Lucien Herr

Léon Blum racontera, dans ses Souvenirs sur l'Affaire, comment, fin 1897, tous les "démarcheurs" de bonne volonté commencent à se partager la tâche. Tous ces "intellectuels" (entre autres Charles Péguy, André Gide, Marcel Proust, Daniel Halévy, Lucien Herr, Emile Zola) viennent renforcer la minuscule équipe qui ne groupait au début, autour de la famille, que quelques personnes, réunies par le hasard ou la générosité. L'Université, l'Ecole Normale apportent des appuis, dont le nombre et l'autorité

Zola est l’un des membres majeurs des Dreyfusards, grâce a sa lettre ouverte au président de la Republie, qui a été publié dans L’Aurore sous le titre de « J’accuse ». - Léon Blum, critique littéraire, impliqué également dans cette affaire. - Lucien Herr, bibliothécaire de l'École normale supérieure. - Gabriel Monod, fondateur de la Revue Historique. - Emile Duclaux, directeur de l'Institut Pasteur. Antidreyfusards : - Maurice Barrès est l'un des principaux antidreyfusards. - Godefroy Cavaignac

qui a divisé la France en deux camps a aussi divisé la gauche. D'un côté le vieux fond anticapitaliste teinté d'antisémitisme d'un Guesde l'entraîne à ne pas choisir le camp dreyfusard, par définition " bourgeois ". De l'autre, Jaurès, Blum ou Lucien Herr, hommes de gauche, attachés avant tout au triomphe de la vérité. Désormais, la gauche sera du côté des droits de l'homme, quoiqu'il arrive. D'autres part , Dans le même temps, Jaurès bataille dur au sein de la famille socialiste

littéraire, impliqué également dans cette affaire vu qu’il a aidé Zola à cette époque. Néanmoins, Emile Zola et Léon Blum, n'étaient pas les seuls membres à être mobilisés dans cette affaire. D'autres personnages sont pleinement dans la mobilisation, Lucien Herr, bibliothécaire de l'École normale supérieure ; Gabriel Monod, fondateur de la Revue Historique ainsi qu'Emile Duclaux, directeur de l'Institut Pasteur. La presse développe l'affaire Dreyfus comme étant une affaire d'opinion publique véritablement

l'âge de 23 ans et nommé auditeur au Conseil d'État en décembre 1895. De 1894 à 1906, l'affaire Dreyfus ( Alfred Dreyfus est un français accusé d'avoir donné des documents secrets à l'empire allemand) l'amène à la vie politique. Il rencontre Lucien Herr, qui le pousse à rejoindre le socialisme en 1899. Au début du XXème siècle, il écrit des critiques de livres et de pièces de théâtre. Il crée, en 1904, avec Jean Jaurès le journal socialiste L'Humanité. En 1906, il publie son premier livre appelé

socialisme. Jaurès est un dreyfusard tardif (janvier 1898), convaincu par les socialistes révolutionnairesHYPERLINK \l "cite_note-248"[249]. Mais son engagement devient résolu, aux côtés de Georges Clemenceau à partir de 1899, sous l'influence de Lucien Herr. L'année 1902 voit la naissance de deux partis : le Parti socialiste français, qui rassemble les jaurésiens, et le Parti socialiste de France, sous influence de Guesde et Vaillant. Les deux partis fusionnent en 1905 en une Section française de l'Internationale

cette injustice viennent renforcer la minuscule équipe qui ne groupait au début, autour de la famille, que quelques personnes, réunies par le hasard ou la générosité. Comme le journaliste Bernard Lazare ou encore Charles Péguy, Emile Duclaux, Lucien Herr, Emile Zola, Anatole France, Georges Clémenceau … Toutes ces personnes seront appelées "intellectuels" à partir de janvier 1898 par Clémenceau qui se félicite que des hommes de lettres, des savants, des artistes et des universitaires aient signé

autour de Gabriel Monod ou Lucien Herr (bibliothécaire de l'école normale), écrivains (Péguy, Daniel Halévy). Echo dans l'université, le secondaire et le primaire. La majorité de l'académie française, des instituts, des écrivains (Paul Bourget) étaient anti-dreyfusistes. Ces intellectuels sont dans la ligne des universitaires de la III° république conservatrice. Dans l'université, les groupes se succèdent, changement de personnel, d'idéologie : les thèmes de Lucien Herr (socialiste marxiste) et Gabriel

« intellectuels », comme les nomme Clemenceau ; des « Juifs et des protestants » à qui l'on reproche de favoriser les forces de dissolution de la nation. On trouve parmi eux des universitaires, des savants (→ Émile Duclaux) et des écrivains comme Lucien Herr, Anatole France, Charles Péguy, Jean Jaurès, Marcel Proustet André Gide. Les dreyfusards se regroupent derrière la Ligue des droits de l'homme, fondée à l'issue du procès de Zola par le sénateur républicain modéré Ludovic Trarieux, autour de Clemenceau

intellectuels », comme les nomme Clemenceau ; des « Juifs et des protestants » à qui l'on reproche de favoriser les forces de dissolution de la nation. On trouve parmi eux des universitaires, des savants (→ Émile Duclaux) et des écrivains comme Lucien Herr, Anatole France, Charles Péguy, Jean Jaurès, Marcel Proust et André Gide. Les dreyfusards se regroupent derrière la Ligue des droits de l'homme, fondée à l'issue du procès de Zola par le sénateur républicain modéré Ludovic Trarieux, autour de Clemenceau