Lettre à Pythoclès

comblés, et cela de manière continue dans le temps. Chamfort a écrit : « Il est du bonheur comme les montres, les moins compliquées sont celles qui se dérèglent le moins ». Si le bonheur est comme les montres alors cela voudrait dire que les bonheurs les plus simples sont les meilleurs et ils sont sans conséquences. Mais le bonheur plus complexe ne peut-il pas exister ? N’est-ce pas le dérèglement du bonheur que l’homme cherche ? Dans « la lettre à Ménécée », le penseur Epicure établie une distinction

but fondamental d’une majorité de personne. Il existe probablement autant de moyens de l’atteindre qu’il en existe de définition. L’hédonisme est une doctrine philosophique qui a pour but ultime d’atteindre le bonheur en comblant la plupart de nos désirs. Bien que le but soit légitime, l’hédoniste contribue-t-il vraiment à nous rendre heureux. Le bonheur est quête individuelle durant laquelle il est normal d’éviter le plus possible tout forme de douleur et malaise. (76 mots) Précisons d’abord les

Lettre à Ménécée Epicure Epicure : 341 av. J.C, disciple de Démocrite (père de l’atomisme antique) Il représente le matérialisme (tout est composé de matière)≠ idéalisme Epicurisme : philosophie du jardin parce que c’est là qu’il s’installe avec son école. La lettre à Ménécée s’adresse à un ami et non à un citoyen.Voilà pourquoi on dit que c’est une philosophie domestique. Le thème général, c’est le bonheur (eudeimonia). Epicure donne des conseils à son ami pour êtreheureux. Le bonheur

déclarait « « Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! » Cette formule introduit le problème du désir car selon Rousseau l’absence de désir amènerait au malheur. Mais y-a-t-il de bons désirs ? D’un côté il peut sembler qu’il existe de bons désirs car le principe même du désir est de ressentir une tentation pour quelque chose que l’on sait source de satisfaction pour soi. D’un autre côté, le désir que l’on juge bénéfique pour soi peut aller à l’encontre de nos semblables, mais aussi aller à l’encontre de la

possible de les classés dans plusieurs) tout en conservant un lien qui est ici le bonheur. Le bonheur est une chose très difficilement définissable et qui change d’une personne à l’autre. C’est un sentiment très particulier, que certain proposent comme une chimère de l’esprit, d’autres comme une simple libération d’endorphine face à une situation particulière, et quelques-uns comme la particularité de l’être humain. Comme vous l’avez surement deviné cette anthologie est sur le bonheur, mais la question

Lettre à Ménécée Épicure ([-342] - -270) Traduction de Octave Hamelin (1910) Édition électronique (ePub, PDF): Les Échos du Maquis, 2011. Note sur cette édition électronique Traduction d’Octave Hamelin, publiée dans la Revue de métaphysique et de morale, 1910 ; les numéros entre parenthèses correspondent aux paragraphes du Livre X des Vies et doctrines des philosophes illustres de Diogène Laërce, dont est extraite la lettre d’Épicure. Le texte utilisé ici se trouvait sur le site de l'Académie de

continue et les demande s’ils se sentent heureux actuellement, la vaste majorité va hésiter : les uns vont se souvenir des moments passés, du « bon vieux temps » où tout était mieux qu’aujourd’hui. Les autres vont rêver du futur, des projets qui restent à réaliser avant qu’on puisse vraiment être content. Mais le résultat est le même : ils étaient heureux hier ou le seront demain, mais rares sont ceux qui se diraient heureux aujourd’hui. Enoncé du sujet: Il convient donc de se demander s’il est inévitable

est en elle-même ambiguë dans la mesure où elle désigne à la fois ce qui est convoité et la fin, le but. Les deux ne coïncident peut-être pas d’où la difficulté pour le désir de s’accomplir. Là se trouve le problème. Aussi savons-nous ce que nous désirons. Quel est le sens du désir ? L’homme, dans le désir, est-il porté par delà lui-même vers une altérité essentielle ou bien ne se vise-t-il que lui-même ? (Hypothèse de départ : le désir a un objet et le désir est manque) Comment se présente

Dans un second temps, cette thèse nous fait réfléchir sur l'existence de ces désirs, sur leur place dans notre vie. Il est intéressant également d'analyser l'interrogation « Peut-il » qui peut donner lieu à différentes questions telles que : Existe t-il des désirs naturels ? Sont-ils bénéfiques à l'homme ? Comment les définir ? Le désir naturel s'applique t-il seulement aux hommes et non aux autre êtres vivants ? Si nous supposons que ces désirs sont utiles, peuvent-ils devenir néfastes ? Le désir

Désirer ce dont on a besoin, c’est répondre à ses besoins naturels comme manger, dormir et même se reproduire, pour que l’on soit heureux. Or, la notion même de désir renvoie à la satisfaction de ce qui n’est pas forcément nécessaire. En s’apercevant que la situation n’est pas si sommaire, on peut donc se demander si l’Homme ne peut désirer que ce dont il a besoin. Désirer, c’est vouloir combler un manque, chercher à obtenir ce qui nous satisfait en un objet précis et non substituable. Chaque désir