Lombroso

l’anthropologie criminelle, qui se développe principalement en France et en Italie, que l’hypnotisme a des répercussions importantes. Des études, comme celle de Cesare Lombroso, amènent ainsi à voir dans la criminalité une pathologie liée à des erreurs de la nature. Dans son ouvrage La Foule Criminelle, S. Sighele s’appuie sur les travaux de Lombroso. Il étudie les crimes commis par les foules, et tente de trouver une manière correcte de les juger. Il distingue les crimes organisés et prémédités par des groupes

| | | |Césare Lombroso. (1835-1909). Médecin qui travailla dans l’armée italienne, dans des prisons, et qui fut professeur de médecine légale à | | | |l’Université de Turin. Son ouvrage principal : L’uomo delinquente (L’homme criminel, 1876; 16 ans après l’Origine des espèces). Lombroso | | | |examine des crânes et des détenus de la prison où il travaille (383 crânes, 5 900 détenus) et croit déceler

aspects anatomiques et physiologiques de la personnalité des délinquants, les aspects génétiques biochimiques… susceptibles de se trouver chez les délinquants et pas chez les non délinquants (elle a donné naissance à la théorie des criminels nés de Lombroso) La sociologie criminelle : étudie le phénomène criminel comme un phénomène social et de masse. Ses préoccupations dont l’étude de l’influence de l’environnement familial et social du délinquant La psychologie criminelle : s’intéresse à l’intelligence

dans les années 70 au Japon, il est utilisé depuis 1995 aux États-Unis. Bien toléré, ses effets secondaires sont bénins ; une petite rougeur accompagnée de douleur pouvant apparaître au point d'injection. Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lombroso. http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1020_varicelle.htm

Freud explique que ce caractère d’exception du crime conjugué au féminin décuple d’ailleurs sa cruauté. La femme criminelle, «dans un acte de haute désymbolisation, procède au sacrifice au nom d’une Loi antérieure et supérieure au meurtre du père». Lombroso disait d’ailleurs que la criminelle-née est pour ainsi dire une exception à double titre, comme criminelle et comme femme (...) Elle doit donc, comme double exception, être plus monstrueuse». Blanche Taylor Moore est l’une de ses tueuses en

fait à sa race, de la rancune amassée de mâle en mâle », une souffrance du passé qui refait surface et lui donner l’envie de se venger * Hérédité Une certaine idée de rechercher la cause de cette fêlure dans son passée (c.f. note 11, page 497, Lombroso pense les crimes les plus affreux ont un point de départ physiologique, atavique, dans des instincts d’animaux…) ligne 66-67 « la première tromperie au fond des cavernes » * La bestialité Ligne 66 «  sa race »; ligne 68-69 «  conquérir la

épidémie et surtout il y a-t-il un déterminisme dans la délinquance. Zola a voulu décrire en publiant Thérèse Raquin tout les ressorts instinctifs de la criminalité. Il croyait beaucoup aux lois de l’hérédité. Dans le même temps en Italie le docteur LOMBROSO décrivait l’Homme criminel qu’on a appelé aussi le criminel né. FERRI lui publiait lui la sociologie criminelle. en GAROFALO publiait un manuel qu’il appelait criminologie la criminalité viendrais d’un mécanisme contre lequel la société doit

avec des pointes de bois ». Les marins de l’Europe du XVIIIe siècle ont été les vecteurs indirects d’un changement de perspective et suscité un véritable engouement, ce qui sera plus tard un véritable renversement de tendance. Malgré cette percée, Lombroso (1893) le célèbre criminologue affirmait que l’homme tatoué était un être asocial. La création du service judiciaire (1882)  après l’introduction du signe particulier anthropométrique, avait permis de ficher les personnes déviantes portant les tatouages

récidiver. L’amendement est recherché. C’est l’apparition par exemple des circonstances atténuantes de l’adoucissement des peines. Ce fut un échec retentissant. On a alors changé de cap. Dans les années 1870 est née l’école italienne positiviste (Lombroso, Férri). Celle-ci a une tout autre idée de la délinquance, très différente des néoclassiques. Les criminel sont des gens déterminé à commettre des infractions et que le libre arbitre n’a que très peu de prise sur l’acte criminel (voir le livre :

commune des Rougon-Macquart. Transmise en ligne directe à Jacques, la tare est la résurgence moderne du fatum antique, comme la ligne Paris-Le Havre est l’épure d’un destin. Le criminel-né Jacques est en effet le criminel-né tel que le définissait Lombroso dans L‘Homme criminel. Le médecin italien reconnaîtra d’ailleurs en Jacques quelques- uns des signes cliniques que Zola avoue lui avoir empruntés : la mâchoire inférieure avançant dans une sorte de « coup de gueule », les «cheveux plantés drus »