Lysistrata

internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire. Elle puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata avait lancé une "grève sexuelle" contre les hommes pour mettre fin à la guerre. Pendant la révolution française, des Parisiennes demandant "liberté, égalité, fraternité" ont marché sur Versailles pour exiger le droit de vote des femmes. L’idée

société, ou de faire la satire de certains personnages puissants. Ce qui ne va pas toujours sans heurts avec la censure. Ex : Le Tartuffe, Molière, 1669 (cf cours) « Le rire corrige les mœurs » : fonction morale du théâtre. Lysistrata, Aristophane (Ve s. av.JC), représente la grève du sexe conduite par les femmes grecques afin d’exiger (avec leurs petits moyens de femmes sans droits et sans exercice possible de citoyenneté, donc sans pouvoir) l’instauration immédiate de la paix

langage qui a peu de chances de passer pour sérieux pour traiter de sujets importants. La dérision a en effet pour caractéristique d'utiliser un décalage de registres entre la forme du récit et son fond, tout comme l'ironie et le sarcasme. Ainsi dans Lysistrata, Aristophane, pour montrer l'intérêt de la paix, explique que la guerre empêche de profiter des plaisirs de la chair. Les femmes des citoyens des cités en conflits vont s'abstenir de relations sexuelles avec leur mari jusqu'à ce que, ceux-ci, n'y

Jésus Christ. C'est un poète comique grec. Les onze pièces qui nous sont parvenues de lui constituent des variations satiriques sur des thèmes d'actualité en défendant les traditions comme les idées nouvelles. Les cavaliers, les Acharniens, la paix, Lysistrata dénoncent les démocrates qui poursuivent la guerre contre sparte, les guêpes parodient la manie procédurière des Athéniens. Les Thesmophories et les grenouilles visent Euripide, Socrate est attaqué dans les nuées, l'assemblée des femmes et les oiseaux

sont les soldats de la cité pour qu’elles puissent enfanter dans les meilleures formes que possible. Tout est tourné vers la procréation et au bon déroulement de leurs futurs grossesses. Cela explique sans doute la réaction admirative et amusée de Lysistrata dans la comédie grecque portant son nom qui accueillant la Laconienne Lampito lui dit : « quel corps vigoureux tu as ! Tu étranglerais un taureau », à quoi celle-ci rétorque: « ma foi ! Oui par les Dioscures, c’est que je fais du gymnase et saute

l’humour nous permet d’aborder des sujets assez tabous tels que le racisme, la religion, l’homosexualité, le sexe, la pauvreté... et dans rire. En effet l’humour libère des normes sérieuses qui nous entourent. On peut prendre pour exemple, le livre Lysistrata, faisons la grève du sexe, d’Aristophane. Ce livre aborde avec humour le sujet du sexe et utilise parfois des mots assez crus (bander par exemple). On constate le pouvoir des femmes, qui font une grève du sexe envers leur mari afin d’arrêter la

corporelles (ce type de comique s’orientant la plupart du temps vers la scatologie ou l’obscénité) est avant tout le moyen de critiquer les normes admises, la recherche d’un monde parfaitement policé. Derrière les plaisanteries d’Aristophane, dans Lysistrata ou dans La Paix, se dessine la critique d’une cité livrée aux démagogues, qui encouragent la guerre pour asseoir leur propre pouvoir. 2) Dénoncer les puissants Le comique joue dans cette dénonciation un rôle essentiel: il met les spectateurs du

68, 2. Extrait de la traduction de Jacqueline de Romilly. 5. ↑ Notamment Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], I, 82, 8 et VII, 208, 3. 6. ↑ Xénophon, Constitution des Lacédémoniens, XI, 3 ; Aristophane, Lysistrata, 1140 ; Plutarque, Moralia, 238 F, etc. 7. ↑ Frag. 359 Kock. Cité par Lazenby (1993), p. 105. 8. ↑ Xénophon, Helléniques, IV, 4, 10. 9. ↑ Plutarque, Moralia, 234 C 41. 10. ↑ Plutarque, Vie de Lycurgue, 27, 3. 11. ↑ Voir

Zeus qui a créé le mal suprême : les femmes », faisant référence au mythe de Pandore. On trouve, cependant, quelques exceptions, notamment chez les Pythagoriciens qui avaient en leur sein la mathématicienne, médecin et philosophe Théano. Dans Lysistrata, une comédie de 411 av. J.-C., Aristophane imagine les femmes faisant une « grève du sexe », afin de raisonner leurs maris et établir la paix entre les cités : « Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris. » À Rome [modifier] Article

constituant une cible facile pour le vandalisme. Certains historiens, comme Jean Hatzfeld, Jacqueline de Romilly ou Eva C. Keuls, estiment donc qu'il s'agit d'une manière pudique de désigner le phallus. Ils s'appuient notamment sur un passage de Lysistrata, une comédie d'Aristophane : alors que le chœur entre, doté d'une formidable érection, il est apostrophé par le coryphée qui remarque : « allons, reprenez-vous ; remettez vos manteaux. Il ne faudrait pas qu'un mutilateur des Hermès vous voie.2 »