Lyre

normalement dans un sonnet est le vers culminant. Par le mélange des registres lexicaux : des termes familiers a-poétiques, onomatopée, interjection : oh ! la ! la ! , culotte, frou-frou, paletot, trou, souliers côtoient des termes nobles : féal muse amours lyre cœur. Ce mélange est matérialisé par la dernière image du poème, un pied près de mon cœur, qui montre à la fois une distorsion du corps et du vers. Par une fusion symboliste des sens qui s’exprime dans la synesthésie : Je les écoutais v.9, frou-frou //

la beauté, par le Charme, au sens fort de chant magique. La création poétique hésitera cependant constamment entre l’ordre et l’apaisement apolliniens (qu’explicite Euripide dans Alceste : « Ce qui est sauvage, plein de désordre et de querelle, la lyre d’Apollon l’adoucit et l’apaise ») et la « fureur dionysiaque » qui renvoie au dieu des extases, des mystères, des dérèglements et des rythmes des forces naturelles que l’on découvre par exemple dans le Dithyrambe de l’Antiquité grecque.

des silhouettes «fantastiques ». Quoi d'étonnant, même si la comparaison est insolite et impertinente, que les élastiques de ses souliers qu'il tire avant de se remettre en route le fassent penser aux cordes d'une lyre? la comparaison étant antéposée pour créer plus de surprise. La lyre suggère une référence à Orphée, ce qui accentue encore l’écart avec la trivialité d’« élastiques ». Ce rapprochement est quelque peu railleur : Rimbaud se moque de cette exaltation poétique d’un vagabond loqueteux

-On retrouve le lexique de l’imaginaire, comme « j’ai rêvées » (v. 4) ou « rêveur » (v. 6), qui montre bien le sens de fantaisie. Une autre caractéristique « fantaisiste » est le mélange des motifs poétiques traditionnels comme les mots « Muse, lyre, ciel, étoiles, féal, amours splendides… » avec un vocabulaire franchement prosaïque comme par exemple « culotte, large trou, poches crevées, paletot, élastiques, Oh! là là! ». Le poète amène d'autres ruptures : il allait « sous le ciel » (v.3). Le

mythologie grecque fils du rois de trace et de la muse Calliope. Il a inspiré, en grece antique un mouvement religieux appelé orphisme . 2°Orphée et le fils du rois trace il fut le plus grand poète légendaire de la Grèce. Il reçut un cadeau de dieu lyre a 7 corde à la quelle dit ton qu'il a ajouta 2 code en hommage a la muse.Les hommes oubliaient leurs soucis et même les dieu suivais la voix lacté aux endroit qu'il chantait. Après une expédition Orphée épousa la nymphe Eurydice . Il vécurent heureux

des Muses est L'Hélicon, c'est une chaîne de montagnes en Béotie. C'était une montagne consacrée au culte d'Apollon. Elles sont les compagnes d'Apollon et forment des chœurs avec les Grâces, Apollon était le leader du chœur, patron du chant et de la lyre et donc appelé Musagète. Couronnées de violettes, elles possèdent des voix sans pareilles et leurs chants sont si beaux qu'un jour le mont Hélicon s'enfla de plaisir au point d'atteindre le ciel. Le cheval Pégase, d'un coup de sabot, fit jaillir la

d'anciennes légendes connues par tous tels que "Zeus, le porte-égide" (dans la mythologie grecque, l'égide était une arme merveilleuse (bouclier) détenue par Zeus, symbole de la puissance souveraine) ou "Hermès, à la baguette d'or" (Hermès a donné sa lyre à Apollon contre cette baguette d'or, elle est aussi appelée le "caducée".).Les épithètes ont également une fonction informative, puisqu'elles informent le lecteur sur le caractère des personnages ou bien insiste sur un trait physique. On peut dire

collectif : on retrouve dans toutes les mythologies les mêmes histoires. Orphée :Tous les anciens grecs le connaissait avec son double féminin Eurydice. Légende : Orphée fut le premier poète grec, avec une poésie chanté, avec accompagnement de la lyre ( qui représente Apollon; dieu de la musique et de la poésie) d'où la poésie lyrique Toute langue poétique se doit d'être musicale, il n'y a pas de poème sans musique. Le premier poète avait un chant si puissant que ces seules notes pouvaient amener

sont en oppositions et ici, elles s'enchaînent. Les rimes sont inhabituelles → « trou - frou-frou », « fantastiques-élastique » vocabulaire familier → « culotte » , « souliers » Opposition du vocabulaire → familier et noble → « Muse, Lyre, féal » ≠ « culotte, trou, paletot » Parodie → « Petit Poucet » → au lieu de déposer des cailloux, il dépose « des rimes » Conclusion : Dans ce poème lyrique, Arthur Rimbaud n'a pas respecté les règles de la poésie classique et a ainsi

qu'il utilise. Enfin, l'expression "comme des lyres" (V13) fait un dernier appel au thème de la poésie. Le poète choisit le comparant pour définir le fait de faire ses lacets. Il y a une similarité dans ce geste et dans celui exécuté pour jouer de la lyre, un instrument de musique qui est l'attribut d'Orphée. Ici, le poète-narrateur veut ressembler ou au moins faire référence à un personnage de la mytologie grecque important dans l'histoire de la poésie grâce au geste.