Lettre Au Pere Mesland Descarte Indifference

d’indétermination. Il y a cependant un grand pas à effectuer si l’on désire passer de cette contingence au niveau microscopique à la liberté de l’action humaine. La liberté d’indifférence et le libre-arbitre « Mais peut-être que d’autres entendent par indifférence une faculté positive de se déterminer pour l’un ou l’autre de deux contraires, c’est-à-dire pour poursuivre ou pour fuir, pour affirmer ou pour nier. Cette faculté positive, je n’ai pas nié qu’elle fût dans la volonté. Bien plus, j’estime qu’elle

d’indétermination. Il y a cependant un grand pas à effectuer si l’on désire passer de cette contingence au niveau microscopique à la liberté de l’action humaine. La liberté d’indifférence et le libre-arbitre   « Mais peut-être que d’autres entendent par indifférence une faculté positive de se déterminer pour l’un ou l’autre de deux contraires, c’est-à-dire pour poursuivre ou pour fuir, pour affirmer ou pour nier. Cette faculté positive, je n’ai pas nié qu’elle fût dans la volonté. Bien plus, j’estime qu’elle

Cela conduit à poser la problématique suivante : La loi fait-elle obstacle à la liberté ? La loi est-elle l’ennemie de la liberté ? Nous répondrons à cette question en convoquant une approche rousseauiste. Explication du texte de la VIIIe des Lettres écrites de la Montagne de Rousseau : « On a beau vouloir confondre l’indépendance et la liberté. Ces deux choses sont si différentes que même elles s’excluent mutuellement. Quand chacun fait ce qu’il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d’autres

l’oracle et arrivera inévitablement, puisque ça a été dit et écrit. Se fonde sur le thème nécessitariste de la connexion de toutes les causes dans une réalité unique Exemples : - Sophocle, Œdipe-Roi : malgré lui, quoiqu’il fasse, Œdipe tuera son père et épousera sa mère - le Coran : c’est Allah qui vous a créés, vous et vos actes 3) Les différentes solutions possibles : comment rendre compatibles liberté et déterminisme ? On pourrait envisager la compatibilité du déterminisme et

essence, il fait persévérer cet être dans ce qu’il est. On remarque que le verbe utilisé en latin est servare, qui a non seulement le sens de « conserver, préserver », mais signifie aussi « observer, faire attention à ». Dieu apparaît ici comme un Père qui n’impose plus seulement ses desseins de manière autoritaire (c’est la vision que proposaient les objections), mais est aussi soucieux du bien de ses enfants, respectueux de leur essence et qui, contemplant sa création, y fait régner l’harmonie

bon vouloir, à ce qu’il a envie de faire. En ce sens il peut décider gratuitement et indifféremment de faire tel ou tel acte. Peut-on donc défendre une contingence au niveau de l’action humaine ? La thèse de la liberté d’indifférence formulée par Descartes est une réponse positive à cette question. Elle est illustrée par le « complexe de Buridan ». Le paradoxe de l’âne de Buridan est la légende selon laquelle un âne est mort de faim et de soif entre son picotin d'avoine et son seau d'eau, faute de

Ferdinand Alquié Descartes Collection dirigée par Laurence Hansen-Løve Edition numérique : Pierre Hidalgo La Gaya Scienza, © octobre 2011 1 Table des matières Introduction : L’ordre cartésien .................................... 3 1. Le collège. Les premiers écrits. Le rêve d’une science universelle et l’idée de méthode. ..................................13 2. L’œuvre scientifique ................................................ 38 3. La métaphysique ...........................

logique insurmontable, qui rend un problème ou un raisonnement insoluble du fait de l’équivalence d’éléments contraires. Blocage de la pensée qui marque un arrêt de la réflexion, qui ne voit pas d’issue à une question posée. Bon sens/raison : Pour Descartes, c’est la faculté de distinguer le vrai du faux, soit la « chose du monde la mieux partagée ». Il parle aussi bien de bon sens, de raison, que de lumière naturelle. Comprendre/expliquer : Du latin comprehendere, saisir, tenir ensemble. Opération

La métaphysique ). Liberté divine : absolue, elle engage la définition même de Dieu. Dieu existe à la fois nécessairement et librement, par la seule nécessité de sa propre nature. Il est donc absolument libre ( DESCARTES, SPINOZA, LEIBNIZ ). Liberté transcendantale : pouvoir de commencer absolument une série causale dans l’ordre déterminé des phénomènes naturels, sans que ce pouvoir lui-même puisse subir aucune détermination ( KANT,