Lettre Bardamu

çà et là au long du récit. Bardamu nous dit ce qu’il pense, et ce qu’il pense est généralement une vérité sèche, tournée dans une phrase amusante, malgré le contenu parfois affreux de la constatation.  Le deuxième moyen utilisé est le rabaissement. Il s’agit en fait de ridiculiser, rabaisser un personnage, une action ou une idée. Le sérieux d’un personnage est diminué par une ou plusieurs insertions d’expressions d’un niveau de langage bas. Les remarques de Bardamu sont aussi utilisées à cette

son identité à son avantage, pour mieux se réjouir dans sa misère. Également, l’humain se résigne à son propre sort, puisqu’il trouve que c’est le juste choix pour poursuivre sa vie dans la fatalité. IP : Les gens dissimulent leur identité. IS : Bardamu constate que Robinson invente des histoires à un vieux monsieur. P : «Il ne pouvait pas me voir et alors il s’en est donnait à cœur ouvert…» (p.404) E : L’énumération et les points de suspension amplifient que Robinson utilise une autre personnalité

aventures de Ferdinand Bardamu, double littéraire de Céline, à la suite de son engagement dans la Première Guerre mondiale. Bardamu, balloté par les évènements, sera conduit à faire la découverte de la guerre, de la déshumanisation dans les usines Ford ou encore de l'enfer colonial. Dans Voyage au bout de la nuit, Céline décrit l'arrivée de Bardamu en Afrique, et sa confrontation à l'enfer colonial, où les maladies et les violences sont nombreuses. Dans cet extrait, Bardamu est atteint par une fièvre

rarement dansant et vivable. Philippe Sollers in Céline, Voyage au bout de la Nuit, Gallimard Saisissante épopée de la révolte et du dégoût , long cauchemar visionnaire ruisselant d'invention verbale , et dominé par l'inoubliable figure de Bardamu, Le Voyage a exercé une action considérable . Céline fut l'un des premiers à vivre ce dont la littérature actuelle allait bientôt se nourrir presque exclusivement : l'absurdité de la vie humaine. Gaëtan Picon, Panorama de la Nouvelle littérature

Voyage au bout de la nuit, Céline Chapitre 1 Arthur Ganate et Bardamu (le narrateur) discutent dans un café place Clichy. Le second est anarchiste et inflexible, alors que le premier est patriote mais se laisse facilement convaincre. Les deux discutent du système mis en place quand un régiment passe non loin d'eux. Bardamu décide d'aller s'engager pour appuyer ses dires sur la gouvernance du plus fort sur le plus faible. Chapitre 2 LE narrateur décrit la guerre qu'il voit sous ses propres

que « essayer de me perdre » (l.1) ; « ne plus me retrouver » (l.1 ; « Je revenais sur moi-même » (l.2) ; « mon trimbalage à moi » (l.2) ; « le monde était refermé » (l.3) et « chercher davantage de chagrin » (l.5), montrent également que Ferdinand Bardamu est perdu, qu’il ne sait ni quoi faire, ni où aller. On remarque aussi que certaines de ses phrases exclamatives n’ont pas de sens. La comparaison « comme des petites bougies pas fières et clignoteuses » (l.14) ainsi que la description de ses idées

Princesse de Clèves, le personnage de Madame de Lafayette, ressemble certainement beaucoup aux femmes de la noblesse de l'époque. De la même manière, nous aurions pu connaître, dans la première moitié du XXe siècle, la même existence médiocre que Bardamu, le personnage du Voyage au Bout de la Nuit de Céline. Pourtant, le roman ne représente pas le monde tel qu'il est. • D'une part, vous pouvez facilement constater que le monde du roman est simplifié : même chez Balzac, les descriptions ne concernent

années de cette profession il se met à écrire, en 1932 il publie «Un voyage au bout de la nuit», œuvre montrant son refus de patriotisme et son anarchisme visionnaire, œuvre choquante du genre du nouveau Roman, elle influera les existentialistes. Bardamu, héros, narrateur interne et ancien soldat de la GM1, découvre les horreurs du règne colonial en Afrique et de retour en France il devient médecin, dans son triste quotidien il s'accroche à ce qui pourrait être un frère pour lui, Robinson. La problématique

Français, Dissertation « Pour l’imaginaire célinien, du massacre de la guerre à la mort de Robinson, toute l’histoire de Bardamu, toute l’histoire de l’homme est celle d’une agonie. » Marcelle Bilon De la guerre aux meurtres, en passant par les hôpitaux, la fuite et les maladies, voici les événements auxquels Ferdinand Bardamu et les autres protagonistes du roman Voyage au bout de la nuit ont été confronté par Céline. Ces malheureux personnages, que l’on pourrait sans mal rapprocher

Commentaire de l'extrait de « Voyage au bout de la nuit » de Céline « Voyage au bout de la nuit » est une biographie romancée de Céline. Dans l'extrait que nous allons présenter, nous retrouverons Céline sous la forme de Ferdinand Bardamu et nous dépeindrons son état d'esprit. Le texte étudié semble être le dernier cri d'une personne qui a l'impression d'avoir raté sa vie. Elle est tellement enfermée dans ce sentiment d'échec qu'elle n'a finalement plus que cette idée en tête. Nous allons dans