Lor Blaise Cendrars

Blaise Cendrars – Prose du Transsiberien et de la petite Jeanne de France Blaise Cendrars est né en Suisse en 1887 et est mort en 1961 à Paris. Il mène dès l’âge de quinze ans une vie aventureuse parcourant le monde de l’Amérique jusqu’en Russie, exerçant divers métiers. Il participe à la Première Guerre mondiale où il est grièvement blessé. Il publie des poèmes, des romans qui sont influencés par cette vie de voyageur et par le monde moderne avec ses nouvelles formes de communication et d’art

BLAISE CENDRARS Né à la Chaux-de-Fonds - Suisse - le 1er septembre 1887, d'une mère écossaise et d'un père Suisse de son véritable nom Frédéric Sauser, Blaise Cendrars (1887-1961) fut le poète de la Fête et de l'Aventure. Blaise Cendrars, naît à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel, en Suisse, dans une famille bourgeoise francophone. Pendant l’enfance, il suit ses parents en Égypte, à Naples, à Bâle, puis est envoyé en pensionnat en Allemagne, d'où il s'enfuit. À seize ans, poussé par

J’ai tué, Cendrars Introduction De son vrai nom, Frédéric-Louis Sauser, Blaise Cendrars est un écrivain suisse qui sera naturalisé français. Il nait en septembre 1887 et meurt en janvier 1961. Quand la guerre éclate, il s’engage dans l’armée française et est affecté à la légion étrangère. Il sera gravement blessé à la main droite lors d’une bataille en Champagne et il sera amputé le 28 septembre 1915. Avec la perte de sa main, il délaissera la poésie un moment avant d’y revenir en 1917. Il

Blaise Cendrars évoque, dans ce long poème qui fut illustré par le peintre Sonia Delaunay, le souvenir d'un voyage (une fugue) qu'il fit à 16 ans, et qui le conduisit de Russie en Mandchourie. En ce temps-là j'étais en mon adolescence J'avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance J'étais à seize mille lieues du lieu de ma naissance J'étais à Moscou, dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n'avais pas assez des sept gares et des mille et

splendide Mais je préfère de beaucoup les levers de soleil L’aube Je n’en rate pas une Je suis toujours sur le pont A poils Et je suis toujours le seul à les admirer Mais je ne vais pas décrire les aubes Je vais les garder pour moi seul Blaise Cendrars À Aurore La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle

adaptée à la poésie du monde moderne ? 1) Evolution importante de la poésie au début du 20 eme, suivant les évènements. Il y a un esprit nouveua qui cherche à accorder la poésie au monde moderne ( ex : Guillaume Apollinaire - Alcools 1913 / Blaise Cendrars - Prose du transibérien 1913 ). Le train, l'avion, l'électricité entrent en poésie. Suppression de la ponctuation, vers libres, calligrames. Après le traumatisme de la 1 ere guerre mondiale, le dadaïsme, initié par Tristan Tzara, se livre à

Intro Nous allons étudier Prose du Transsibérien, un poème en prose, extrait du recueil de poésie intitulé Du monde entier écrit par le romancier et poète Blaise Cendras qui fut publié en 1913. Commençons par quelques mots sur l'auteur. Blaise, né Frédéric-Louis Sauser, le premier septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds, canton de Neuchâtel en Suisse, mort le21 janvier 1961 à Paris, est un écrivain d'origine suisse, naturalisé français en 1916. Il mène d'abord une vie d'aventurier et de

voyageurs sont nombreux dans la littérature : de Joachim Du Bellay au XVIe siècle à Blaise Cendras au XXe siècle, en passant par Lamartine au XIXe siècle, tous ont évoqué leur départ et les lieux visités dans leurs œuvres poétiques, nourries par des expériences réelles. En premier lieu, les voyages sont propices à des descriptions pittoresques, souvent colorées, qui enrichissent la poésie. Ainsi, Blaise Cendras utilise une métaphore filée pour décrire l’architecture originale du Kremlin, dans

mort: Jean-Pierre Duprey, André Frédérique, Roger Milliot, Gérard Neveu, Roger Arnould-Rivière, Philippe Salabreuilh... La liste des poètes maudits serait encore longue - Verlaine, Lautréamont, Dino Campana, Alexandre Pouchkine, William Blake, Blaise Cendrars, Antonin Artaud, Charles Albert Cingria, Claude Gauvreau, Beaudelaire, Edgar Allan Poe, Gaston Gouin, Carl Brouard, Magloire Saint-Aude, Ruben François, etc.1 Leur plus grand délit est d'avoir acquis malheureusement la renommée, souvent dans

décrivant le voyage d'une péniche. Au XX° siècle, Appolinaire, contemporain de Cendras (Appolinaire est 7 ans plus âgé que Cendras) écrit Zone en 1903 dont l'ouverture célèbre évoque Paris et fait l'éloge de la modernité en libérant le vers de la ponctuation. A la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin | A cette même date, 1903, un jeune suisse, Blaise Cendras séjourne à Moscou comme apprenti-bijoutier et écrit un vaste poème en vers libre: