Lyrisme Universel

poètes de son époque. Il a notamment découvert le talent naissant d’Arthur Rimbaud. Banville unit dans son œuvre le romantisme et le parnasse, dont il fut l’un des précurseurs. Il professait un amour exclusif de la beauté et la limpidité universelle de l’acte poétique, s’opposant à la fois à la poésie réaliste et à la dégénérescence du romantisme. Sonnet Mon âme a son secret, ma vie a son mystère  Un amour éternel en un moment conçu :  Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, 

peut-on y retrouver des similitudes. J’ai donc choisi chaque poème en fonction de la phase d’une histoire qu’il décrit, que j’ai comme beaucoup d’autres, personnellement vécu. Au commencement, l’Homme se livre à l’exaltation de la vertu féminine. Le lyrisme est alors omniprésent, tel que Baudelaire le définit, « le cri du sentiment » Ainsi, poète du Moyen-âge, adepte de l’amour courtois, Marot nous initie à la douceur des après-midi ensoleillés. Dans une clairière rafraîchie par des brides ventés,

futur, comme Hugo dans La légende des siècles. Ces quelques poètes engagés font alors figure à la fois d’artistes et d’hommes politiques. Le réveil du peuple semble ainsi pouvoir s’effectuer autant à partir du discours réaliste des politiques que du lyrisme poétique. L’apparition de la passion entraîne indéniablement le regain d’intérêt du peuple, cette passion est cependant en inadéquation avec la pâle et morne élocution d’un discours politique. Là où les gouverneurs nous affabulent de formules assassines

femme, paysanne, prénommée Marie. Ce sonnet est un alexandrin régulier et de type CC DEED. Ronsard cherche à convaincre Marie de la nécessité de l'aimer et d'aimer de manière bien plus générale. Nous pourrons alors nous demander comment, derrière le lyrisme qui semble personnel et intime, se dessine les contours d'une conception plus généralisée de l'amour. Ce sonnet se trouve fondé sur une argumentative par laquelle il faut convaincre la femme d’aimer. Nous trouvons d’ailleurs la thèse de Ronsard

familier puisse se mêler au sublime, où le vers soit assoupli, ou bien, à la rigueur, abandonné au profit de la prose, où le sentiment national, et surtout les préoccupations essentielles de l’homme moderne s’expriment largement, où le lyrisme et l’épique puissent se mêler au dramatique, où l’homme soit dépeint dans sa complexité vivante, dans ses contradictions mêmes, où l’homme soit représenté dans son évolution morale, où le vers soit aussi proche que le possible du

insuffisances de la Révolution, se porte vers l'avenir et jouxte alors le socialisme, défend la cause du peuple. 1) L'exaltation de l'individu et du sentiment A. L'importance du MOI a) droit au lyrisme personnel, à l'expression de soi ; écriture à la première personne, mais le "moi" romantique est universel, chaque homme reflète l'humanité (V.Hugo, Préface des Contemplations "Ah ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi."). b) "mal de vivre" : l'état d'âme commun à tous les artistes romantiques

à Dieu. Ludmilla Charles-Wurtz souligne ainsi importance dans le recueil de la vision du poète quie relie l’œuvre au divin. Une œuvre poétique lyrique Est lyrique ce qui renvoit à la lyre, donc à une poésie accompagnée d’un instrument. Mais le lyrisme désigne aussi l’expression des entiments personnals du poète, sa subjectivité. Ainsi affirme que les Contemplations sont une œuvre laryque amène à prendre en compte la dimension biographique et intérieure du recueil. Or Hugo présente dés sa préface

imprégner d’un lyrisme personnel. Il fait l’éloge de la beauté physique et de la perfection morale de quelques personnages féminins, devenus célèbres grâce à la puissance évocatrice de ses images : Cassandre, Marie, Hélène. Recueils lyriques principaux : Odes (1550-1552), les Amours de Cassandre (1552), Les Amours de Marie (1555), Sonnets pour Hélène (1578). Le poète Joachim du Bellay (1522-1560), auteur du manifeste Défense et Illustration de la langue française, fait preuve d’un lyrisme profond et

compassion et de la quête d’une forme de rédemption. Max Jacob s’écrit : « Oui ! Mille fois oui ! La poésie est un cri, mais un cri habillé . » Lui-même poète et parlant de la poésie, il illustre son propos avec les armes poétiques. Exaltation propre au lyrisme, effet de surprise rhétorique, emploi des figures comme la métaphore, et de la polysémie sémantique. Le cri renvoie au message poétique tandis que l’habit nous aiguille du côté de la forme, l’enveloppe. La force et l’intérêt de cette phrase résident

d'eux-mêmes, leurs émotions écrites servent en réalité à exprimer des sentiments universels. En effet, de nombreux poètes soutiennent que le lecteur peut se lire lui-même dans le poème : Hugo déclare d'ailleurs dans la préface des_ Contemplations _: « Quand je parle de moi, je vous parle de vous! » ou encore Baudelaire dans le dernier vers du poème Au lecteur « -Hypocrite lecteur, -mon semblable, -mon frère! ». Le je du lyrisme serait autant celui du lecteur que celui du poète. La poésie peut être aussi