Lucien Herr

assises. Le 15 janvier, Le Temps publie une pétition réclamant la révision du procès. Y figurent les noms d'Émile Zola, Anatole France, Émile Duclaux, le directeur de l'Institut Pasteur, Daniel Halévy, Fernand Gregh, Félix Fénéon, Marcel Proust, Lucien Herr, Charles Andler, Victor Bérard, François Simiand, Georges Sorel, puis le peintre Claude Monet, l'écrivain Jules Renard, le philosophe Émile Durkheim, l'historien Gabriel Monod, etc. Dans L'Aurore du 23 janvier, Clemenceau, au nom d'une « pacifique

est également composé de plusieurs intellectuels ( terme de Clemenceau qui désigne les scientifiques, les artistes et les universitaires), l'Université et l' École Normale apportent leur soutient à cette affaire mais aussi des philosophes comme Lucien Herr. Le Lieutenant colonel Picquart qui fait partie de l'Armée, défend également ce dernier, d'ailleurs c'est lui le premier à avoir compris l'innocence de Dreyfus grâce à une lettre qu'il avait retrouvé dans une poubelle. Il y a également des médecins

Les antidreyfusards sont les défenseurs de l'armée et de la raison d'état nationaliste et souvent antisémites, s'opposant à la révision du procès. Janvier 1898 : pétitions des dreyfusard dans Le Siècle et L'Aurore, il se réunissent autour de Lucien Herr en effet, une mobilisation s'organise. L'opinion publique, passionnée, est divisée. L'affaire introduit la discorde entre les deux parties,s'affrontant violemment notamment par voie de presse mais aussi publiquement incident Jean Jaurès Dans

faveur des verriers de Carmaux renvoyés par leur patron Rességuier. Toutefois, c’est avec l’affaire Dreyfus que Jaurès rentre pleinement dans l’Histoire. Convaincu par ses amis de l’Ecole Normale Supérieure et en particulier son bibliothécaire Lucien Herr, par les militants allemanistes (autre courant socialiste dirigé par Jean Allemane et favorable au syndicalisme), ainsi que par le " J’accuse " de Zola, il s’engage avec passion. L’"affaire" met en jeu non seulement une injustice individuelle

« J’accuse… ! ». C'est la première des nombreuses pétitions qui vont rassembler de plus en plus d'intellectuels. Parmi eux, Anatole France, Georges Courteline,Octave Mirbeau ou Claude Monet, mais aussi Charles Péguy, Aurélien Lugné-Poë, Victor Bérard, Lucien Herr, ou Alfred Jarry61. Les signatures ont été recueillies par des étudiants ou de jeunes écrivains comme Marcel Proust. Ces pétitions rassemblent aussi d'éminents scientifiques tel Émile Duclaux, directeur de l'Institut Pasteur55. Les pétitions des

publiquement, dans le journal l'Aurore dont Georges Clemenceau dirige la rédaction, la conspiration générale de l'état-major et de la presse contre le capitaine Dreyfus. Vient ensuite, grâce au groupement de jeunes agrégés et leur maîtres, dont Lucien Herr, philosophe et socialiste, le lancement de deux pétitions civiques dans le Siècle et l'Aurore, qui contrairement à ce qu'on pouvait croire ne sont pas un acte de soutien à Emile Zola, mais qui sont l'aboutissement d'une réfléxion à une action collective

qu’en effet ils ne possèdent pas plus que vous toute la vérité ; mais ils ont en eux quelque chose qui est de l’absolu, la foi en un idéal humain, et cette force naïve d’action généreuse balaiera les haines absurdes que surexcitent les malhabiles.» Lucien Herr Intro : 22 décembre 1894 : le premier Conseil de guerre de Paris reconnaît un capitaine d’artillerie coupable d’ « intelligences avec une puissance étrangère ». Dreyfus : brillant officier juif. Dégradé puis déporté. Cette affaire> rencontre

Il tente aussi de trouver un moyen d'envoyer des lettres secrètement. Au moment où le comte prend congé, Jonathan se met à fouiner dans la correspondance du comte et découvre qu’il correspond avec « Samuel F. Bellington, no 7, The Crescent, Whitby ; Herr Leutner, Varna ; Coutts & C°., Londres ; et Herren Klopstock & Billreuth, banquiers à Budapest ». Avant qu'il puisse découvrir quoi que ce soit, le comte revient et lui conseille de ne jamais s'endormir dans aucune autre pièce ou chambre que ses propres

Il tente aussi de trouver un moyen d'envoyer des lettres secrètement. Au moment où le comte prend congé, Jonathan se met à fouiner dans la correspondance du comte et découvre qu’il correspond avec « Samuel F. Bellington, no 7, The Crescent, Whitby ; Herr Leutner, Varna ; Coutts & C°., Londres ; et Herren Klopstock & Billreuth, banquiers à Budapest ». Avant qu'il puisse découvrir quoi que ce soit, le comte revient et lui conseille de ne jamais s'endormir dans aucune autre pièce ou chambre que ses propres

alsacien, prend la tête des Renseignements, découvre la culpabilité d’Esterhazy, ce qui lui vaut une disgrâce. Y compris au début chez les intellectuels ● Les premiers intellectuels ralliés se recrutent chez les jeunes de l’ENS Ulm, influencés par Lucien Herr, le bibliothécaire alsacien et socialiste, qui convaincra Jaurès. Histoire de deux ans ● Le procès de Zola, qui devait faire éclater la vérité, débouche sur sa condamnation en appel à 1 an de prison ferme en juillet 1898. ● Cavaignac, ministre