Lyrisme Universel

jeune paysanne nommée Marie. Ce poème est un sonnet régulier de type CC DEED, en alexandrins. Le poète tente de convaincre Marie de la nécessité de l’aimer et d’aimer de façon plus générale. Nous pourrons nous demander comment, derrière le lyrisme amoureux apparemment personnel et intime se dessine une conception plus générale de l’amour. I. Un sonnet fondé sur une structure argumentative : il faut convaincre la femme d’aimer La thèse de Ronsard se trouve dés le début du sonnet, vers

moderne, E.P.L.U., Buc., 1969) considère que la poésie romantique cultive “les catégories négatives” (p. 15) comme l’amertume, la tristesse , la mélancolie. Elle se fait l’écho de cette rupture avec le monde, rupture entre le moi et la société. Le lyrisme sonde le moi absolu. L’isolement des autres frise l’anormal, le pathologique. Les “poètes maudits” de Verlaine s’esquissent dès maintenant avec cette souffrance du moi incompris qui se retire en soi-même. Cette souffrance devient fierté, orgueil

année. Ou peut-être lié à la femme plus généralement Marie étant un prénom très répandue et l’anagramme du verbe « aimer » LECTURE Ainsi allons-nous tenter de répondre à la problématique énoncée en ces termes : Sur quoi repose la modernité du lyrisme d’Apollinaire ? Conclusion : Ainsi, ce poème de fin d'amour, " Marie" est une oeuvre élégiaque marquée par une tristesse diffuse émanant des thèmes abordés : le passage du temps et l'altération des sentiments humains. Poème de tradition lyrique

(préface des Orientales). La poésie romantique se veut à la fois intime et universelle, cosmique et inspirée. Le discours poétique romantique aspire à se manifester comme une simple confidence. L’épreuve amoureuse, la confrontation avec le réel, la perte des idéaux. Le poète romantique tente de dire ses sentiments, ses pensées, ses goûts, persuadé que le lecteur y retrouvera ses propres sentiments. L’acte de naissance du lyrisme romantique est en général daté de 1820, lorsque paraissent les Méditations

l’anime, elle s’interroge sur la nature même de ses émotions et met en évidence l’existence de mécanismes dont elle ressent les effets sans en connaître l’origine. Les registres littéraires : lyrique, épidictique 1. LE REGISTRE LYRIQUE Le lyrisme est à l’origine le chant que le poète accompagne de sa lyre. Il consiste à faire partager des sentiments personnels. Il exprime tous les élans de la sensibilité, le sentiment amoureux, l’espoir ou le chagrin. Il vise à montrer la beauté des sentiments

purgation des passions (catharsis) L’idéal classique = tradition antique + raison humaine = création d’un art nouveau Pour parvenir à cet idéal, l’art classique relève d’une triple exigence : Élever l’âme à la vérité universelle Parvenir au beau seul moyen de prétendre à cette vérité. Imiter la nature seul moyen de parvenir au beau. Conséquences : Toucher, plaire instruire Création d’un honnête homme et créer un idéal de comportement, base d’une société harmonieuse

s’identifier grâce aux partages des émotions dans lesquelles il peut retrouver ses propres sentiments. Ainsi, la poésie lyrique porte à la fois les marques de la première personne mais aussi de la deuxième personne. On retrouve un célèbre exemple de lyrisme romantique dans les Méditations Poétiques de Lamartine, dans le poème « Le Désespoir» avec les vers : « Va, dit-il, je te livre à ta propre misère ; Trop indigne à mes yeux d'amour ou de colère, Tu n'es rien devant moi.» A travers la poésie lyrique

et à trente ans/J’ai vécu comme un fou et j’ai perdu mon temps / Tu n’oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter » (« Zone », v.117-118-119). Cette souffrance est si intense aux yeux du poète qu’elle prend un caractère universel, comme si Apollinaire voulait partager son sort avec tous les hommes « Ces femmes ne sont pas méchantes elles ont de soucis cependant/ Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant » (« Zone », v.138-139). Dans quelques poèmes, Apollinaire

L’opposition entre les thèmes anciens et les thèmes nouveaux est soulignée par le « mais ». Le thème est plus concret dans la deuxième partie, renvoyant au monde moderne. Ces thèmes ne renvoient plus à ses sentiments mais à son observation du monde, le lyrisme s’atténue fortement, la plupart des métaphores disparaissent au profit d’un registre plus réaliste dans lequel dominent les références à la société humaine. L’expression est beaucoup plus modelée par la progression du raisonnement, ainsi domine dans

contrairement à ce que l'on attendrait Le présent employé très majoritairement ancre le texte dans l'actualité, la modernité 3) La présence forte de la modernité Dès le deuxième vers, la tour Eiffel est célébrée : construite pour l'exposition universelle de 1889, elle est encore très nouvelle et c'est bien sa modernité qui séduit Apollinaire. D'autre part, la personnification et la métaphore filée renouvellent l'image traditionnelle de la bergère. Enfin, on peur souligner que ce moment inspire