Lyrisme Universel

spécificité de la poésie pour susciter l'émotion du lecteur ? Et comment la crée-t-elle ? I. La poésie, comme chant (carmen) est le genre premier, et le plus naturel . a) la parole chantée : le mode d'expression artistique le plus ancien et plus universel dans l'histoire antique, car il est proche de la musique ( prosodie et métrique ) . b) le mode d'expression de l'oralité d'abord : il est le plus naturel pour chanter le sentiments simples ( versus la sophistication du théâtre ou de l'art oratoire

commerciaux. Il y a beaucoup de trafics commerciaux, de transfert d’informations, de brassage culturel à cause des croisades. Le lyrisme va subir 3 influences : * L’influence de l’antiquité latine: Parti avec les commerçants, on redécouvre des textes de l’Antiquité en latin ( des philosophes, historiens,…) tout cela va être ramené en France et va influencer le lyrisme. On n’avait pas beaucoup accès à la lecture. * Matière de Bretagne : Des bardes (ce sont des chanteurs, des poètes

Avez-vous vu Vénus à travers la forêt ? ») et qu’il décrit comme une puissance naturelle qui doit s’opposer à celle de la mort inévitable (« Que dit-il, le brin d’herbe ? et que répond la tombe ? »). Son texte présente l’amour comme une loi vitale, universelle, divine (« Dieu veut qu’on ait aimé ») et nous invite – dans une sorte de « Carpe diem » – à nous y conformer tant que cela est possible (« Les mortes d’aujourd’hui furent jadis les belles »). Les deux autres textes apparaissent comme des propos

réel perdu et dressent à son mal un monument de guérison : « je calme, je console, je guéris, / je ressuscite la morte » annonce Michaux dans « Pourquoi faut-il que je compose ». Alors le lyrisme, ce chant sublime, a pour fonction de chanter, autant que d’enchanter, les sentiments personnels, mais ainsi universels. Cependant, au-delà de ces lieux communs de la poésie que sont la plainte, la mélancolie et le chant des larmes, peut-être peut-on imaginer d’autres enchantements. La poésie parnassienne

chants les plus beaux / Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots » Lamartine dit par ailleurs de ses vers : « Ils étaient un gémissement ou un cri de l'âme. Je cadençais ce cri ou ce gémissement ; » Ce sont les grands thèmes du lyrisme universel : la fuite du temps, l'angoisse de la mort, l'absurdité de notre destinée, notre relation avec la nature, la communication impossible avec autrui... Nous avons un exemple dans « Mignone, allons voir si la rose » de Ronsard, ou « L’Albatros »

explorateur à la recherche des terres inconnues, où pullulent des sensations et des pulsations nouvelles. C’est bien pour cela que seule sa poésie « est infinie, comme elle seule est libre ». Non seulement elle se veut infinie, mais elle est la « poésie universelle progressive », c’est-à-dire qu’elle mêle et fond tous les genres possibles pour peu qu’ils soient imprégnés du sentiment romantique. « L’examen de l’homme est jusqu'à présent le plus digne représentant du romantisme », disait Baudelaire. L’homme

par les divinités. On peut donc se demander si l’expression des sentiments personnels liés aux nombreuses expériences vécues rend compte de l’ensemble de la littérature poétique. Certes, la poésie se sert souvent du « moi » intérieur qui exprime le lyrisme. Mais on pourrait se demander quels sont vraiment les sources d’inspirations pour écrire de la belle poésie lyrique ? Cette question sera l’étude d’une première partie. Nous nous demanderons par la suite si l’auteur ne peut pas s’inspirer d’autre

sens ; puisque étant composée de mots, chacun compréhensible indépendamment. Cette théorie est juste chez certains auteurs. Dès le Moyen-Age, trouvères et troubadours chantent leurs amours et leur joie de voir le printemps revenir. On retrouve ce lyrisme, c'est à dire cette expression puissante des sentiments intimes du poète, à la Renaissance, comme par exemple chez Pierre de Ronsard, qui exacerbe sa souffrance liée à son amour dans ses Sonnets pour Hélène. Plus récemment, à l'époque du Romantisme

Hugo : dénonce le travail des enfants (allégorie du travail qui est représenté comme une machine, un monstre qui mange les enfants) II. Une grande partie de la poésie est consacrée à l’expression des sentiments mélancolique. a) un sentiment universel ( Qui traverse les temps : XVI Ronsard « Dernier vers » à XX Apollinaire « La Colombe et le jet d’eau » (« se mélancolisent » verbe créé par Apollinaire dans ce poème) b) sentiment lié à d’autres thèmes poétiques « C’est bien la pire peine de

certains poètes, alors que d'autres accorde à leurs poèmes une évidente définition d'individualisme par une énonciation lyrique, mais il ne faut pas seulement tenir compte de ces deux états d'esprits opposés, le but poétique est toujours le plus universel dans son originalité même. Pensez-vous vraiment que "les poètes parlent pour tous", comme l'affirme Paul Eluard? II- Réserves à l'égard de l'affirmation d'Eluard, le poète est assez individualiste. En priorité, l'art poétique, avant d'être