Liberté Freud

une telle approche ne tend pas à laisser de côté également le fait que nous sommes aussi des corps et que nous ne nous définissons peut-être pas seulement par cette dimension du moi. Vous pouvez d'ailleurs montrer, en vous reportant aux analyses de Freud, qu'en fonction du sens que nous accordons au terme "moi", la réponse évolue. Ainsi, si le moi est cette partie du psychisme qui est en rapport avec la réalité et qui est synonyme d'attention, la vie psychique d'un individu ne se réduit pas au moi

Retournant conte elle l’arme par laquelle la conscience croyait pouvoir s’assurer d’elle-même des philosophes comme Marx, Nietzsche et Freud ont semé le doute à propose de l’essence même de la conscience. Plutôt que d’y voir l’instance de vérité par excellence, ces derniers la considèrent comme une profonde source d’illusions dont la plus tenace est celle d’une liberté ou d’une autonomie du sujet dont la conscience prétend témoigner Malgré les apparences, la conscience ne détient pas sur elle-même

génie dont l’existence est toujours susceptible d’être mise en doute restituant ainsi inéluctablement à la conscience, le dernier mot de toute pensée ? Pour ces principales raisons, j’éprouvais toujours le besoin de traduire mentalement les écrits de Freud et des psychanalystes contemporains en termes philosophiques ou, plus exactement, phénoménologiques. Mais pourquoi nous dira-t’on, choisir un philosophe aussi critique à l’égard des concepts élémentaires de la psychanalyse freudienne tels que l’inconscient

(opinions, sentiments, caractères). Mon identité est déterminé en partie par mon histoire (lieu, époque de ma naissance). Mais nous ne sommes pas prêt à considérer que ces facteurs extérieurs nous déterminent totalement. On peut avoir une certaine liberté vis-à-vis de notre identité. En même temps peut être que les autres peuvent-ils mieux définir mon identité que moi-même? Effectivement les autres ont un point de vue + objectif sur moi-même tandis que moi je suis aveuglé par mes choix et mes actions

l’inconscient » a dit et répété Freud. En effet lors de ses recherches sur l’inconscient et la psychanalyse, celui-ci a découvert que les rêves étaient des messages qu’une partie inconnue de nous-mêmes nous faisait parvenir, de façon déguisée, codée. Il donnait alors une réponse rationnelle aux questions que les hommes se sont toujours posées quant à l’importance de leurs rêves, leurs significations et ce qu’ils devaient en faire. Les rêves donc, selon Freud, semblent bien nous parler de nous

l’homme est libre de faire c’est choix et Sigmund Freud qui dit qu’il refoule ses désirs et est contrôler par deux personnalités le moi et le surmoi alors chacun d’eux ont leur théorie sur le sujet. Ces grands philosophes de ce temps sont nés durant les guerres mondiales et ont du réévaluer l’être humain. Quand il fut temps de juger les crimes de guerre, il a fallu voir si ces soldats étaient responsables de leurs actes durant la guerre. Sigmund Freud est né à Freiberg, Moravie en 1856 et il est mort

1995, p. 19. 2. Psycho-analysis and Faith. The letters of Sigmund Freud and Oskar Pfister, edited by H. Meng and E.L. Freud, translated by E. Mosbacher, London, The Hogarth Press and the Institute of psychoanalysis, 1963, p. 61, p. 29, p. 63 et p. 16. 3. De Dieu qui vient à l’idée, Paris, Vrin, 1982, p. 85. 13 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 62.0.2.93 - 13/11/2011 13h09. © érès Dans L’avenir d’une illusion, Freud procède à une analyse du phénomène religieux censée montrer comment

ressurgissent avec étonnement pour finir par nous contrôler et masquer notre vraie volonté. Les désirs non avouables que contient notre inconscient sont alors les moteurs de ces actes défendus. Ainsi nous pouvons rapprocher la théorie sur l’inconscient de Freud et ses trois grandes instances : le moi, le ça et le surmoi. Le moi est l’être lui-même, essayant d’équilibrer le surmoi – la conscience réfléchie – et le ça – les pulsions, le réservoir de la libido. L’équilibre plus ou moins établi à des conséquences

conditions l’être est, puis nous aborderons le fait que l’être peut ne pas être soit même, que l’être peut être sujet à une absence de soi. Et enfin nous montrerons comment l’existence se construit à travers des actes ou un questionnement qui permet la liberté, réciproquement, l’absence de soi permettra alors l’entrave. Dans son Cogito, Descartes défend l’idée que tout être est amené à être si et seulement s’il est apte à réaliser l’introspection. C'est-à-dire que c’est par un questionnement de soi profond

certain tiroir, et la première chose qui me tombe sous les yeux est le livre égaré, resté si longtemps introuvable. » Le motif disparu, l'objet cesse d'être introuvable. Sigmund FREUD, Introduction à la psychanalyse (1916-1917) Le texte proposé est un extrait de l’Introduction à la psychanalyse (1916-1917) de Freud. La psychanalyse est une méthode d’investigation des processus psychiques qui met en évidence la signification inconsciente des paroles, des actions, des goûts et des rêves de l’individu