Lorenzo Et Le Duc

émotions contradictoires. Ces héros sont souvent à la fois idéalistes et débauchés, ce qui les rend particulièrement humains. C'est le cas de Lorenzo, héros de la pièce éponyme Lorenzaccio, qui afin de tuer un tyran, le Duc Alexandre de Médicis, se plonge dans le monde du vice et de la débauche. Dans cette scène située vers la fin de la pièce à l’acte IV, Lorenzo donne des ordres à son valet pour le tyrannicide qu’il projette de commettre. Une fois qu’il a quitté la scène ,il entame un long monologue

d'Alfred de Musset ; Lorenzo est un jeune Florentin qui a décidé de tuer le duc Alexandre de Médicis pour délivrer la ville de son tyran et qui, pour approcher le duc, est devenu son compagnon de débauche. *Situation du passage : scène 3 acte III ; Lorenzo révèle au vieux Philippe Strozzi, un républicain, son intention mais il lui avoue aussi qu'il pense que ce meurtre sera politiquement inutile en raison de la lâcheté des républicains. *caractérisation : une tirade ds laquelle Lorenzo explique à Philippe

dans certaines rééditions modernes. Mais si Alexandre de Médicis est tué à la fin de l’Acte IV, Lorenzo, lui, meurt mis en pièces par le peuple durant cet acte. Le couple Cibo se reforme pour faire bonne figure, le cardinal tire, dans l’ombre, les ficelles secrètes qui lui permettront de s’assurer un contrôle du pouvoir, et la vague républicaine qui aurait dû naître dans le sillage de l’épée de Lorenzo reste très timide. Pourquoi les enjeux de cet ultime élément dramaturgique sont-il éminemment nécessaires

répandent en lamentations sans oser agir. Le Duc Alexandre de Médicis domine par la terreur le clergé, les grandes familles florentines, les commerçants et le peuple : tyran cruel et débauché. Il s'inspire de l'histoire de Lorenzo de Médicis (1514-1548), courtisan du duc de Florence Alexandre. Néanmoins, toute la pièce ne reflète pas l'Histoire de France en 1830, Musset laissant libre court à son imagination. Question 2 : L’instabilité de l’identité de Lorenzo se traduit d’abord par la pluralité de

républicaine, et ce que l’on pourrait appeler Lorenzo et son double. Ces trois intrigues ont la particularité d’être doubles. • Ainsi, il existe deux intrigues Cibo, étroitement liées. D’une part, la marquise, bien qu’il existe un flou sur ses véritables motivations, a pour but de faire changer le duc, d’en faire un républicain convaincu en faisant appel à sa raison. Par ailleurs, le cardinal intrigue aussi de son côté. Il cherche à diriger le duc et essaie pour cela de manipuler la marquise

aux mains des espagnols. S'engage à partir de 1494 pour le trône de Napple. La dernière guerre → 1559. Lors de ces guerres, les français ont des prétentions vis à vis du trône de Napple. François 1er arrive au pouvoir en 1515, il veut récupérer le duc. Traité avec Henry VIII. Exposé de Justine : les Médicis Descendance des Médicis. Côme de Médicis → père du peuple Pape Clément VII → précipiter des conflits en Italie. Exposé de Valentin : le personnage romantique Début XIXe siècle Polémique

date|Pièce de théâtre Lorenzaccio, 1834 ; Acte IV, scène 9 : Lorenzo tourmenté. | |Genre et type de |Tirade en prose. | |texte |Lorenzo s'évanouit à la vue d’une épée mais prépare son piège en faisant des armes ou en invitant le Duc dans sa chambre et après qu'il a essayé | |

Le duc, Lorenzo et quelques comparses attendent au fond d’un jardin qu’une jeune fille arrive. Lorenzo fait un long exposé sur la façon dont la débauche peut se cacher sous les aspects les plus innocents et sur la manière dont il peut, lui qui est maître en la matière, la reconnaître à tout coup. Dans un second temps, ils sont débusqués dans le jardin par le frère de la jeune fille, Maffio, qui s’attaque à eux pour sauver sa vertu. Il est facilement désarmé par les sbires du duc, et reconnaît Alexandre

Lorenzaccio dans un contexte autre que le romantisme, ou la scène romantique. Ainsi en est-il de l’approche psychologique adoptée par Bernard Masson[i], remise en question par Marie-Joséphine Whitaker[ii]. La thèse postulée par Masson était celle d’un Lorenzo « agi […] par des forces qu’il ne maîtrise pas », un personnage qui « ne s’appartient plus ». Cette vision tragique, quelque peu réductrice, ôte en effet à Lorenzaccio toute force d’action et à son geste la valeur morale et idéologique qu’il revêt

d’Alfred de Musset, les personnages féminins sont en large minorité. Il est intéressant de voir que les personnages féminins, même si elles apparaissent assez en retrait dans l’œuvre de Musset, ont toutefois des rôles particuliers notamment pour Lorenzo. Au nombre de quatre seulement, elles jouent cependant toutes un rôle important dans le déroulement de l’histoire. Marie Soderini, Catherine Ginori, La Marquise de Cibo et Louise Strozzi. I. La place des femmes dans la pièce Les différents personnages