Luy

qui se sent forcé de la necessité. Et c’est pourquoy (Seigneur) ayant perdu la trace Que suit vostre Ronsard par les champs de la Grace, Je m’adresse où je voy le chemin plus battu : Ne me bastant le cœur, la force, ni l’haleine, De suivre, comme luy, par sueur et par peine, Ce penible sentier qui meine à la vertu. 4 Je ne veux feuilleter les exemplaires Grecs, Je ne veux retracer les beaux traits d’un Horace, Et moins veux-je imiter d’un Petrarque la grace, Ou la voix d’un Ronsard pour chanter

par-faisois la trace, Nul plaisir est nouveau sous le ciel revouté : Pour boire plusieurs fois le ventre degousté N'en est de rien plus soul, la corruptible masse De ce cors que tu traine, est semblable à la tasse Qui ne retient pas l'eau que l'on luy a jetté. Partant soit tost ou tard que le trait de la Parque Du nombre des vivans au tombeau te demarque, N'abandonne à regret le monde despourveu : Tu vois tout en un an et ce que l'influence Des saisons, et des tems plusieurs siecles avance

mouvant toutes choses. Iesus est semblable à son Père, et estant assis à sa dextre, il est immobile comme luy, et donne mouvement à tout. Iesus est le vray Centre du Monde, et le Monde doit estre en un mouvement continuel vers luy. Iesus est le Soleil de nos Ames, duquel elles reçoivent toutes les graces, les lumières, et les influences. Et la Terre de nos Coeurs doit estre en mouvement continuel vers luy, pour recevoir en toutes ses puissances et parties, les aspects favorables et les bénignes influences

L'ORTHOGRAPHE ORIGINALE ! --> « Ce mesme jour après la Comédie sur les 10 heures du soir Monsieur de Molière mourust dans sa maison Rue de Richelieu, ayant joué le rosle dudit malade imaginaire fort incommodé d'un rhume de fluction sur la poitrine qui luy causoit une grande toux de sorte que dans les grans efforts qu'il fist pour cracher il se rompit une veyne dans le corps et ne vescut pas demye heure ou trois quarts d'heure depuis ladite veyne rompue. Son corps est enterré à S Joseph, ayde de la parroisse

Plus vous estes puissans, & plus soyez soûmis ; N’insultez point vos Ennemis ; Ceux que son bras soûtient [sont toujours] invincibles. Cessez contre un Aisné de lancer tant de traits, Et loin de l’insulter & luy faire la guerre, Honorez-le dessus la terre, Et joignez-vous à luy par un baiser de Paix. C’est trop pousser l’envie & l’aigreur contre un Frere, Sa gloire croist toujours malgré tout vostre fiel. Craignez de voir tomber du Ciel Sur une injuste guerre une juste colere. Attachez-vous

« fille d’alliance » surveilla le travail de composition et assura elle-même la correction des preuves. C’est ainsi qu’au début de 1595 fut publié, in-folio à Paris, une « Edition nouvelle trouvée après le deceds de l’Auteur, revüe et augmentée par luy d’un tiers plus qu’aux precedentes impressions ». Le lecteur disposait maintenant de la première édition posthume des Essais, l’édition « lyonnaise » in-12, parue la même année et n’étant qu’une reprise de celle de 1588. Et cette première édition posthume

l'intrigue sont à la FORME indirecte, par exemple quand le Chat botté s’entretient avec les gardes du roi pour pouvoir lui parler : « Tout glorieux de sa proye, il s'en alla chez le Roy & demanda à luy parler. On le fit monter à l'Appartement de sa Majesté, où estant entré il fit une grande reverence au Roy, & luy dit, voylà […]25 ». Inversement, les frères Grimm emploient le discours direct « […] ensuite il mit le sac sur son épaule et se rendit directement au château du Roi. Le garde s’écria : « Halte 

lettres qui circuleront un peu plus tard la nécessité du recours aux armes au nom d’une résistance légitime. Ce que l’on retrouve clairement dans la réponse des Etats Généraux à PhII en 1578 : « Car attendu que le Roy est délibéré de ruiner ceux qui luy ont rendu jusques ores toute fidélité, obéissance § prompt service (...) que peut-il rester aux povres gens, que de recourrir à ce que les droicts divins § humains en semblable cas permettent, la nature commande, la raison enseigne, §et la loi accorde 

croy, et conçoy mille contraires façons de vie : et au rebours du commun, reçoy plus facilement la difference, que la ressemblance en nous. Je descharge tant qu'on veut, un autre estre, de mes conditions et principes : et le considere simplement en luy mesme, sans relation, l'estoffant sur son propre modelle. (...) Je desire singulierement, qu'on nous juge chascun à part soy : et qu'on ne me tire en consequence des communs exemples. Le problème de la stabilité – et donc le caractère pacifique – d’un

mais plutôt l’attrait, l’esthétique de la mélodie elle-même. Cette esthétique, il en reconnaît certes les vertus, mais il souligne l’importance de l’utiliser avec mesure : « Or entre les autres choses, qui sont propres pour recréer l’homme et luy donner volupté, la Musicque est, ou la premiere, ou l’une des principalles: et nous faut estimer que c’est un don de Dieu deputé à cest usage. Parquoy, d’autant plus devons nous regarder de n’en point abuser, de peur de la souiller et contaminer, la