau central : L'arrière plan du panneau central

censure obéit à plusieurs principes 1 tenir les civils dans l'ignorance des conditions de vie des poilus Nous risquons de ne pas nous comprendre si tu parles "arrière" et moi "front". Les sacrifices de tout ordre, de toute nature, sont une loi que le poilu voudrait voir partager en deçà des lignes à la manière du front Carte de sucre ? "C'est donc qu'il y a du sucre" dit le poilu. —Taxes sur entrée au cinéma ? " C'est donc qu'ils vont au théâtre, les gars ! " —Charbon

discussion aux ordres. Ils peuvent aussi avoir l’obligation de tuer, souvent pour échapper eux-mêmes à la mort. L’expérience singulière de la guerre des tranchées doc 5p83 Cette modalité n’occupe qu’une partie de la Première Guerre mondiale, de la fin de l’année 1914 à la fin de l’année 1917. Mais elle en a marqué la spécificité. Les tranchées sont creusées dans la terre, d’environ 2 mètres de profondeur, reliées entre elles par des boyaux d’accès. Elles permettent donc aux troupes de s’abriter

des Etats-Unis, furent les premiers à utiliser le tank pendant la bataille de Flers dans la Somme le 15 septembre 1916. Mais pendant toute cette guerre, l'arme la plus redoutable et crainte par les soldats fut l'obus, qui peut anéantir toute une tranchée et donc causer de glissements de terrain qui engloutissent les soldats. Beaucoup de soldats sont morts à cause de l'explosion d'un obus : effet de souffle, ou soldat frappé un éclat de métal,leurs violence est démontré dans la photographie « Le