Lucius Vitellius

n’auront pas d’enfants. Pour sa succession, il pense d’abord au fils de sa sœur Octavie, M Claudius Marcellus mais celui-ci meurt. Auguste favorise la carrière de son beau fils, Ti Claudius, il lui fait épouser Julia ; le couple a deux fils, Caius et Lucius. Agrippa meurt. Les deux frères meurent et il reste deux prétendants au trône ; Agrippa Postumus et Tibère. En 13 ap JC, Tibère reçoit des pouvoirs égaux à ceux d’Auguste. b. Les Julio Claudiens Tibère (14-37) le régime libéral (14-23) : les mérites

tandis que sa femme était au-dessus. (2) On croit qu'il abusa de Drusilla, lorsqu'il portait encore la robe prétexte. On prétend même qu'il fut surpris avec elle par son aïeule Antonia chez laquelle on les élevait tous deux. Bientôt il l'enleva à Lucius Cassius Longinus, personnage consulaire, à qui elle était mariée, et la traita publiquement comme son épouse légitime. Dans une maladie, il l'institua héritière de ses biens et de l'empire; (3) et, lorsqu'elle mourut, il ordonna une suspension générale

Tyrrhénienne, n'a exercé de fortes influences que sur la société insulaire de la côte orientale située à proximité ; dès lors, une coupure sociale et culturelle s'instaure entre cette partie côtière et le reste de l'île. En 269 av. J.-C., Rome, grâce à Lucius Cornelius Scipion conquiert Aléria et la Corse. Des troubles jalonnent les siècles suivants. En 81 av. J.-C., Sylla transforme Aléria en colonie militaire, puis César, Pompée, Octave s'emparent tour à tour de la ville. En Sardaigne, les quatre siècles

-C. (les deux Espagnes) et le règne de Claude, pour la Bretagne. Néron se borne à provincialiser les Alpes cottiennes, royaume client de Rome, depuis environ 15 av. J.-C. et le premier procurateur des Alpes maritimes, Marius Maturus, partisan de Vitellius, est attesté l’« année des quatre empereurs », en 69 (Tac., Histoires, III, 42, 2-4 ; Morabito 2009, 93). Jusqu’au règne d’Auguste et à l’introduction du partage des provinces entre le Sénat et le princeps (janvier 27 av. J.-C.), les provinces

janvier de l’année suivante. Lorsque son meurtrier, Othon[52], prend le pouvoir à Rome, les légions du Rhin se sont déjà déclarées en faveur de leur propre commandant, Aulus Vitellius[53]. En Italie, Othon dispose de peu de troupes ; il est vaincu par l’armée de Vitellius lors de la première bataille de Crémone en avril. Vitellius prend alors le contrôle de Rome, mais en juillet un nouvel empereur est proclamé en Orient : Titus Flavius Vespasianus (Vespasien), qui dirige alors les opérations de la guerre

des légions pour se défendre, parce que leur manière de vivre, l'affection du peuple et l'amour du sénat, étaient leur plus ferme rempart. Il verra encore que les forces de l'Orient et de l'Occident ne purent sauver les Caligula, les Néron, les Vitellius, et tant d'autres scélérats couronnés, de la vengeance des ennemis que leurs mœurs exécrables et leur férocité avaient soulevés contre eux. Si l'histoire de ces monstres était bien étudiée, elle servirait d'enseignement aux princes et leur montrerait

deux tribuns de la plèbe sont réélus dix fois de suite et ils plongent la ville dans l’anarchie. En organisant la paralysie des élections en opposant leur droit de veto aux magistrats qui essaient de rassembler les comices, Caius Licinius Stolo et Lucius Sextius Lateranus arrivent même à provoquer le vide du pouvoir et l’absence de magistrats pendant cinq années consécutives. Pour y remédier, le sénat recourt à la dictature, mais c’est une solution limitée dans le temps. La confusion règne. La sédition

karthaginois étaient prêts à toutes les concessions, supplièrent les Romains de leur faire connaître ce qu’ils voulaient, promettant qu’ils recevraient satisfaction. « Ce que nous voulons, répondit-on, vous devez le savoir. » En effet, les consuls Lucius Censorinus et Marcus Nepos étaient déjà en Sicile, et l’armée allait être embarquée (149). On daigna cependant dire aux ambassadeurs qu’ils devaient, avant tout, envoyer aux consuls ____________________ 1. Appien, 1. 69 et suiv. 50 HISTOIRE

ne se faut courroucer aux affaires. Il ne leur chaut de toutes nos choleres. Mais nous ne dirons jamais assez d'injures au desreglement de nostre esprit. 21 Chapitre 5 Si le chef d'une place assiegee, doit sortir pour parlementer LUCIUS MARCIUS Legat des Romains, en la guerre contre Perseus, Roy de Macedoine, voulant gaigner le temps qu'il luy falloit encore à mettre en point son armee, sema des entregets d'accord, desquels le Roy endormy accorda trefve pour quelques jours fournissant

des légions pour se défendre, parce que leur manière de vivre, l'affection du peuple et l'amour du sénat, étaient leur plus ferme rempart. Il verra encore que les forces de l'Orient et de l'Occident ne purent sauver les Caligula, les Néron, les Vitellius, et tant d'autres scélérats couronnés, de la vengeance des ennemis que leurs mœurs exécrables et leur férocité avaient soulevés contre eux. Si l'histoire de ces monstres était bien étudiée, elle servirait d'enseignement aux princes et leur montrerait