Lombroso

pensée comme un corps vivant. Quant à la périculosité, c’est la traduction littérale, par création d’un néologisme, de la periculosità italienne, notion employée en 1890 par Garofalo, magistrat, l’un des trois auteurs-clés de l’école positiviste avec Lombroso et Ferri. La périculosité n’est rien d’autre que la dangerosité. Ni chez les auteurs du XVIIIe siècle, les réformateurs tels Beccaria3, Bentham4, ni du côté de ceux qui leur résistent, Muyart de Vouglans, Jousse5, on ne trouvera la moindre trace

de la récapitulation, souvent résumé par la formule : « L’ontogenèse récapitule la phylogenèse ». 2) est une hypothèse spécifique de la pensée évolutionniste qui affirme la nature biologique du comportement criminel, ‘anthropologie criminelle de Lombroso. Le singe en chacun de nous : la récapitulation Les naturalistes du XIXeme siècle cherchèrent à établir l’arbre généalogique de la vie. Les fossiles auraient pu fournir les preuves nécessaires, car on était susceptible d’y découvrir les ancêtres

sureté. (Crime délit contravention). Ce phénomène est permanent, il y a eu des crimes, c’est la criminologie qui s’intéresse au remède de la criminalité, comment on peut empêcher le crime de continuer. Cette science a été introduite par monsieur Lombroso. C’est lui qui lui a donné sa raison d’être. Certes la criminalité est permanent mais elle varie en fonction du temps et de l’espace. En fonction du temps car c’est le législateur qui décide si c’est un acte punissable ou pas. Exemple l’avortement

folie héréditaire, il est « construit » méthodiquement par le romancier. Zola a étudié soigneusement un ouvrage récent de pathologie criminelle : L’homme criminel, du docteur Lombroso (1887). Il en retient surtout l’analyse d’un cerveau livré à la folie homicide, au « vertige criminel épileptoïde ». Selon le docteur Lombroso, « les crimes les plus affreux ont un point de départ physiologique, atavique, qui peut s’émousser pour un temps dans l’homme grâce au milieu, à la crainte du châtiment, mais

anime l'opinion : celui de la parenté du génie et de la folie. 1896 Max Nordau (1849-1923), psychiatre, publie un texte qui fait scandale mais est aussi l'un des best-sellers de son époque : dégénérescence (Allemagne 1892) : dédie son ouvrage à Lombroso, « les dégénérés ne sont pas toujours des criminels des prostitués des anarchistes ou des fous déclarés ils sont maintes fois des intellectuels et des artistes. ». C’est une vaste fresque décrivant la littérature fin de siècle atteinte de la maladie

scientifique du phénomène criminel. Elle peut être découpée en trois branches : l'anthropologie criminelle apparue au 19ème siècle avec Lombroso. La criminologie étudie le phénomène criminel mais aussi les cas qui ont poussé un auteur à commettre un acte. L'anthropologie criminelle a pour objectif de classer les délinquants par rapport à des sigles particuliers que Lombroso appelait les stigmates de la délinquance la sociologie criminelle (Ferri) a pour but de déterminer les causes et les conditions de

1890. Depuis longtemps, Zola médite deux sujets que l’ouvrage, le dix-septième de la série des Rougon-Macquart, réunit progressivement : • D'une part le thème du meurtre et de l’institution judiciaire, inspiré de Dostoïevski et des recherches de Lombroso sur l’"homme criminel"; outre les faits divers, en 1888 les assassinats commis par Jack l'Eventreur à Londres suggèrent à Zola le thème de d'obsession criminelle liée à la femme. • D’autre part, la description du monde des chemin de fer, qui oblige

: 1) Paradigme étiologique: Centré sur l'auteur de la transgression. Le déviant est vu comme générateur et acteur de sa propre déviance. Le paradigme étiologique est justifié par trois grandes explications :  Explications biologiques Pour LOMBROSO (1876), le criminel serait une survivance de l'homme primitif (après avoir examiné le crâne d'un criminel célèbre). Il a décrit la déviance comme un phénomène naturel, déterminé par l'hérédité. Il a été le premier à faire une approche positiviste

le réalisme et la crudité de celui-ci ont permis d’avoir une conscience psychologique plus rigoureuse vers les criminels, en ayant peur de la maladie mais non pas de la personne en faisant célèbres les thèses de l’écrivain et psychologue italien Lombroso sur le « criminel né », qui tentait de repérer les criminels en considérant qu'il s'agissait d'une classe héréditaire qu'on pourrait distinguer par l'apparence physique (grosse mâchoire, front bombé). D’ailleurs, non-seulement Zola a présenté sa

considère qu’il s’agit d’un mauvais usage de la liberté. Ce n’est que très récement que l’on s’est intéressé à l’analyse rigoureuse et scientifique du fait criminel. Cela a donné naissance à la criminologie née à la fin du 19èm siècle en Italie avec Lombroso (médecin italien qui a publié L’Homme criminel) et Garofalo (L’étude de la criminologie). On peut définir cette matière comme l’étude des causes et des remèdes du phénomène criminel. C’est une discipline qui vient en complétement au droit pénal.