Loi du talion

dépendant d’un héros qui le défende. Cette défense est plus importante que la loi puisqu’elle conditionne la sécurité du pays. le juge est donc très intéressé dans le débat. Le comte mort, seul Le Cid apparaît comme un héros valable. La rhétorique judiciaire est donc perpétuellement « brouillée » par des éléments délibératifs : quel est l’intérêt du roi ? par des éléments épidictiques : quel est le plus grand héros ? c) La loi et la coutume Chimène, initialement, insiste sur la grandeur du crime :

des limites à ce qu’il est possible de pardonner? Le pardon, son origine. D’un point de vue historique et ce avant l’arrivé du christianisme il existait une loi qui est probablement une des plus vieilles, la loi du talion qui consiste en prendre a autrui ce qu’il nous a pris, lui faire subir ce qu’il nous a fait subir. Cette loi est fortement en accord avec le point de vue stoïcien, car elle incarne la raison, est instinctive et naturel, le pardon peut donc de ce point de vue et dans la réalité

dignité, devient, dès lors, contraire au droit, et peut conduire l'Homme à comparaitre devant la Justice, d'où le devoir de respecter autrui (I). Pourtant, il existe de fait des lieux dits de non-droit, où règne un état de nature, et où s'impose la loi du plus fort : alors, le respect d'autrui devient secondaire, et ce principe ne semble plus nécessaire à appliquer (II). Il n'en demeure pas moins que l'Homme qui est corps, est surtout esprit, et afin que la concorde règne entre les gens, le respect

condamné à mort est Philipe Maurice, condamné pour le meurtre de deux policiers, mais gracié par François Mitterrand tout juste élu. Ce dernier avait assuré lors de sa campagne présidentielle qu’il était contre la peine de mort. Le 30 septembre 1981 la loi contre la peine de mort est adoptée. Elle est promulguée le 9 Octobre 1981. Il faut noter que certains hommes politiques étaient et sont encore pour, comme Jean-Marie Le Pen ou encore Phillipe De Villiers ; et désormais elle ne peut plus être rétablie

ligne droite“; au sens figuré, ce qui est conforme à la loi. Il n’y a pas de société sans droit” : les règles, les codes, permettent de canaliser l’activité de personnes qui se côtoient, d’assurer l’ordre au sein d’une société (= paix sociale) car “l’homme est un loup pour l’homme”. Dans les sociétés primitives, il s’agissait d’une justice privée, basée sur la vengeance. Le droit se construit selon les evolutions de la société : la loi du talion (“oeil pour oeil, dent pour dent”) est une première

animaux, qui, outre une périphrase de l’aigle, ne sont pas mentionnés, et acquiert de ce fait une valeur universelle (liée à l’homme). * Elle se situe d’ailleurs dans un domaine inaccessible à l’animal : la religion. Esope ne prône pas la loi du Talion (œil pour œil, dent pour dent), puisque ce n’est pas la renarde qui se venge, mais le ciel (sacrilège). * La fable soulève aussi la question de la sensibilité des animaux (deux animaux peuvent-ils se lier d’amitié ?). * On peut aussi

Cependant, les représentants ne jugent pas dans leurs seuls intérêts, ils jugent au nom du peuple afin d’éviter une vendetta, que seule la vengeance règne. Malgré ces jugements au nom d’un peuple, ceux-ci doivent être proportionnels comme en pose la loi du Talion « ain tat ain » qui signifie en hébreux « à la place de ». Autrement dit, si un homme coupe la jambe d’un autre, la normalité serait de couper celle de l’accusé. Ainsi donc les peines doivent être proportionnelles et à exécuter au nom d’un peuple

le plus souvent individuelle. Toutefois parfois les enfants peuvent payer pour leur père. La vengeance privée est possible, par exemple en cas d’adultère de la femme, le mari peut tuer la femme ; le voleur entré par effraction peut être tué. La loi du Talion s’applique de manière stricte, mais il y aussi des tarifs de compensation pécuniaires précis pour d’autres cas. Par exemple si un esclave gifle un esclave de son âge, l’agresseur doit payer (si l’esclave est plus vieux : 60 coups de fouet). Si

1789. La loi est un principe imposé à tout un pays sur son bon fonctionnement, sur ce que l’on peut faire ou ne pas faire. En France, lorsqu’une personne passe outre la loi, elle est jugée par un juge qui ne doit prendre part en aucun cas aux émotions perceptible par la victime (c’est-à-dire impartial). Elle doit juste punir le coupable et faire seulement du dédommagement. La loi doit être « juste » et dans l’intérêt de tous. Ainsi, Thomas d’Aquin, dans son texte, nous montre que suivre une loi visant

effet : c'est en portant atteinte à son frère et donc à Dieu que Caïn a été puni par 'juste analogie' => c'est en portant atteinte aux réformés que leurs persécuteurs seront punis par la puissance divine La vengeance divine semble dépasser la loi du talion 'œil pour œil, dent pour dent' puisqu'ici, l'auteur énumère toute une série de châtiments : 1) l'obligation de fuir 2) la confrontation à un monde hostile, la crainte de ce qui l'entoure y compris lui même 3) l'impossibilité de mourir 4) la