Lucien Herr

Aulard, Molinier, Halévy…), des sociologues (Durkheim, Simiand…). Beaucoup d’entre eux, dans le but d’infléchir l’opinion, écrivent entre 1898 et 1904 sur l’Affaire. Lucien Herr mobilise l’Ecole Normale Supérieure en faveur de Dreyfus. 230 universités populaires essaiment en France, comptant 50 000 adhérents, sous la férule de Mauss, Herr, Simiand etc. et de l’Union pour l’action morale de Paul Desjardins, toujours dans l’idée de promouvoir une autre vision de l’Affaire. Mais même si le mot « intellectuel »

l’origine de son institutionalisation universitaire. La géographie est devenue une science à elle seule. La géogrophie influence la façon Française d’écrire l’histoire. La géographie est à la fois la science des lieux et lq science des hommes. Lucien Febvre a partir de 1903 publie ses travaux de géographes dans la Revue de la synthèse historique. Febvre definit la géographie dite Vidalienne comme une possibilité ( géographie rejettant le determinisme naturel et mécanique, au profit d’un determinisme

mobilise une opinion intellectuelle au-delà ou à côté des journaux : par des associations, des réunions, des pétitions, dans des revues spécialisées, comme la Revue bleue, où l’on peut lire les articles de Durkheim, ou La Revue blanche, où publie Lucien Herr. Même si les pétitions trouvent un sens surtout une fois publiée dans les pages de quotidiens. On peut penser, comme lui, que l’affaire rédifinit l’espace public : une logique élitiste d’un côté, celle des pétitions, qui ne dépasseront pas 40 000

Le 15 janvier, Le Temps publie une pétition réclamant la révision du procès[161]. Y figurent les noms d'Émile Zola, Anatole France, Émile Duclaux, le directeur de l'Institut Pasteur, Daniel Halévy, Fernand Gregh, Félix Fénéon, Marcel Proust, Lucien Herr, Charles Andler, Victor Bérard, François Simiand, Georges Sorel, puis le peintre Claude Monet, l'écrivain Jules Renard, le sociologue Émile Durkheim, l'historien Gabriel Monod, etc. Le 20 janvier, suite à une intervention à la Chambre des députés

de cette époque est aussi une tribune pour tous les intellectuels qui ont abondamment publié pour la cause du capitaine Dreyfus. On peut citer outre Bernard Lazare et Émile Zola, des écrivains comme Octave Mirbeau, Anatole France, Marcel Proust, Lucien Herr (bibliothécaire de l'école normale supérieure). C'est aussi le moyen d'expression central du monde politique avec de nombreux ouvrages écrits par Georges Clemenceau, Jean Jaurès ou Léon Blum pour n'en citer que quelques-uns ,Les anti-dreyfusards

en compte trois. Devant les menaces de désabonnements massifs de ses lecteurs, le directeur du journal cesse de soutenir Zola. De proches en proches, fin novembre-début décembre 1897, les écrivains tel Octave Mirbeau, Anatole France, Lucien Lévy-Bruhl, Lucien Herr qui convainc Léon Blum et Jean Jaurès, les auteurs de La Revue blanche, les frères Clemenceau Albert et Georges s'investissent dans le combat pour la révision du procès. Blum tente fin novembre de faire signer à son ami Maurice Barrès

Mercier, une loi fut votée le 9 février 1895, rétablissant les Iles du Salut en Guyane comme lieu de déportation en enceinte fortifiée, afin que Dreyfus ne soit pas envoyé à Ducos, en Nouvelle-Calédonie. En effet, lors de la déportation de l’adjudant Lucien Châtelain, condamné pour intelligence avec l’ennemi en 1888, les installations ne permirent pas de fournir les conditions d’enfermement requises et les conditions de détentions y étaient jugées trop douces[réf. nécessaire]. Le 21 février, il embarque

Dreyfus, comme Zola ; proche de Jean Jaurès, fondateur de l’Humanité, il collabore au journal ; à partir de 1906, jeune agrégé, il rejoint le courant réformiste représenté par les durkheimiens, en adhérant à la SFIO (parti socialiste) et fréquente Lucien Herr, bibliothécaire, membre du parti aussi, qui influence les jeunes intellectuels qui viennent s’instruire ; enfin, il subit l’influence de Charles Peggy, quelqu’un qui vient de l’horizon socialiste qui peu à peu est devenu spiritualiste, nationaliste

l'assemblée . Face à la campagne de révision, Jaurès reste donc au départ en retrait. Mais, en 1898, Jean Jaurès est convaincu de l'innocence de Dreyfus par le J'accuse de Zola et par ses conversations avec la jeune promotion normalienne (en particulier Lucien Herr) et avec des militants allemanistes qu'il estime. Jean Jaurès s'engage alors avec passion dans la défense de Dreyfus. Pour lui, l'affaire est non seulement un problème de justice individuelle, mais surtout de respect de l'humanité elle-même. En

de soutenir Zola[137]. De proche en proche, fin novembre-début décembre 1897, les écrivains Octave Mirbeau, dont le premier article paraît trois jours après celui de Zola[138], et Anatole France, l'universitaire Lucien Lévy-Bruhl, le bibliothécaire de l'École normale supérieure Lucien Herr, qui convainc Léon Blum et Jean Jaurès, les auteurs de La Revue blanche[139], dont Lazare connaît bien le directeur Thadée Natanson, les frères Clemenceau Albert et Georges s'investissent dans le combat pour la