Les Troyennes

initiatique : le héros de Virgile, en faisant halte dans l’antre de la Sibylle et en visitant sur ses pas les terres infernales, accède à la révélation- le regard que porte le poète sur le Destin et l’Histoire de la Ville éternelle : Énée installera les Troyens sur le sol du Latium , ce qui conduira à la fondation de Rome. Il renaît pour accomplir sa destinée.I. L’épopée- Dans l’Antiquité le mythe (discours dont la vérité ne se discute pas, mais qui le fonde) fournit une réponse aux interrogations humaines

Troie n'aura pas lieu La Guerre de Troie n'aura pas lieu est écrite par Jean Giraudoux en 1935. Elle repose sur un épisode de la mythologie grecque, l'enlèvement d'Hélène épouse du roi Sparte par le prince Troyen Pâris. Ce rapt aura pour conséquence une guerre entre les les Grecs et les Troyens qui durera dix ans. Mais l'auteur situe l'action de sa pièce quelques heures avant la déclaration de la Guerre. Cette œuvre fait écho à la situation dans laquelle se trouve la France en 1935 puisqu'elle évoque

de bois que les Grecs laissent en offrande sur la plage. Au matin, les Troyens, ne voyant plus les assaillants grecs pensent que ce cheval est un cadeau, le font entrer dans les murs de Troie et font la fête pour célébrer la fin des dix années de guerre. Les guerriers grecs, cachés dans le cheval, sortent au cours de la nuit et ouvrent les portes de la ville. L'armée grecque s'engouffre alors dans Troie, tue les soldats troyens et détruit la ville. Après cette guerre, qui dure dix ans, il lui faut

Hélène, l'épouse du roi Ménélas de Sparte, le prince troyen Pâris ligue tous les Grecs contre Troie. Leur flotte se rassemble à Aulis sous le commandement d'Agamemnon et s'élance vers la Troade (région d'Asie mineure) après le sacrifice d'Iphigénie. Le siège de Troie durera dix ans avant que la cité ne tombe grâce à une ruse d'Ulysse : un cheval de bois. Après la chute de Troie, Ulysse débarque en Thrace, pille les Kikones, alliés des Troyens, et reprend la mer chargé de captives et de biens. Mais

exploits nous admirons vos coups. Hector tomba sous lui, Troie expira sous vous ; Et vous avez montré, par une heureuse audace, Que le fils seul d’Achille a pu remplir sa place. Mais, ce qu’il n’eût point fait, la Grèce avec douleur Vous voit du sang troyen relever le malheur, Et, vous laissant toucher d’une pitié funeste, D’une guerre si longue entretenir le reste. Ne vous souvient-il plus, seigneur, quel fut Hector ? Nos peuples affaiblis s’en souviennent encor. Son nom seul fait frémir nos veuves

réduire voire ôter la place accordée à la divinité pour plus se consacrer à l'amour et notamment aux conséquences néfastes que peut causer la passion amoureuse. Dans cet extrait, l'auteur nous présente le suicide de Didon suite au départ d'Enéas, le Troyen dont elle est éperduement amoureuse qui est obligé de partir, donc la quitter. La souffrance que cause l'amour à Didon, la fait sombrer dans un profond désespoir, une folie extrêmement violente qui la pousse à mettre fin à ses jours. Ici, Didon nous

même susciter la curiosité du spectateur, mais les premières répliques annoncent que la pièce va se dérouler sur la tonalité du conflit ; ceux qui pensent ou veulent que la guerre ait lieu et ceux qui sont pour la paix. L’enjeu est de savoir si les Troyens restituent la belle Hélène aux Grecs. Si Paris ne la leur rend pas, la guerre aura lieu. La première réplique d’Andromaque, est une assertive négative ; qui amorce un jeu entre négatives et affirmatives ; « La guerre de Troie n’aura pas lieu Cassandre»

récupérer. La première tentative des Grecs fut la négociation avec les Troyens qui, subjugués par la beauté d’Hélène refusent de la rendre. La guerre est donc inévitable. Ulysse a l’idée de construire un grand cheval creux dans lequel pourront se cacher plusieurs soldats. Les Grecs font semblant d’abandonner ce combat en partant avec leurs bateaux et en abandonnant le cheval sur le rivage. Au point de départ, les Troyens veulent brûler ce cheval mais l’un deux insiste pour le faire entrer dans

et Ilithye, qui sont des démons secondaires. Dès l'époque homérique, Arès apparaît comme le dieu par excellence de la Guerre. C'est l'esprit de la Bataille, qui se réjouit du carnage et du sang. Devant Troie, il combat le plus souvent du côté des Troyens, mais se soucie peu de la justice de la cause qu'il soutient. Il peut aussi bien aider les Achéens. On le représente cuirassé et casqué, armé du bouclier, de la lance et de l'épée. Il a une taille surhumaine, pousse des cris terribles. Il combat ordinairement

les méfait de ce monstre de Pyrrhus comme elle le dit au vers992 « dois je les oublier, s'il ne sent souviens plus ? » et d'ailleurs ici l'hémistiche est marqué pour faire une pause sur « les oublier », le déterminants « les » qui représente les Troyens .Puis ensuite Andromaque rappelle à Céphyse son mari , Hector , l'homme qu'elle aime le plus, qui fut « privée de funérailles » (v.993) qui fut « trainé sans honneur » (v.994) autour des murailles de Troie ce qui bien sûr est dur à accepter pour Andromaque