Longs Murs

comprendre simplement en disant qu’il s’agit d’un « jour noir » * Il veut également nous faire ressentir un sentiment de renfermement, rien ne peut s’échapper « cachot », « murs », « plafonds », « barreaux », «  prisons » et « filets » * Il compare l’espérance à une chauve-souris qui se cogne la tête contre les murs. * Il parle de trois éléments, le ciel, la terre et la pluie. « La crise installée » Dans cette strophe il nous parle de son « les cloche qui hurlent ». La mélancolie

traînées » (v.9). deux figures de style qui l’exprime (« un jour noir » (oxymore) et « lancent vers le ciel un affreux hurlement » (personnification). Ce paysage humide et étouffant donne une image d’enfermement (c.l "Couvercle" v.1, "Cachots" v.5, "Murs" v.7, "Plafond"8, "Prison" v.10, "Barreaux" v.10, "ses filets" v.12) Baudelaire fait donc une correspondance entre son état mental et un paysage extérieur ce qui nous permet de comprendre les caractéristiques du Spleen Baudelairien. 2. Dans «Spleen»

cauchemardesque du poète. Lecture expressive Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste

« SPLEEN » Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits; Quand la terre est changée en un cachot humide; Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple

et la vie là bas y est plate. Nous remarquons effectivement que l’auteur nous place dans un univers terne et fermé, où seul la grisaille règne comme en témoignent les adjectifs « rouillés » (v.18), « noirs » (v.9 et 14) ainsi que l’expression « longs murs […] durant des lieues » (v.9) qui nous renvoie à un espace clos, confiné ou personne ne peut en sortir. Nous pouvons comprendre que dès lors où les habitants intègrent ces cités ils sont condamnés à y passer tout le restant de leurs jours. En outre

pluie" -> marque le rythme du poème (comme un chant) + le désespoir du Poète se mélange avec les éléments de la nature (ciel, terre, pluie) Champ lexical de l’enfermement et de l’oppression -> "bas et lourd" + "pèse" + "couvercle" " + "cachot" + "murs" + "prison" + "corbillards" + "filets" + "barreaux" -> contient plusieurs métaphores filées (métaphore filée = métaphore qui en engendre une autre) -> le poète nous transmet la sensation d’étouffement dont il souffre Champ lexical de l’humidité

parler d’une ville archaïque et d’une nouvelle ville, celle construite après la destruction des perses lors des guerres médiques. Cette nouvelle ville édifiée au Vème siècle est entouré de remparts, elle est étroitement lié au Pirée, relié par les Longs murs. La ville est donc entourée d'une enceinte fortifiée, qui mesure un kilomètre et demi de long d'est en ouest. Percée d’une quinzaine de portes, les plus prestigieuses se trouvaient au Nord-Ouest. Une des plus prestigieuses était celle du Dipylon

fond d'usines. S'il existe une organisation, elle est d'ordre pictural. Le poème est organisé comme un tableau, avec d'abord une insistance sur les lignes horizontales ( celles que dessinent le « canal droit marquant sa barre à l'infini » et les « longs murs noirs durant des lieues » ) et verticales ( « les cheminées » d'autant plus hautes qu'elles sont « aiguillonnées de fers et de paratonnerres » ) qui constituent le cadre du tableau.Verhaeren s'intéresse aussi aux formes et volumes : les usines forment

couleurs noires tout au long du texte V.4 : « noir » ; V6 : « chauve-souris » ; V11 : « araignées » ; V17 : « corbillards ». b) Tristesse et sentiment de mal-être, état critique de l’auteur Champ lexical de la tristesse : V2 : « gémissant » « longs ennuis » ; V4 : « triste » ; V14 : « affreux » ; V16 : « geindre » ; V19 : « pleure ». 2. L’oppression a) Oppression Métaphore filée de la prison : V5 : « cachot humide » ; V8 : « plafonds pourris » ; V10 : « vaste prison » « barreaux »

utilisant des mots signifiants l'enfermement: « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, et que de l'horizon embrassant tout le cercle il nous verse un jour noir plus triste que les nuits; quand la terre est changée en un cachot humide, où l'Espérance, comme une chauve-souris, s'en va battant les murs de son aile timide et se cognant la tête à des plafonds pourris; quand la pluie étalant ses immenses traînées d'une vaste prison imite