Lettre à Ménécée

Epicure, Lettre à Ménécée Epicure et l’épicurisme : une philosophie calomniée et déformée L’adjectif « épicurien » est passé dans le langage courant. Il qualifie les bons vivants, ceux qui aiment les plaisirs du ventre et de la chair. Certains ( le Dom Juan de Molière, le poète romain Horace – 1°s après JC - ) se présent ainsi comme des « pourceaux du troupeau d’Epicure », et un autre poète contemporain d’Epicure, Alexis, avait intitulé une comédie « le professeur de débauche ». La

desiderare) a pour sens la nostalgie d'un astre disparu, ce qui évoque un désir d'impossible. De plus, on perçoit ici la notion de manque irréversible qui implique la souffrance : on n'obtiendra jamais la satisfaction qui aurait été procurée par la possession de cet astre. D'où l'ambiguïté du désir : source de douleur lorsqu'il est insatisfait, source de plaisir lorsqu'il est comblé. Alors ne peut-on penser que le désir d'impossible, n'entraînant que déception et frustration, c'est-à-dire malheur

Le désir s'apparente à un besoin d'obtenir ce que l'on n'a pas, ce qui nous manque ; c'est la recherche du bonheur par la satisfaction. Néanmoins, le désir a une relation ambiguë à l'objet : il veut à la fois être satisfait et ne pas l'être. C'est pourquoi le désir passe d'un objet à un autre, il est illimité. Ainsi, si les désirs de tous les objets réels ont été satisfaits, que se passe-t-il pour ce désir illimité ? Peut-il se satisfaire de la réalité ? Quelles difficultés le désir rencontre-t-il

selon EPICURE Dans sa Lettre à Ménécée, Epicure énonce quatre remèdes destinés à favoriser l’absence de trouble chez chacun d’entre nous, et dont le premier est le suivant : « Les dieux ne sont pas à craindre […] ». Epicure n’est pas athée. Il nous dit simplement que les dieux ne s’occupent pas des affaires humaines. Ainsi, il s’évite toute impasse métaphysique en écartant toute hypothèse quant à l’existence ou non de Dieu. En outre, sa proposition est un contrepoids face à l’instrumentalisation

Épicure, Lettre à Ménécée Épicure: 341-270 avant J.-C. Questions: Premier paragraphe: La finalités de toutes les actions humaines selon Épicure est pour lui la vie heureuse dans sa perfection → contribue ou non à la santé du corps → absence de trouble de l’âme (ataraxie) Il y a deux types de plaisirs qui sont le plaisir cinétique c'est à dire le plaisir en mouvement et le plaisir en repos. Il y a aussi deux types de désirs qui sont: les désirs naturels qui peuvent être nécessaire

veulent dire, sans être pourtant capables d’en proposer une définition précise et construite. Habituellement, pour remédier à cette difficulté,nous consultons un dictionnaire. Si c’est souvent utile, cela ne suffit pas. Donner la définition philosophique d’une notion suppose un travail de questionnement et de réflexion. Il existe plusieurs techniques qui permettent de donner à une notion un sens philosophique. En voici la liste: 1) l’emploi de la notion dans des expressions toutes faites

du latin « bonus » ( «  bon » ), et de « heur », qui signifie «  destin favorable », le terme de bonheur signifie à l'origine le bon augure, c'est-à-dire la bonne fortune, la chance. Il désigne en général un état de pleine satisfaction dans lequel réalise ses désirs et ses aspirations, et qui se manifeste par la jouissance de vivre et la confiance en l'existence, à l'opposé du malheur et de la souffrance. Mais le bonheur ne serait-il pas avant tout un désir ? On est donc en présence d'un

Etude de la Lettre à Ménécée, Epicure. - structure du texte : -1ère partie : la philosophie source du bonheur à tout âge (l. 1-9) -2ème partie : les dieux : modèles ultimes de l'homme (l. 10-24) -3ème partie : l'absurdité de craindre la mort (l. 25-51) -4ème partie : la vigilance et la prudence, nécessaires à une vie heureuse. (l. 52-103) -5ème partie : définition du sage, qui a réussi à vivre « comme un dieu parmi les hommes »(l. 104-Fin) 1) La question centrale posée par l'auteur est la

philosophie est une notion abstraite qui n'existe pas: il n'y a que des actes de philosopher (à tous les âges de la vie) que des individus accomplissent parce que, ils ont distingué l'opinion et la science, ils ont donc éprouvé un manque et se sont tourné vers une enquête pour se rapprocher de ce dont ils manquent, la vérité, la justice, la beauté. A l'appui de cela, vous pouvez utiliser le bonheur selon Épicure dans la Lettre à Ménécée : l'acte philosopher pulvérise les opinions vaines par un véritable

12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 Épicure - Lettre à Ménécée Épicure à Ménécée.1 , salut. Quand on est jeune il ne faut pas remettre à philosopher2, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser de philosopher. Car jamais il n'est trop tôt ou trop tard pour travailler à la santé de l'âme. Or celui qui dit que l'heure de philosopher n'est pas encore arrivée ou est passée pour lui, ressemble à un homme qui dirait que l'heure d'être heureux n'est pas encore venue pour