Lettre 58 Spinoza

ÉCOLE DE LA LIBERTÉ Remerciements Aux experts Michel Tozzi (chapitre I), Luca Scarantino (chapitres II et III), Oscar Brenifier (chapitre IV) et Pascal Cristofoli (chapitre V) pour avoir fourni à l’UNESCO le socle de cette Étude, dont l’esprit et la lettre ont été amplement conservés. Qu’ils soient remerciés pour leur accompagnement et leur engagement sans failles, à la fois informatifs et critiques. Nos remerciements vont également aux Commissions nationales pour l’UNESCO et aux Délégations permanentes

des épices (des taxes), lenteur des procédures (dus aux appels) : Voltaire disait une lorsque l'on voulait faire une saisie immobilière qu'il fallait compter une trentaine d'années. Au Moyen Age a été fait un procès sur une dote non payée et à duré 58 ans ; - les juristes s'accaparaient toutes les fonctions administratives sous l'Ancien régime… ; -un certain nombre de juristes a contribué à la sauvegarde du régime féodal ; -les juristes étaient assez hostiles à l'esprit de système. La Révolution

dépendance religieuse, mais bien laïque. Montée en puissance d’une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie, est porteuse de valeurs individuelles qui s’accommode mal à une soumission à Dieu. 2 – Le droit dominé par une morale laïque Hobbes, Locke, Spinoza, ... (XVIIème), Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot, Kant, ... (XVIIIème). Se dégage un sens général affirmant de faire confiance à la personne, et à rompre avec le religieux. 2 grandes étapes de laïcisation, ou déconfessionnalisation, du

conditions et l'outillage du travail mental sont aujourdhui très différents de ce qu'ils étaient autrefois. Montaigne se retirait dans sa tour ronde, Bossuet au fond du jardin de l'évêché, Descartes en son logis secret. Edison s'enfermait à clé. Spinoza n'avait que soixante livres. On publiait soixante-dix ouvrages par an dans la France de Louis XIV. Il en sort actuellement une moyenne de 12.000, sans parler des réimpressions. En 1947, cinq cents millions de volumes ont été édités aux Etats-Unis

_______________________________________________________________________ 53 II.1 – L’hypothèse de l’inconscient et de son sujet ____________________________________ 54 II.2 – Le clivage du sujet _______________________________________________________ 58 II.3 – Le sujet et son histoire ____________________________________________________ 62 III – La causation du sujet ___________________________________________________________________________ 63 III.1 – L’opération de l’aliénation_________________________________________________

PARIS RISUNIVERSITE PARIS-EST UFR DES LETTRES ECOLE DOCTORALE CULTURES ET SOCIETES Département de Philosophie 2011Année universitaire 2011-2012 ********************* L’EDUCATION A LA CITOYENNETE : DRESSAGE OU LIBERATION ? tel-00691525, version 1 - 26 Apr 2012 Thèse de doctorat d’Université Soutenue publiquement le : 07 Décembre 2011 Par Monsieur Magloire KEDE ONANA Composition du Jury : - Madame Monique CASTILLO (Directeur de thèse) Professeur de Philosophie à l’Université Paris-Est

Flammarion, 2005, chapitre I, 87b. « Nous percevons bien des choses, et formons des notions universelles à partir des singuliers, qui se représentent à nous par le moyen des sens de manière mutilée, confuse, et sans ordre pour l’intellect. » Baruch Spinoza, Éthique, 2e partie, proposition XL, scolie II, Paris, Seuil, « Points Essais », 1999, p. 169. La perception « n’est point une vision, ni un attouchement, ni une imagination [...] mais une inspection de l’esprit, laquelle peut être imparfaite et confuse

la production. Je sentais naître chez moi un désir de lire, un désir d'apprendre... Mis à part la gym, ne croyant avoir comme atout que la philosophie, (et cette matière n'étant pas enseignée à Reims), je demandais en septembre mon inscription en Lettres Supérieures au lycée de filles. Je fus accepté grâce au désistement de dernière minute de plusieurs élèves. Je pris une inscription en allemand à la fac. Je savais que cela risquait de me coûter cher à l'examen : je n'avais jamais appris cette

celles qui nous font succomber aux idoles, images qui brouillent la perception que nous avons des choses. SPINOZA traque, au nom de la liberté de penser, les croyances religieuses et politiques. Ce philosophe de l’immanence6, en raison des liens de causalité multiples qui lient les phénomènes, ce que nous avons coutume de nommer Dieu n’est rien d’autre que la Nature (Deus sive natura) ; Pour SPINOZA, il y a la nature naturante (elle est puissance – cause) et nature naturée (le réel). DESCARTES (1596

française de Philosophie. Elle venait peu après un article non moins fameux de Roland Barthes, au titre plus fracassant, « La mort de l'auteur », publié en 1968. Ces deux textes, qui ont figuré parmi les pages les plus photocopiées par les étudiants de lettres avant de devenir disponibles, bien plus tard seulement, dans des recueils posthumes (Barthes, Le Bruissement de la langue, 1984 ; Foucault, Dits et écrits, 1994), énonçaient le credo de la théorie littéraire des années 1970, diffusée sous le nom de