Levi Strauss

humaines. Dans la recherche de tels postulats et principes, les anthropologues concentrent leurs recherches sur les structures sociales SIMPLES repérable dans les communautés restreintes et moins complexes c.-à-d. les sociétés rurales que Claude LEVI-STRAUSS appelle ‘‘nos ancêtres contemporains’’. Ils existent plusieurs courants anthropologiques dont les plus connus sont 1. Anthropologie Culturelle : Elle repose sur le fondement théorique que chaque société est une réalité unique et irréductible

“ fabriqué ”). Cette distinction nature-fabriqué peut revêtir divers sens. Elle peut renvoyer à la traditionnelle opposition culture ou civilisation / nature à la source du Traité sur l’origine de Rousseau, ou bien à la distinction effectuée par Lévi-Strauss dans Les structures élémentaires de la parenté entre ce qui est naturel, c’est à dire relevant de lois nécessaires et universelles, et ce qui est culturel : relevant de normes conventionnelles et relatives. De même, le versant construit ou fabriqué

traditionnellement l’accent sur la possibilité d’établir une communication sous forme de dialogue entre les différentes cultures de différentes civilisations. Tout en sachant qu’il existe des échanges permanentes entre elles , comme Claude Lévi-Strauss à écrit "Aucune culture n’est seule ; elle est toujours donnée en coalition avec d’autres cultures" cela veut dire "aucune culture n’existe “à l’état pur”, identique à elle-même depuis toujours, sans avoir jamais connu la moindre influence extérieure"

En refusant l'humanité à ceux qui apparaissent comme les plus « sauvages » ou « barbares » de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie". Claude Lévi-Strauss,  Race et histoire, Éd. Denoël-Gonthier, coll. Médiations, 1968, pp. 19-22. « (Ce phénomène) je l’ai appelé « narcissisme des petites différences » (…) On y constate une satisfaction commode et relativement inoffensive de l’instinct agressif

civilisées, donc moins cultivées, que la société industrielle la plus performante. Or cette idée est largement remise en cause aujourd’hui. Le mouvement de l’humanité n’est pas un progrès uniforme et continu. Aucune société n’est en avance ni en retard. Lévi-Strauss et la plupart des philosophes et ethnologues préfèrent désormais parler de « cultures » au pluriel. « Culture » désigne alors l’ensemble cohérent des constructions imaginaires, structures mentales et modes de productions propres à chaque communauté

Christophe Colomb, des bestiaires d’êtres hybrides furent élaborés à partir des récits de voyageurs, qui à défaut de les rencontrer, en firent les personnages principaux de contes ou poèmes. 4 Levi-Strauss, Claude, Race et Histoire, Paris : Denoël, 1952, réédition 1987, collection Folio essais p. 19. Levi-Strauss, Claude, ibidem, p. 19. 6 Mayor, Frederic, Directeur général de l’Unesco, in Stenou, K, Images de l’Autre, Paris : Editions Seuil / Unesco, 1998, p. 10. 7 Stenou, K , ibidem., p. 16. 5 1.2

façon diverse : - Lecture « évolutionniste » - Lecture « populiste » (merder) - Lecture « diffusionniste » Certains analyseront les cultures comme étant close sur celles-ci, juxtaposées les unes à coté des autres. D’autres (Lévi-Strauss) montreront que les cultures forgent leur identité en produisant des écarts différentiels à l’égard des autres cultures. Ici, la culture, c’est l’ensemble des manières de faire, de croire et de penser, en vigueur dans une société donnée. La culture

Les vertus de la musique Vous vous demandez peut-être à quoi sert d’étudier la musique et quel rôle joue t- elle dans une société et pour un individu? Claude Lévi-Strauss, un illustre anthropologue contemporain français, disait qu’il n’y a pas de population sans musique. Il a raison en ce sens que, même certains êtres inférieurs font de la musique (les chants des oiseaux par exemple). Toujours est-il qu’il existe de bonnes et de mauvaises musiques selon qu’elles apportent ou non des valeurs

au Brésil. Ces événements sont relatés dans l'Histoire mémorable du siège de Sancerre , que Léry fait publier en 1574. Longtemps méconnue, l'œuvre de Jean de Léry a bénéficié d'un regain d'intérêt, notamment grâce à l'éloge qu'en a fait Claude Lévi-Strauss dans Tristes Tropiques et à l'étude fondatrice que lui a consacrée Michel de Certeau dans L'écriture de l'Histoire. Frank Lestringant, spécialiste de la littérature de voyage, a accordé une large place aux ouvrages de Jean de Léry comme à ceux

Torture », 1764 Lectures cursives : • Fontenelle, Histoire des oracles, « La dent d’or », 1687 ⋄ Contrôle de Connaissance n°1 • Marivaux, L’île des esclaves, « L’utopie et la question du pouvoir », scène 1, 1725, p 154 • Claude, Lévi-Strauss, Race et Histoire, « L’ethnocentrisme », chap 3, 1952, p 192-193 • Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, « Discours du vieillard tahitien », part 2, 1772