Luy

qu’avec force le joug pour les tiranies, pillages et esclavages qu’ils en souffroient, prit résolution d’aller en leur pays en faire tout autant. Se doutant bien que les Negres remueroient aussi tost et le suivroient. Il voulut pourtant avant d’y aller luy mesmes y envoyer de ses gens, tant pour sonder les cœurs de ces peuples, que pour mieux couvrir son dessein sous le manteau de la Relligion, faire croire auparavant que ce n’estoit point pour usurper les Royaumes et en chasser les Roys, s’il avertissoit

Propos est d’acquérir CS de la mort + surmonter peur = manière antique . Reprend phrase de Platon « Que philosopher c’est apprendre à mourir ». Vt rompre avec oubli vulgaire « le remède du vulgaire c’est de n’y penser pas. Ms de quelle brutale stupidité luy pt venir un si brutal aveuglement ? ». La mort appartient à l’ordre de la nature et ne dt dc pas effrayer car - « l’œuvre de ta vie est de batir ta mort » - vie ponctuer de morts : mort de l’enfance, de la jeunesse qui st des préludes. Conception

Caisse : voiture 6. REHABILITATION DES MOTS ET EXPRESSIONS DESUETES Bouffon : « Se bouffonner. Se moquer. » « Servir de bouffon, Se dit pour dire, Servir de fujet de mocquerie, de rifée : dans ce fens un homme qui voit qu’on fe mocque de luy, dit, je voy bien que je fers ici de bouffon. Je ne pretends pas vous fervir de bouffon. » Notre définition : personne faible, ancien mot pour désigner un « boloss » Charmante : « Charmant : Qui a un pouvoir magique » « Agreable, qui plaift extrement

amours de Méline (1552) : Quand je te vis entre un millier de Dames, L'elite et fleur des nobles, et plus belles, Ta resplendeur telle estoyt parmy elles, Quelle est Venus sur les celestes flames. Amour adonq' se vangea de mille ames Qui luy avoyent jadis esté rebelles, Telles tes yeux eurent leurs estincelles Par qui les cueurs d'un chacun tu enflames. Phebus, jaloux de ta lumiere sainte, Couvrit le ciel d'un tenebreux nuage, Mais l'air, maugré sa clarté toute estainte, Fut plus

ans ny jours,Puisque ce n'est qu'un poinct, mais un Prothée estrange. Le passé n'est plus rien, que la Mort qui se vange,De ne pouvoir du temps entrerompre le cours,L'advenir n'a point d'estre, et par mille destoursVa, finet, décevant quiconque à luy se range. Que si le temps plus long n'est autre qu'un instant,A quoy vous sert, mortels, de vouloir vivre tant,Sinon pour d'un instant allonger vostre vie ? Qu'entreprenez-vous donc par vos si longs apprests ?Nature en un instant n'a ses miracles

comme ailleurs. Mais par ce que, selon le sage Salomon, Sapience n'entre point en âme malivole, et science sans conscience n'est que ruyne de l'âme, il te convient servir, aymer, et craindre Dieu, et en luy mettre toutes tes pensées, et tout ton espoir, et, par foy formée de charité, estre à luy adjoinct, en sorte que jamais n'en soys désemparé par péché. Ayez suspectz les abus du monde, et ne metz point ton cueur à vanité : car ceste vie est transitoire; mais la parolle de Dieu demeure éternellement

soudain je l'invoque et reclame, Me repaissant de sa doulce mensonge. Plus d'une fois de moy je l'ay chassé : Mais ce cruel, qui n'est jamais lassé De mon malheur, à voz yeulx se va rendre. Là faict sa plainte: et vous, qui jours et nuitz Avecques luy riez de mes ennuiz, D'un seul regard le me faictes reprendre. [pic] [pic] [pic] Qui se cache ? qui fuit devant les yeux de Dieu ? Vous, Caïns fugitifs, où trouverez-vous lieu ? Quand vous auriez les vents collés sous vos aisselles Ou

et le mien Ne sont plus qu'un par un vouloir semblable. Elle, voyant mon mal estre importable, M'a dit ce mot qui tant m'est agréable : "Mon coeur avez ; et le vostre retien A tout jamais." Serois je doncques bien miserable D'estre vers luy traistre ni variable, Considéré le plaisant entretien Qu'elle m'a faict ? Je servirai si bien Que de ma part l'amour sera durable A tout jamais. Alphonse BEAUREGARD, XX siècle Nouvel amour Comment savoir d'avance Si ce nouvel amour sera

qui prône une tête bien pleine plutôt qu’une tête bien faite : les repas du jeune géant sont ouverts par « quelques douzeines de jambons » (p. 174) et ne s’achèvent que lorsque Gargantua est arrivé à satiété (« cessoit de man- ger quand le ventre luy tiroit », « les metes et bournes de boyre estoient quand la personne beuvant, le liege de ses pantoufles enfloit d’un demy pied », p. 176). De même, Gar- gantua, à l’église, se leste d’un bréviaire « pesant […] poy plus poy moins unze quintaulx six

Tallemant des Réaux dans ses Historiettes : « Sa femme dit qu'il resve tellement qu'il est quelque fois trois semaines sans croire estre marié . C'est une coquette qui s'est assez mal gouvernée depuis quelque temps : il ne s'en tourmente point. On luy dit : mais un tel cajolle vostre femmes - Ma foy ! répond-il qu'il fasse ce qu'il pourra; je ne m'en soucie point. Il s'en lassera comme j'ay fait. Cette indiférence a fait enrager cette femme, elle seiche de chagrin2. ». Ses fréquentations parisiennes