Lettre Du Voyant Baudelaire

plus c un bateau ki n'existe pa Ce poème peu fair office de suite au "poètes de sept ans", application de l'art poétique (c.f. lettre à Paul Demeny) Bateau: métaphore de la fuite, du voyage Ivre: ivresse, sens large: "état d'une personne en proie à une très forte émotion". Elle peut être la conséquence du "lent dérèglement de tous les sens" ou être une référence à Baudelaire qui écrit dans le Spleen de Paris en 1869: "Il faut être toujours ivre. Tout est là. C'est l'unique question. Pour ne pas sentir

étrange fresque historique. Enfin, nous nous poserons la question de la dimension oulipienne ouvertement provocatrice de ces premières lignes. I. Un roman de l’Histoire (2-3 min.) 1) La date. Le roman sʼouvre sur une date, écrite en toutes lettres, qui fixe dʼemblée le caractère historique et lʼoriginalité du roman. La date choisie est étonnamment précise et situe lʼincipit quelques sept cents ans avant la date de la rédaction de lʼoeuvre. On sʼattend dès lors à trouver dans le roman une précision

liberté. Une œuvre d’art n’a pas d’existence tant qu’elle n’est pas « utilisée ». Ainsi, il y aura toujours des représentations car il y a une infinité d’interprétation. L’interprétation n’a pas de fin car l’œuvre est infini. Pour Rimbaud, dans lettre à un voyant, « le poème doit être pris dans tous les sens possibles ». Ainsi, l’œuvre échappe à son auteur. D’après Rilke, « dans les beaux livres, tous les contre-sens qu’on fait sont beaux ». Toute lecture est alors réécriture et « il n’y a pas de sens

de l’art pour l’art annonce le mouvement littéraire du Parnasse, que Gautier a largement influencé. Si Mademoiselle de Maupin scandalisé à la critique classique, et la presse bourgeoise, Balzac et Hugo, en finir très tôt les loges, tandis que Baudelaire salua ce roman qu’il considéra comme un hymne à la beauté. PERSONNAGES D’Albert : jeune dandy, mélancolique de 22 ans. Atteint du mal du siècle. Il est condamné à la tristesse et à l’ennui. Il rêve constamment d’un idéal inaccessible, qui lui

2007) Texte A : Flaubert, Lettre à Victor Hugo : Croisset, 15 juillet 1853. Texte B : Flaubert, Lettre à Louise Colet : Croisset, 15 juillet 1853 Texte C : Flaubert, Lettre à mademoiselle Leroyer de Chantepie : Croisset, 8 octobre 1859.[C] Texte D : Flaubert, Lettre à Jeanne de Tourbey : Croisset, 8 octobre 1859.[C] ÉCRITURE I. Après avoir lu les textes du corpus, vous répondrez à la question suivante (4 points). Après avoir observé les caractéristiques des lettres de ce corpus, vous dégagerez

considérer la littérature comme un art utilitariste. La poésie, par exemple, présente des émotions, des sentiments, des rêves ou des pensées. Elle ne fait qu'exprimer sans chercher à argumenter. Le poète devient ainsi voyant chez Rimbaud, prophète chez Hugo ou encore albatros chez Baudelaire. Ce n'est donc plus le poète qui est engagé, il n'est que le messager ou le guide. Le texte porte et révèle le message aux lecteurs. Verlaine, dans son poème "Rêve familier" l'illustre assez bien. Il emmène le lecteur

: VILLON, « Epitaphe Villon » BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, XXII, « Parfum exotique » VERLAINE, Fêtes galantes, XV, « Mandoline » RIMBAUD, Illuminations, « Les Ponts » (manuel p 183) Textes, documents et activités complémentaires : 1° Sur les formes poétiques : Paul Valéry, Propos sur la poésie, « La marche comme la prose… » Une ballade : Charles d’Orléans, « Las ! Mort qui t’a fait si hardie… » Sonnets de Pétrarque à Baudelaire : Pétrarque, Canzoniere, 189 (manuel

artistes et l'homme lambda ne tient donc pas tant à une différence de savoir-faire qu'à une différence de perception. L'artiste est, pour reprendre l'exclamation du jeune Rimbaud âgé d'à peine dix-sept ans, un « voyant », qui devient ainsi le « suprême Savant ! – Car il arrive à l'inconnu ! » (lettre à Paul Demeny du 15 mai 1871). Sens et conscience, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ne dévoilent pas tant qu'ils ne voilent. C'est le dévoilement dans la littérature que Bergson choisit d'étudier

fugues, désertion, alcool, homosexualité, trafic d’armes…. Arthur Rimbaud se moque des interdits, des convenances et des conventions. Rien n’est sacré…que sa liberté. De même, il va créer un nouvel univers poétique « Je dis qu’il faut être voyant, se faire voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. » Il mettra pourtant un terme brutal à sa vie poétique à l’âge de 20 ans. Parmi ses oeuvres nous comptons  une saison en enfer, 1873 évoquant les amours terribles avec Verlaine

Leopold Sedar Senghor  « Femme noire » c) Louis Aragon  « Les yeux d’Elsa » 2. La femme insaisissable a) Marc Alyn « le long chemin qui conduisait à toi » 3. La femme cruelle a) Jean de la Fontaine «  La jeune veuve » b) Baudelaire «  L’amour du mensonge » c) François Malherbe «  Il n’y faut plus y penser » 4. La femme aimée par tous les hommes a) Francis Cabrel « Je l’aime à mourir » b) Jean Ferrat « La femme est l’avenir de l’homme» IV- Conclusion