Lettre Persane 108

Les Lettres Persanes sont souvent étudiés dans leur optique de critique et d’analyse politique que Montesquieu fait de son époque. Néanmoins, si on observe la structure du livre, on remarque que la fiction du sérail, qui commence et termine l’intrigue principale, tient une place importante dans l’œuvre. On peut alors penser, comme Paul Hoffmann, que la fiction du sérail a une fonction symbolique et qu’elle est le reflet d’une autre critique de Montesquieu. En effet, Hoffmann affirme que « la fiction

en Orient, il s’est donc inspiré des ouvrages de voyageurs pour rédiger Candide en proposant un cadre spatial particulier et en suggérant un récit différent de la réalité dans l’imaginaire du lecteur. Il en va de même chez Montesquieu avec les lettres Persanes par exemple. Nous pouvons parler de l’éloignement dans le temps ou l’âge d’or mythique domine. En effet il y a également un éloignement dans le temps synonyme de merveilleux. Fénelon s’est inspiré de L’Odyssée pour évoquer les aventures de Télémaque

MONTESQUIEU, Les lettres persanes – XXIV (1721) INTRODUCTION : Auteur : Montesquieu (1689-1755) magistrat et écrivain français, il voyage beaucoup. Il est l’auteur de nombreux mémoires, de romans parmi lesquels : Lettre persanes (1721), de Pensées et d’ouvrages d’analyse tel que De l’Esprit des Lois. Il fait aussi partie des philosophes emblématiques des Lumières. Reçu une solide éduction de juriste. Il s’interroge sur l’origine des lois à travers les époques (Antiquité => XVIIIème) en comparant

personnages, le romancier exprime sa propre vision de l’homme. Il peut donner une image idéalisée de lui-même, s’en servir comme un moyen de critiquer ses semblables ou encore représenter à travers eux la diversité des êtres humains. En effet, dans les lettres Persanes, Montesquieu fait la satire des Parisiens ou encore J-L Borges dans son œuvre La Demeure d’Astérion qui propose une réflexion philosophique quand à l’importance du regard des autres. Le personnage romanesque est donc le support qui permet à l’écrivain

Les lettres persanes Montesquieu Lettre 30 : Comment peut-on être Persan ? (1721) Introduction :      Montesquieu, issu d'une grande famille de parlementaires bordelais, a passé une grande partie de sa vie à fréquenter les salons parisiens. Il consacre également beaucoup d'intérêt et de temps aux voyages. Il est caractérisé par une ouverture d'esprit et une faculté d'adaptation peu commune. Les philosophes du 18ème siècle reconnaissent en Montesquieu leur précurseur ; ses idées inspirent

majeures du XVIIème siècle, à savoir les Maximes de La Rochefoucauld (1665) et les Pensées de Pascal (publication posthume en 1670). La Bruyère, dans Les Caractères, invente une forme plus souple : la remarque. Comme les Fables de La Fontaine ou Les lettres Persanes de Montesquieu, dans Les Caractères ou les mœurs de ce siècle une critique aussi bien universelle, qu’historique est faite sur la cour et ses acteurs. La Bruyère se montre un précurseur de la critique sociale du 18ème siècle, comme Voltaire

soif d'idées nouvelles car la mort du roi Louis 14 a était ressentie comme une libération. Les écrivains inventent alors des récits de voyages fictifs où le héros se forme, évolue. Le point de vue des étrangers pousse à la réflexion ex : Les lettres persanes de Montesquieu. Les écrivains/philosophes voyagent aussi, il émerge alors une conscience européenne qui compare et relativise les cultures et régimes politiques. Voltaire constate le décalage entre l'Angleterre où le mérite revient à celui qui

organisées. Auteurs : les principaux auteur de se mouvements sont appelés les philosophes des lumières parmis eux il y a : -Diderot (L’Encyclopédie) -D’Alembert (L’Encyclopédie) -Voltaire (l'Ingénu) -Rousseau (Confessions) -Montesquieu (Les lettres persanes) Caractéristiques : implicite-> >classicisme >les lumières méthodologie >répondre à une quest d'analyse >l'écriture d'invention >la lecture analytique/commentaire objet d'étude >genre et formes de l'argumentation

parfois une bonne solution pour faire passer un message ou bien pour parler d'un sujet tabou. Déjà au 18éme siècle, les écrivains se servaient de l'humour pour critiquer quelque chose et la rendre ridicule. Par exemple, Montesquieu dans « Les lettres Persanes » a voulut rendre ridicule les parisiens sur les caprices de la mode, critiquer le roi... Ce genre est encore utilisé aujourd'hui, car les humoriste critiquent souvent la politique pour se moquer indirectement des hommes au pouvoir. Récemment

Eglises prêtent singulièrement le flanc à la satire. Dans les Lettres persanes 1 (1721), Montesquieu met en scène deux Persans venus découvrir la France ; ils échangent avec leurs amis restés en Perse des lettres dans lesquelles ils font part de leurs impressions et de leurs critiques sur les mœurs, la politique, la philosophie occidentales. La critique de la religion y tient une grande place. Dans Quelques Réflexions sur les Lettres persanes (1754), Montesquieu souligne qu’ « il y a quelques traits