Machiavel Le Prince Fortune Vertu

Saint-Barthélémy (24 août 1572), dans le contexte des Guerres de religion, dont La Boétie avait pu observer les premières phases. A. De Machiavel à La Boétie Même contexte de la Renaissance humaniste, même culture politique nourrie par l’Antiquité grecque et romaine, même méthode d’observation pragmatique et historique, mais deux générations après Machiavel, et tandis que se déclenchent les Guerres de Religion (en Allemagne, en Angleterre à partir de 1534, puis en France à partir de 1561)

Platon, y compris dans ses oppositions, car les deux hommes avaient des tempéraments et des démarches opposés. A la mort de Platon, Aristote quitta Athènes pour se fixer à Amos comme conseiller du prince des lieux. Il fut ensuite appelé à la cour de Macédoine pour devenir le précepteur du jeune prince, le futur Alexandre le Grand. Sous la protection du roi Philippe, il y constitua le plus grand laboratoire de l’Antiquité, étudiant et classant la faune et la flore dans un esprit encyclopédique. En

autres rois à l’assister à la guerre (Achille, Ajax, Ménélas,…, Ulysse). Ces rois doivent venir à la guerre avec armes et soldats. Ces rois se réunissent en assemblée et dans celle-ci, Agamemnon prononce des discours politiques (opinions) et les princes s’expriment. De mm, dans cette assemblée politique, le Roi reçoit des ambassadeurs étrangers et il y a échanges de discours. La composition de l’assemblée varie selon le sujet : aepistes, héros, ambassadeurs,…   Il y a donc un certain pluralisme

Racine est d’abord le rival de Corneille, celui qui va en quelque sorte prendre sa place sur la scène du théâtre français. Beaucoup de choses vont ê soulignées dans leur rapport pour les opposer : * Corneille = vertu romaine (Ms Nicomède c’est en Bithynie, Rodogune c’est en Syrie, Le Cid en Espagne médiévale, Médée en Grèce) * Racine = lyrisme de la poésie grecque (= Phèdre, Bajazet -> on est dans le mythe, ça n’a rien de grec) Méfions-nous des stéréotypes ! Britannicus = pièce qui

Ex de Nation sans Etat : palestiniens, juifs jusqu’en 1948 et Kurdes Nicolas Machiavel 1469-1527 -1er à exalter l’idée d’Etat pour reformer l’Empire romain à tous le points -Secrétaire à la chancellerie -Missions diplomatiques 1512 : retour au pouvoir des Médicis : Fin de la république -Enfermement puis exil 1513 : Le Prince=>considéré comme le fondement de la géopolitique =>Manuel pratique -Conseils au Prince (de Médicis) pour conquérir et conserver le pouvoir : dédicace à Laurent de Médicis

de chair, le désir de richesse et le désir de pouvoir (libido dominandi). De tout temps, cette dernière forme de « mal » a toutefois bénéficié de la clémence des autorités, parce qu’elle allait de pair avec la recherche de gloire, tenue pour haute vertu dans l’échelle féodale. Au Moyen Age, l’honneur et l’amour de soi sont en effet valeurs nobiliaires, et président à l’idéal chevaleresque des aristocrates qu’ont su magnifier les littérateurs comme Corneille. L’appât du gain est au contraire perçu

Ex. société de propriétaires terriens = le gouvernement du peuple est possible car ils recherchent avant tout le calme et sont suffisamment riches pour ne pas se laisser corrompre A l’inverse, une communauté urbaine avec masse de gens sans fortune : le gouvernement du peuple n’est pas possible, il faut une forme d’aristocratie. Monarchie souhaitable pour un grand Etat. Il faut distinguer 3 fonctions dans la cité : - Rôle de l’homme politique : il doit prendre les décisions

correspondance, chargé de l’exécution des lois et du maintien de la liberté tant civile que politique. Les membres de ce corps s’appellent Magistrat ou rois, c’est-à-dire Gouverneurs et le corps entier porte le nom de Prince. Le Gouvernement est l’exercice légitime de la puissance exécutive et Prince est l’homme ou le corps chargé de cette administration. Le Gouvernement reçoit du Souverain les ordres qu’il donne au peuple. Si le Souverain veut gouverner ou le magistrat veut donner des lois ou si les sujets

: « Plus l’homme est sociable, plus il est guerrier. Une guerre ne peut commencer que par l’obéissance, qui est au principe de la vertu sociale, elle ne peut durer que si les hommes qui le font aiment réellement autre chose qu'eux-mêmes ». Leur patrie, leurs valeurs, leur liberté, par exemple. Vauvenargues a sans doute vu juste : « Le vice fomente les guerres, la vertu combat ». Deuxième idée : la guerre consiste à faire parler les armes, à recourir à la force pour imposer la volonté disons du «

: « Plus l’homme est sociable, plus il est guerrier. Une guerre ne peut commencer que par l’obéissance, qui est au principe de la vertu sociale, elle ne peut durer que si les hommes qui le font aiment réellement autre chose qu'eux-mêmes ». Leur patrie, leurs valeurs, leur liberté, par exemple. Vauvenargues a sans doute vu juste : « Le vice fomente les guerres, la vertu combat ». 2) Deuxième idée : la guerre consiste à faire parler les armes, à recourir à la force pour imposer la volonté