Lucien de Rubempré

connotations engendrées par chacun des noms suivants, imaginez et décrivez, physiquement et moralement, le personnage qui le porte : chez Rabelais : Touquedillon - Badiguoincier - Picrochole, Panurge, Epistémon (penser à l'étymologie) Balzac : Lucien de Rubempré - Eugène de Rastignac - Gobseck (un usurier avide) - Vautrin (un ancien bagnard) Dumas : Grimaud, Planchet, Bazin, Mousqueton (les valets des mousquetaires) Hugo : Javert (inspecteur de police) - Phébus (capitaine de cavalerie) Zola

inutiles - sont travesties en devoirs; la vie des mondaines peut s'analyser en un enfer de toilettes à différencier et renouveler, à imiter discrètement, en visites ennuyeuses à rendre.... la futilité, c'est le bagne. Voyez les souffrances de Lucien Chardon "de Rubempré" arrivant à Paris: il lui faudra changer, certes ses habits, mais surtout la culture qui le fait les choisir et les porter: le luxe crée là une dictature qui engendrerait l'uniformité si une infinitésimale provocation n'était reçue comme

Bouffe » ; Flaubert, Madame Bovary, 1857, Deuxième partie, ch. XV, Une soirée à l’opéra de Rouen ; Zola, La Curée, 1871, ch. V, Une représentation de Phèdre au Théâtre-Italien. Le héros, Lucien de Rubempré, venu dans la capitale pour conquérir la gloire littéraire, découvre la vie parisienne. Pour Lucien, ces deux heures passées au théâtre furent comme un rêve. Les coulisses, malgré leurs horreurs, avaient commencé l’œuvre de cette fascination. Le poète, encore innocent, y avait respiré le

dénombrer les « espèces » humaines pour dégager les lois du système social. La Comédie humaine (1842 à 1850) est née. Ponctuée de descriptions de lieux, de portraits et de leçon de vie (les conseils de Vautrin à Rastignac dans Le père Goriot ou à Lucien de Rubempré dans les Illusions perdues), La Comédie humaine invente la technique du retour du personnage. Les illusionnistes : Le réalisme de Stendhal a une autre portée. Tout en ancrant ses fictions dans le monde contemporain (Le Rouge et le Noir a pour

carne e sempre più faceva da padrone…[18] 1.3 Bel-Ami Il protagonista del romanzo ha quattro nomi: Georges Duroy, Du Roy du Cantel, Forestier e Bel-Ami. Prima di tutto c’è Georges Duroy, l’uomo senza illusioni da perdere. E’l’antitesi di Lucien de Rubempré che aveva perso le sue nel romanzo di Balzac Illusioni perdute (1843). Il percorso di Duroy non è una discesa, bensì una salita dalla necessità al sogno, anzi il sogno non esiste per lui, se non realizzato. Al punto di partenza di

Balzac, George Sand, Dumas, Eugène Sue s’imposent en France et ont en commun ce que l’on a appelé la « Foi romantique ». Cette Foi, ce vouloir-vivre malgré tout on les retrouve chez le jeune Julien Sorel du « rouge et noir », mais aussi chez Lucien de Rubempré dans « Illusions perdues ».Le romantisme français ne cesse de croître avec notamment la création de quelques salons littéraires comme celui de Nodier ou d’Hugo où ce dernier en profite pour rédiger le pamphlet anticlassique et proromantique

de ses téléspectateurs. Pour les amoureux de la littérature plus classique et de Balzac nous pouvons ici nous référer au célèbre "lire c'est créer a deux " ou bien encore à la leçon que Blondet, dans " Illusions perdues", donne à Lucien de Rubempré. Pour le convaincre d’écrire un article "pour" le livre de Nathan, après en avoir écrit un "contre", Blondet lui dit : " Mon petit, en littérature, chaque idée a son envers et son endroit ; personne ne peut prendre sur lui d’affirmer quel est

de la Restauration, aussi bien que pour l’étude du caractère hétérotopique de son espace. Dans la géographie urbaine du Paris des années 1820, le lieu qui théâtralise la désillusion est précisément celui qui favorise l’illusion. La visite de Lucien de Rubempré aux Galeries de Bois entre dans son parcours initiatique, étape indispensable de son « déniaisement ». De même qu’il faut aller diner chez Véry, qu’il faut se montrer à l’Opéra, il faut aller voir ce qui constitue « une des curiosités les plus

Balzac, George Sand, Dumas, Eugène Sue s’imposent en France et ont en commun ce que l’on a appelé la « Foi romantique ». Cette Foi, ce vouloir-vivre malgré tout on les retrouve chez le jeune Julien Sorel du « rouge et noir », mais aussi chez Lucien de Rubempré dans « Illusions perdues ». Passéiste ou résolument tourné vers le ciel contemporain, le romantisme est critique ; il ne s’accommode pas de ce qui existe, il dénonce la perte de foi, les solitudes nouvelles dans les grandes villes. Révolté

etc. Balzac se livre dans ses romans à une vive critique de la société, qu’il perçoit comme essentiellement fondée sur l’inégalité et sur la poursuite de l’assouvissement des passions : amour, richesse et pouvoir. Le héros balzacien (Rastignac, Rubempré) est un observateur critique et révolté mais impuissant, qui contemple – et qui y participe même – la corruption morale, vénale et judiciaire de la société où il se trouve : "[Rastignac] vit le monde comme il est, les lois et la morale impuissantes