Ma gueule

s'affranchir des codes) - La nouvelle objectivité (représentation du réel brut, sans artifices) L'oeuvre d'Otto Dix est profondément marquée par la guerre : On retrouve la guerre représentée en tant que telle ou les conséquences de la guerre (Les « gueules cassées ») Pendant les années 30, ces œuvres ont été considérées comme « dégénérées »et Otto Dix a été chassé de son poste d'enseignant. Ses œuvres ont été confisquées ou détruites. 2) L'oeuvre a) La taille C'est une œuvre de grande taille (2,50m

jouant au skat, un jeu de cartes allemand. Les trois hommes ont fait la guerre, et en gardent de nombreuses séquelles, telles que des membres en moins remplacés par des prothèses en bois. Ces visages portant de lourdes séquelles ont un nom: "Les gueules cassées" Deux d’entre eux ont de fausses machoires en métal (dont l'une porte l'inscription "Prothese Marke: Dix, ce qui peut signifier qu'Otto Dix s'identifie au personnage), l’un n’a plus d’oeil et son visage est déformé du fait qu’il lui manque

Voici la composition du tableau : La partie basse du tableau est constituée d’enchevêtrements de pieds, plus précisément de prothèses et de pieds de tables. La partie centrale du tableau est constituée des bustes des 3 personnages qui sont des gueules cassées allemandes tournées en dérision à cause de leurs prothèses et de leur état général (un des trois personnages à le sexe a l’air), les corps sont déshumanisé, pour ces anciens combattants la guerre est devenue un traumatisme visible et irréversible

Le tableau (huile et collage sur toile, 110x87 cm3) représente trois anciens combattants mutilés de la Première Guerre mondiale (Gueules cassées) jouant à un jeu de cartes, le skat, très populaire en Allemagne. Il fait partie d'une série de quatre tableaux peints en 1920 : La Rue de Prague, Le Vendeur d'allumettes (Streichholzhändler), Les Joueurs de skat, et La Barricade (Die Barrikade)4. À la fin de la guerre, 1 500 000 soldats allemands étaient mutilés, dont 800 000 amputés5. Dix avait aperçu

personne inférieur », Jusqu'au début du XXéme siècles, la société est dure, méfiante vis à vis de ceux qu'elle juge différents. Les pouvoirs publiques mettent en place quelques mesures pour les invalides de guerre ( Première Guerre Mondiale = les gueules cassées) mais juste de quoi vivre. En 2011, le budget total annuel était de 12,5 milliard d'euros représenté par l'accompagnement des handicapées assuré par les associations ( État, départements, etc...). les services d'aides à domicile pour les personnes

fois des gaz mortels (chlore). Cependant après l’apparition des masques à gaz, ces armes chimiques disparaissent progressivement. D’autres armes sont utilisées : les mitrailleuses, les artilleries lourdes qui causèrent de nombreuses défigurations (gueules cassées) & amputations. Ces blessures de guerre deviennent alors un handicap dans la réinsertion des anciens combattants après la guerre. 2) (Sur)vie et mort dans les tranchées : Les combattants mobilisés pour cette guerre doivent faire

premier plan on peut distinguer le mélange des pieds de chaises, de la table et des jambes de bois. Au second plan on peut voir les 3 joueurs de cartes, ce sont trois anciens combattants mutilés de la Première Guerre mondiale, on les appellent les « gueules cassées ». Les joueurs ont des blessures physiques très importantes, aucun n'a ses 4 membres, ils sont cul de jatte, énuclée ou ont des blessures maxillo-facial ou des cornets acoustiques. A l'arrière plan on remarque le décor de café. Un camaïeu

couleurs (plutôt sombres). Les formes des personnages sont brisées, distendues, ce qui traduit la violence de la guerre. A travers ce tableau Otto Dix exprime la brutalité des combats et les conséquences physiques qu’elles ont eues sur l’homme (Les Gueules Cassées). Il dénonce ainsi la barbarie de la guerre. Conclusion : L’œuvre a fait scandale à sa sortie et a été qualifiée d’ « art dégénéré » par les nazis. Toutefois, ce tableau est aujourd’hui le plus connu de son auteur et il est reconnu

 jouant au skat, un jeu de cartes allemand.  Les trois hommes ont fait la  guerre,  et  en  gardent  de  nombreuses  séquelles,  telles  que  des membres en  moins remplacés par des prothèses en bois.  Ces visages portant de lourdes séquelles ont un nom: "Les gueules cassées" .  Deux  d’entre eux  ont  de  fausses  machoires en  métal  (dont  l'une  porte  l'inscription  "Prothese  Marke: Dix, ce qui peut  signifier  qu'Otto  Dix  s'identifie  au  personnage),  l’un  n’a  plus  d’oeil et son visage est déformé du fait qu’il lui manque

il sera une « gueule cassée » ; M. Dugain raconte la vie, les sentiments de toutes les « gueules cassées » de la Première Guerre Mondiale. Les croix de bois de Roland Dorgelès, par contre est un témoignage qui raconte la vie dans les tranchées durant la Première Guerre Mondiale. Ces deux œuvres ont donc un thème similaire (la Première Guerre Mondiale) mais ne narrent pas du tout les mêmes choses (M. Dugain se concentre sur la vie de « derrière », sur les « gueules cassées » ; alors